dimanche, mai 02, 2004

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Amour toujours

J’écoute Cabrel en boucle pour apaiser ma peine. Ses mélancolies me rappellent à mes racines lointaines et son accent plein de soleil me régénère. « Je l’aime à mourir » passe durant le p’tit dej. Juan me sourit, plonge son regard dans le mien et me dit ces paroles avec un air si tendre que je ne peux que fondre sur le champs:

- Celle-là, je pourrais te la chanter, cela pourrait être toi et moi...

J’avale une larme et je l’écoute me chantonner ces mots que je connais par cœur. Tant d'amour juste pour ma petite pomme, je reste sciée en ce petit matin tristounet. Merci Seigneur de ne pas l'avoir emporté avec toi en ce jour d'été où il se cassa le cou sous mon nez!

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