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mardi, septembre 12, 2017



En avril 2015, j'ai eu le bonheur de faire  un reportage voyage à Anguilla pour le Huffington Post Québec. L'un de ces voyages qui marquent l'âme. Anguilla a définitivement laissé une trace en mon coeur!

Anguilla est située juste en face l'île de Saint-Martin. Mais elle en est bien différente. Aussi lisse que l'île de Saint Martin est montagneuse. Aussi calme que Saint-Martin est tumultueuse. Anguilla est une île des Caraïbes chère à mon coeur...


Durant ce séjour, le petit groupe de journalistes que nous étions, avons eu le loisir de passer tout un après-midi sur une minuscule île, semi déserte.

Située non loin de l'île principale d'Anguilla, cet îlot de sable, peuplé de quelques palmiers, est un repère de zénitude humaine. Sur Sandy's Island, les heures ont une saveur divine, avec un zeste de lagon bleu.

Quand le paradis rencontre la Terre

En cet après-midi béni, j'ai pu méditer durant deux bonnes heures. Les fesses dans l'eau, les boucles aux vents, l'esprit libre...

Ces précieuses heures de méditation ont gravé cet endroit en mon esprit. Tant et si bien, qu'il suffit maintenant que je m'y concentre un coup pour m'y transporter mentalement.

Le mantra officiel d'Anguilla est "Relax". Je ne pense pas avoir jamais été aussi détendue que durant cet après-midi là.

J'espère que les ravages d'Irma n'auront pas trop endommagé cette attitude si cool et sereine de ses résidents.


Cet hiver, avec la mort aux trousses, à essayer de sauver ma peau, je me suis accrochée à la vie. J'ai lutté de toutes les volontés en mon âme. Souvent, je me suis réfugiée les neurones en cette minuscule île paradisiaque, ancrée en ma mémoire.

Anguilla est (depuis ce mémorable voyage de presse) mon havre de paix intérieur. Lorsque tout me semble sans espoir, je force mon mental à en inspirer la mémoire. Et je trouve encore un peu de force en moi. Pour ne point lâcher.

Un cauchemar nommé Irma

Il y a quelques jours, l'ouragan Irma a ravagé cette minuscule île aux sublimes plages turquoises.

Mon coeur se serre à en lire les mauvaises nouvelles. J'en suis les déboires via les réseaux sociaux. Si triste j'en suis...


Avec souci, j'attends des nouvelles d'Omari Banks via Instagram. J'ai eu l'occasion de le rencontrer à plusieurs reprises durant mon séjour. Son père, Bankie Banks, est une icône des Caraïbes. Il est à la source de ce festival que j'étais venue couvrir.

Le Moonsplash Festival est un festival de musique qui se déroule en un site incroyable, avec vue sur une plage paradisiaque. The Dune Preserve est un domaine/royaume tropical conçu par Bankie Banks. Un endroit enchanteur, avec un caractère hors pair. Un endroit qui a disparu dans le sillon de l'ouragan...

Le site, en son entier, a été éradiqué par Irma. J'en suis si peinée. Je ne peux imaginer la douleur de la famille Banks pour qui c'était l'oeuvre d'une vie. Mes pensées les accompagnent.

Je crois aussi comprendre que Sandy's Island n'est plus. Je ne veux pas y croire...

Espoirs et volontés

Depuis des mois, je rêve d'y remettre les pieds. Depuis des mois, cette pensée me ravive l'esprit. Lorsqu'il se sent flancher. Retourner à Anguilla est un objectif futuriste auquel j'accroche mes pensées troubles.

Je cultive l'espoir d'un futur qui me fera retrouver des inspirations tropicales. Qui me libéra de mon cloître de malade. Les ravages d'Irma n'y changent rien. Au contraire, je veux, plus que jamais, y retourner!

Présentement, je suis prisonnière de ma chambre. Mon corps est ma prison. Mais tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir. L'espoir fait vivre dit le dicton populaire.

Alors je cultive l'espoir tout en souhaitant, de tout coeur, que les habitant d'Anguilla, et des îles voisines, rejaillissent encore plus forts de cette épreuve qui les accable.

Tout comme j'espère arriver à me reconstruire la vie en un jour futur, encore plus solide, plus inspirée et plus déterminée...


Cultiver l'espoir... et penser à Anguilla...

lundi, août 22, 2016

Durant la dernière année, je serai allée quatre fois au bloc opératoire et je n'aurai fait qu'un voyage de presse.

À chaque ennui physique, j'ai atteri en différents hôpitaux. Sous différentes anesthésies...

Assez pour me dire que mon corps est un véritable "citron". Ou un vrai survivant. C'est selon. Et pour me rappeler qu'il y a toujours pire que soi en ce monde sans pitié! Il ne tient plus qu'à ma pomme des bois d'en mijoter de la bonne limonade santé. Si cela en est ma volonté...


Bref, au fil des épreuves de la vie qui se passe, j'ai appris toutes sortes de choses. Mais j'ai aussi pris bien du retard en mes reportages voyages. Ce qui a tendance à me miner le moral.

Alors je me concentre sur les forces acquises en acceptant les faiblesses de mon corps. Ainsi mon esprit s'élève et transforme ces faiblesses en forces. Il en apprécie les apprentissages et en applique les leçons pour ne pas se faire absorber par les pénombres du malheur...


Je m'applique donc à me relever et à me reconstruire afin de reprendre le cours de mes ambitions personnelles. Un peu plus chaque jour...

À chaque fois que le malheur essaie de m'écraser comme une mouche sur un pare-brise, je ne meurs pas.

Au contraire, je deviens plus forte, plus vraie, plus authentique. Plus tenace, plus déterminée et persévérante.


Le jour où Miss Soleil sera sortie de son bois de "commo", je retrouverai mes libertés individuelles.

Le jour viendra où je pourrai boucler mes reportages en retard. Parce-que je le veux! Ensuite, je pourrai en concocter d'autres pour nourrir ma curiosité sans fond.

Pour repartir explorer l'ailleurs et m'en inspirer les neurones. En attendant ce jour attendu, c'est un pas à la fois, un jour à la fois, etcetera.


En ces jours d'été qui défilent, je m'attache à ce téléphone intelligent que je teste pour quelques mois.

Ce #LGL5 prêté par Telus me pousse les idées. Il me stimule les créativités intérieures. C'est un excellent outil pour reprendre cet étrange travail qui est mien. Un pas à la fois.

De plus, cette bestiole (digne du futur de mon enfance) réveille la geekette qui ouvre un oeil curieux. Puis deux. Bientôt prête à se lever pour reprendre du service. Dès que le jour viendra...


Je suis présentement sur un trip #Prisma et j'ai de la difficulté à m'en détacher les idées.

Mais je m'y force en explorant les capacités photographiques de ce #LGL5. Sa rapidité d'action en ce qui concerne ces applications que j'explore joyeusement me plait un peu plus chaque jour.


Je poursuis ma lancée en furetant mon nuage numérique à la recherche de ses souvenirs jamaïcains qui me hantent l'esprit.

J'en inspire ces images colorées qui me font du bien au coeur. Et qui m'inspirent des idées à gribouiller...

Zestes de couleurs Jamaïcaines...

vendredi, octobre 30, 2015

Samedi dernier, après avoir grimpé une plantation de café dans les montagnes bleues de Jamaïque, je suis allée voir la maison de Bob à Kinsgton...

L'expérience s'est révélée plus mystique que je ne m'y attendais...

Peut-être que le fait qu'il était interdit de prendre des photos à l'intérieur de la maison m'a aidé à mieux m’imprégner de l'instant présent. Ou peut-être que cela n'y aurait rien changé si j'avais eu le droit d'en capter quelques souvenirs. Qui sait?

L'on a fait le tour de cette maison tropicale en compagnie d'une jeune guide locale enthousiaste.

Notre poignée de journalistes francophones et un trio composé de deux femmes jamaïcaines souriantes et, d'un cool touriste kényan les accompagnant, ont ainsi arpenté la maison et les souvenirs de Bob...

Inspirée par la sympathique guide, notre groupe s'est mis à visiter la maison en chantant quelques unes de ses chansons! Ça lie les esprits qui se délient. L'énergie du groupe se fait plus chaleureuse, plus conviviale. On échange et on partage. Le moment fort de la visite fut certainement la chambre de Bob, laissé à l'état...


Et puis il y a Georgie, chef cuisinier qui a suivi Bob de Trench Town et qui vit toujours là. Il vit en une petite maison bleue devant laquelle il gare son vélo. À plus de 80 ans, il est encore très actif et fait ses tours de propriété, à vélo, avec assiduité. Ce qui nous a donné l'occasion de le croiser et de le saluer...


C'est au fil de cette visite que j'ai réalisé toute la profondeur humaine de Bob. Tant de souffrances et d'intensité en la courte vie de cet homme qui a changé le monde à sa façon. Tant de foi et de conviction. Tant d'émotions. Tant d'amour à donner selon l'expression de la guide lorsque l'on mentionne sa ribambelle d'enfants...

Ouais, j'ai définitivement eu un petit frisson mystique en visitant la maison de Bob. Un moment privilégié qui restera longtemps gravé en ma mémoire. Irié Bob!



En mes sens, le voyage c'est bien plus que des paysages à regarder, c'est des personnes à rencontrer, des atmosphères à absorber, des expériences à inspirer et des horizons intérieurs à étendre. C'est des aventures à vivre...

Ainsi, je n'ai pas été tant étonnée de me retrouver en ce studio d'enregistrement à 10 heures du soir, après avoir suivi un flow jamaïcain, deux jours après cette visite de maison-musée. Ce qui m'a étonnée par exemple, c'est le résultat de cette soirée...

Le résultat est une toune de reggae composée collectivement en trois heures. Une chanson trilingue qui est pas mal meilleure que ce que je ne pouvais imaginer en mettant les pieds en ce studio tropical par lequel sont passés des musiciens comme Drake, Rihanna ou Alicia Keys...

En rencontrant David, à l'aéroport de Toronto, il m'a dit qu'il écrivait des chansons. Je lui ai alors mentionné que j'avais toujours été curieuse de comprendre comment on faisait des chansons. Trois jours plus tard, j'avais un début de réponse et je pondais, dans la foulée, un refrain en anglais! Rise up! Reach for the sun...


Un refrain aux allures de vers d'oreille. Pas mal fière la mère! Un refrain délicieusement interprétée par mon amie Isabelle qui, en une seule take a assuréIsabelle qui a fait des merveilles. David a composé avec brio les premiers accords et la portion en français qu'il a justement interprété. Nos amis jamaïcains du soir, Dale et Dwight, ont composé la partie en patois local et mixé le tout!

Dale, l'ingénieur du son nous a concocté un super beat et, comme je lui ai demandé, il m'y a ajouté une touche de dud. Le résultat est la somme de nos talents conjugués sous la pleine lune jamaïcaine. Un autre moment qui restera longtemps gravé en ma mémoire.

À minuit, la toune était emballée et nos amis nous ramenait sagement à notre hôtel. Une super soirée à Port Antonio qui aura donné une cool toune. Certainement le meilleur souvenir de voyage à ramener en mes bagages...
 

Natural Mystic in Jamaica..

mardi, avril 28, 2015


Avec la fin de l'hiver, j'ai eu l'occasion de m'envoler pour un inspirant voyage de presse dans les Caraïbes. En voyage de presse, partager l'expérience via les réseaux sociaux, notamment Instagram fait partie du jeu. Ce faisant, je sais que les images paradisiaques feront naître quelques jalousies.

Hors, faire naitre la jalousie n'est pas du tout le but du jeu. Au contraire, le but du jeu est d'inspirer. En faisant rêver d'ailleurs, inspirer à voir plus loin que le bout de son nez. Plus loin que son quotidien.

Malheureusement, la jalousie est un sentiment humain répandu. Et plus on a de le misère en son quotidien, plus elle peut être violente. Ce qui est dommage en soi, puisque plus on a de la misère au quotidien, plus il est important de s'inspirer les idées noires.

Laisser la jalousie prendre la gouverne de ses émotions ne fait qu'empirer les idées sombres. Alors qu'en profiter pour prendre une bouffée d'inspiration peut les alléger. Selon moi, l'on a plus de chances de trouver des solutions pour traverser ses misères en s'allégeant l'esprit plutôt qu'en se le noircissant davantage...

Mon truc anti-jalousie

Il y a plusieurs années, en un processus d'équilibre humain, j'ai pris le parti d'étouffer toute jalousie intérieure. Quand, pour une raison ou une autre, je sens la jalousie m'envahir, je me force à me dire: "Un jour, ce sera mon tour" et je me le répète jusqu'à ce que l'émotion de jalousie se dissipe.

Je crois que la jalousie est un poison pour l'esprit. À quoi bon cultiver la jalousie quand on peut visualiser et être inspiré par le bonheur des autres? À quoi bon s'intoxiquer les idées quand on peut les élever?

De cette façon, je trouve la force d'être contente pour autrui. Un exercice difficile mais que je trouve essentiel à la santé mentale. Un exercice que j'apprends régulièrement à la Miss. La jalousie n'est pas tolérée en mes quartiers maternels.

Évidemment je reste humaine, j'envie encore, par ci par là, mais je refuse de jalouser. Je préfère inspirer et créer. M'inspirer des bonheurs d'autrui pour faire avancer en mes idées.

De plus, si on jalouse les bonheurs d'autrui alors ne faut-il aussi jalouser ses malheurs?

Remettre en perspective nos bulles numériques.

En notre ère numérique où le quotidien se partage en temps réel, il est mieux vu de partager ses bonheurs que ses malheurs. Ceci offre une image tronquée du quotidien (qui se partage à tout vent), une image à l'égale des corps photoshoppés des femmes dans les magazines. Une image irréaliste...

Ceci dit, partager ses angoisses et malheurs n'est pas la recette idéale pour bien faire coté réseaux sociaux. Du coup, il se génère par ce biais virtuel trop de réelle de jalousie. Car, force est d'admettre que la jalousie est beaucoup plus courante que l'empathie en nos sociétés modernes.

Étonnement, personne ne jalouse jamais les malheurs d'autrui. Hors à tout bonheur son malheur! Rares sont les gens qui vivent une vie remplie de bonheur sans jamais devoir traverser aucun malheur. Tout le monde se fait brasser par la vie, à sa façon. On a tous nos leçons de vie à apprendre. Cela fait aussi partie du jeu!

Ainsi, si j'ai le bonheur de ces voyages de presse qui me stimulent l'esprit, j'ai aussi à gérer un important malheur en ma face. Et depuis que j'en vis l'expérience, je réalise à quel point l'empathie est une denrée aussi rare que la jalousie est courante.

On aime guère se pencher sur le malheur des autres, ce n'est pas glamour. Alors que jalouser est si tendance. Tellement tendance que cela en devient presque une expression populaire. Est-ce qu'il n'y a pas des commentaires du type "Oh my god! Je suis trop jalouse!" qui veulent tout simplement dire: "Oh my god, c'est trop beau!"?

Je n'aime pas la jalousie. J'ai remarqué que plus je me sentais déprimée, plus elle avait tendance à se manifester. Mais à chaque fois qu'elle se manifeste, même si je suis en piètre état, je refuse de la laisser me posséder. Si je ne peux l'effacer du monde dans lequel je vis, je peux refuser de la cultiver.

Je peux choisir de regarder plus loin que le bout de mon nez. Je peux choisir de nourrir mes empathies. Et je peux choisir de m'inspirer du bonheur des autres pour me rappeler combien je peux créer mes propres bonheurs...


Jalousie, je te déteste!

mercredi, avril 22, 2015

Avec la fin de l'hiver, j'ai eu l'occasion de m'envoler pour un voyage de presse dans les Caraïbes. Je fignole présentement mon reportage qui sera prochainement en ligne du coté du Huffington Post Québec. 

Je suis allée explorer l'île Anguilla (en face de celle de Saint-Martin) à l'occasion du Moonsplash Festival et ce fut une excellente aventure!

Remplie de couleurs, de chaleur et de musique, ce fut une aventure qui a réveillé la rastagirl en ma peau, qui m'a permis de méditer sur une île déserte et qui m'a fait découvrir une île authentique et paradisiaque.

 En l'honneur du jour de la Terre, j'en profite pour partager ici quelques images capturées en ce petit coin de paradis terrestre.

En ce coin de Terre tropical où la vie a des allures de Paradis. En ce coin de Terre qui nous rappelle combien nous résidons sur une planète exceptionnelle. Et combien il est important de ne pas en gaspiller ou polluer ses richesses et d'en préserver les beautés naturelles...

Grandir à Anguilla, c'est se retrouver sur la plage de Sandy Ground après l'école...

L'île d'Anguilla possède 33 plages, toutes superbes, mais à les parcourir on apprend
à développer son sens critique de la plage tropicale. Ici celle de Rendez-Vous Bay...



Vue sur la plage du Rendez-Vous Bay depuis Dune Preserve,
le royaume reggae de Bankie Banks, roi du Moonsplash Festival



Les jardins de l’hôtel boutique Anacoana ont fait mon bonheur. 
J'ai adoré mon perdre le regard en ses lumières et couleurs.

Passer un après midi sur ce caillou calcaire recouvert de sable blanc (et de quelques palmiers)
nommé Sandy's Island fut un pur paradis! J'y ai médité en phase avec la beauté terrestre, 

un moment qui restera à jamais gravé en ma mémoire.

Un brin de paradis sur Terre...

mardi, juillet 15, 2014

De la Louisiane au Nouveau Brunswick en passant par le Festival d'été, les semaines ont défilé à vitesse grand V. Miss Soleil a fini avec brio une autre année de primaire. L'été est venu nous changer les idées en coin de lac. À nous la plage et les pique-niques sur sable chaud!

Bref, je n'ai pas blogué!

En juin, j'ai inspiré la Louisiane avec cœur. J'ai toujours voulu aller voir la Louisiane. Depuis aussi longtemps que je m'en souvienne. Et je n'ai pas été déçue! Aller faire un tour de bayou, explorer la culture cajun, naviguer les marécages, voir quelques alligators et se faire envouter par la Nouvelle Orléans.

Entraînée en un voyage de presse où chaque jour comptait pour trois, j'ai parcouru Lake Charles, Lafayette et la Nouvelle Orléans en un marathon d'activités et de saveurs. Quel caractère et quelles richesses humaines recèle la Louisiane!

J'ai aussi enquêté sur la présence du français. J'ai enrichi mes connaissances et je suis rentrée au Québec avec une nouvelle perspective de la francophonie américaine dans laquelle je baigne. Maintenant il ne me reste plus qu'à trier mes photos et à rédiger...


Revenue à temps pour fêter la St. Jean, j'ai bouclé un article techno avant de reprendre la route avec homme et enfant pour un reportage dans la baie de Fundy.

Nous y avons découvert une adorable ville à l'orée du Maine qui se révèle une excellente destination familiale. À suivre dans les prochaines semaines sur le Huffington Post Québec...


Du coup, j'ai pas mal raté le Festival d'été. Avec un pincement au cœur. Après tant d'années à le bloguer et lui donner de mon âme, difficile de ne pas en manquer l'énergie. Mais c'est aussi l'occasion de me ressourcer. De prendre une pause. Pour mieux l'apprécier l'été prochain....

Enfin pas tant raté que cela car j'ai quand même été voir Soundgarden sur les Plaines. Je m'en suis même prise plein les oreilles. Le son, incroyablement for,t m'a traversé le corps et a fait rejaillir les souvenirs de ce temps où j'avais 20 ans. Mes années grunge sont remontées à la surface de ma peau...

J'adore l’énergie de la ville de Québec durant le Festival. Et Miss Soleil n'envisage pas un été sans aller y faire un tour! Le Festival d'été fait définitivement partie du tissu de son enfance. Nous avons aussi attrapé La Centaurée sur la rue Cartier et fait un tour de la Place de la Famille...

En écoutant Jill Barber du coté de la place d'Youville, j'ai ressenti le même type de vibrations qu'en parcourant la Nouvelle Orléans. Tout comme j'avais ressenti des vibrations de Québec en me promenant dans le "French Quarter".

Si Québec n'a pas la passion musicale de la Nouvelle Orléans, elle en possède l'affection. Et si la Nouvelle Orléans n'a pas la passion francophone de Québec, elle en possède sûrement l'affection. Étrange parallèle qui me saute à l'esprit alors que la voix suave de Jill Barber enrobe la foule qui se met à danser joyeusement entre deux averses de pluie...­ 

De la Nouvelle Orléans à Québec en passant par la Baie de Fundy...