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mardi, juillet 15, 2014

De la Louisiane au Nouveau Brunswick en passant par le Festival d'été, les semaines ont défilé à vitesse grand V. Miss Soleil a fini avec brio une autre année de primaire. L'été est venu nous changer les idées en coin de lac. À nous la plage et les pique-niques sur sable chaud!

Bref, je n'ai pas blogué!

En juin, j'ai inspiré la Louisiane avec cœur. J'ai toujours voulu aller voir la Louisiane. Depuis aussi longtemps que je m'en souvienne. Et je n'ai pas été déçue! Aller faire un tour de bayou, explorer la culture cajun, naviguer les marécages, voir quelques alligators et se faire envouter par la Nouvelle Orléans.

Entraînée en un voyage de presse où chaque jour comptait pour trois, j'ai parcouru Lake Charles, Lafayette et la Nouvelle Orléans en un marathon d'activités et de saveurs. Quel caractère et quelles richesses humaines recèle la Louisiane!

J'ai aussi enquêté sur la présence du français. J'ai enrichi mes connaissances et je suis rentrée au Québec avec une nouvelle perspective de la francophonie américaine dans laquelle je baigne. Maintenant il ne me reste plus qu'à trier mes photos et à rédiger...


Revenue à temps pour fêter la St. Jean, j'ai bouclé un article techno avant de reprendre la route avec homme et enfant pour un reportage dans la baie de Fundy.

Nous y avons découvert une adorable ville à l'orée du Maine qui se révèle une excellente destination familiale. À suivre dans les prochaines semaines sur le Huffington Post Québec...


Du coup, j'ai pas mal raté le Festival d'été. Avec un pincement au cœur. Après tant d'années à le bloguer et lui donner de mon âme, difficile de ne pas en manquer l'énergie. Mais c'est aussi l'occasion de me ressourcer. De prendre une pause. Pour mieux l'apprécier l'été prochain....

Enfin pas tant raté que cela car j'ai quand même été voir Soundgarden sur les Plaines. Je m'en suis même prise plein les oreilles. Le son, incroyablement for,t m'a traversé le corps et a fait rejaillir les souvenirs de ce temps où j'avais 20 ans. Mes années grunge sont remontées à la surface de ma peau...

J'adore l’énergie de la ville de Québec durant le Festival. Et Miss Soleil n'envisage pas un été sans aller y faire un tour! Le Festival d'été fait définitivement partie du tissu de son enfance. Nous avons aussi attrapé La Centaurée sur la rue Cartier et fait un tour de la Place de la Famille...

En écoutant Jill Barber du coté de la place d'Youville, j'ai ressenti le même type de vibrations qu'en parcourant la Nouvelle Orléans. Tout comme j'avais ressenti des vibrations de Québec en me promenant dans le "French Quarter".

Si Québec n'a pas la passion musicale de la Nouvelle Orléans, elle en possède l'affection. Et si la Nouvelle Orléans n'a pas la passion francophone de Québec, elle en possède sûrement l'affection. Étrange parallèle qui me saute à l'esprit alors que la voix suave de Jill Barber enrobe la foule qui se met à danser joyeusement entre deux averses de pluie...­ 

De la Nouvelle Orléans à Québec en passant par la Baie de Fundy...

jeudi, février 13, 2014


Sur le sable rose de Horseshoe Bay Beach aux Bermudes...
C'est demain la Saint-Valentin et j'avoue rêver d'une nuit torride à l'hôtel avec mon homme.

Une nuit sans enfant où l'on ne serait plus parents, juste amants...

 Alors quitte à fantasmer un coup pourquoi ne pas se faire une petite liste d'hôtels à travers le monde où aller s'aimer en beauté?

À Paris,  l’hôtel le Bristol, situé rue du Faubourg-Saint-Honoré, est considéré comme l’un des plus prestigieux hôtels en France.

Cet ancien hôtel particulier construit en 1758 est un havre de luxe et volupté où vont se reposer les stars du monde entier. Doté d’un immense jardin et d’une piscine avec vue panoramique sur les toits parisiens et le Sacré-Cœur, c’est l’endroit rêvé pour filer le parfait amour.

Pour la confidence, mon ex (et premier amour) y fait un stage en notre folle jeunesse. Même s'il m'a brisé le cœur à Paris, en ce palace-ci, je n'aurais aucune peine à l'effacer de ma mémoire pour le plaisir d'y passer une chaude nuit avec celui qui l'a remplacé en ma vie.

Comment ne pas penser Venise lorsque l’on pense romance? Et, quitte à faire, autant choisir un hôtel où l’on peut accoster à la réception en gondole! L'hôtel Boscolo Venezia est situé non loin de la fameuse place St-Marc et offre une superbe ambiance vénitienne avec une façade historique et un jardin secret (le seul de Venise). De plus il propose de supers forfaits de Saint-Valentin avec une entrée gratuite au Spa et un dîner aux chandelles (sans oublier les chocolats, les fleurs et le vin dans la chambre).

Partons ensuite dans la célèbre baie d'Ha Long, située au nord du Vietnam dans le golfe du Tonkin, embarquons dans l’un des trois bateaux traditionnels Huong Hai Junks pour une croisière qui nous donnera l’occasion de nous en mettre plein la vue tandis que le soleil se couchera sur l’une des plus spectaculaires baies au monde.

Puis allons faire battre nos cœurs à New-York.  Histoire de bien profiter de ses charmes urbains et de son énergie sans pareille. Et quitte à croquer à pleine dents dans la grosse pomme, profitons-en pour aller s’aimer à New-York tout en admirant son iconique "skyline" du haut de l’une des spacieuses chambres de l’hôtel One UN. Pour en avoir expérimenté la vue en personne, je peux affirmer qu'elle est exceptionnelle!

Répondons ensuite à l'appel des Bermudes. À seulement deux heures d’avion de New-York, cette petite île aux plages de sable rose offre une atmosphère idéale pour faire vibrer l’amour en nos cœurs (et nos corps). Entre la gentillesse de sa population locale, ses eaux turquoises et ses paysages d’une beauté à couper le souffle, les amoureux batifoleront avec bonheur dans l’une des chambres de l’hôtel Tucker’s Point, niché en pleine nature.

Pour la petite anecdote, la dernière fois où j’y suis allée, malheureusement seule, j’ai pu entendre clairement un couple prendre son pied tandis que j’admirais la vue de mon balcon. Il y avait définitivement de l'amour dans l'air ce soir là!

Vue du balcon au Tucker's Point où j'ai eu l'occasion d'entendre des tourtereaux en pleine action...
Revenons au bercail pour prendre la direction de Québec et du château Frontenac. Au cœur du vieux Québec, avec une vue imprenable sur les glaces du fleuve St-Laurent, comment ne pas sentir battre la romance en son cœur? À noter que cette année l’hôtel fait l’objet de rénovations majeures mais une fois remis à neuf, nul doute que ce sera de nouveau un havre de paix pour tous les amoureux.

Et pour finir, qui n’a jamais rêvé d’aller voir les îles Fiji? En ce qui me concerne, j’en rêve souvent. Mais si je devais vraiment aller au bout de ce rêve alors je voudrais dormir en cet incroyable hôtel sous-marin en construction. Pour quelques dizaines de milliers de dollars d’heureux chanceux pourront bientôt profiter d’un forfait unique comprenant quatre nuits en bungalow sur plage et deux nuits sous l'eau (en plus d’expéditions en sous-marin). Et même si cet hôtel n’est pas encore fonctionnel, plus de 150 000 personnes se sont déjà inscrites dans l’espoir d’y réserver leur place. À noter qu’il n’y aura que 7200 réservations par année.

Ah! Qu'il fait bon rêver en couleurs! Et vous quel serait votre hôtel fantasmé, n'importe où dans le monde, pour une torride nuit en amoureux?

Fantasmes de St-Valentin...

jeudi, décembre 05, 2013

J'ai passé la dernière longue fin de semaine du Thanksgiving américain aux Bermudes.

En mode voyage de presse, j'ai vécu les Bermudes à l'heure New-Yorkaise. Une expérience vivifiante qui m'a rappelée au meilleur de moi-même.

Durant ces cinq jours perdus au au milieu de l’océan Atlantique, j'ai eu le bonheur de retrouver des morceaux de moi-même... et de les recoller à leur place. Je reviens donc plus complète que je ne suis partie.

 Revenir plus entier que l'on est parti. C'est là où se trouve la source de cette envie de voyager que je cultive en mon sang.

C'était la première fois depuis que je suis maman que je pars si longtemps. Quatre nuits. Cinq jours vous dira Miss Soleil. Et cela m'a pris quelques trente-six heures pour en comprendre toute l'importance...

Être moi-même, juste moi moi-même, des jours durant, sans m'occuper de personne d'autre. Sans être maman. J'en avais oublié la sensation interne. Ce fut presque une surprise de la revoir. J'en ai donc profité pour l'absorber en ma peau et la célébrer en mon cœur. Cinq jours à être femme. Complètement femme. Cinq jours à travailler concrètement la meilleure pige que je puisse imaginer.

Et j'ai travaillé comme une folle, sans m'arrêter, avec une passion débordante qui m'a valu le privilège de me trouver des amis en chemin. Je suis partie avec la mission de capturer des morceaux d'âme des Bermudes et je pense bien avoir réussi. Mission accomplie.

Maintenant embarque la dernière étape du contrat. Après avoir fini de trier mes milliers de photos, composer, rédiger, envoyer le tout au Huffington Post Québec et puis lâcher prise en prenant une bonne respiration. Et croiser les doigts pour que le résultat roule bien là-bas. Pour mieux macérer une nouvelle envie de partir ailleurs (avec ou sans famille)...

Et pour se donner l'eau à bouche, pourquoi ne pas aller faire un tour dans les rues de St. George en ma compagnie mobile?

Demain j'attaque les photos prise avec mon Reflex. Aujourd'hui je boucle le triage de celles prises avec deux téléphones mobiles sous Android (Nexus et LG)  et je compose cette ballade dans les rues de cette petite ville historique (inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO) qui s'est révélée mon coup de cœur sur l'île...



Revenir des Bermudes...

mardi, septembre 10, 2013

72 heures en Alberta... 
 

Extrait: "Cet été, j’ai été invitée à découvrir ma cowgirl intérieure. Sans hésitation, j’ai pris l’avion pour l’Alberta, ravie d’embarquer en ma première expédition à l’Ouest. L’aventure de 72 heures consistait à découvrir ce coin de pays au volant de la toute nouvelle GMC Sierra. À moi les grands espaces! 

Je survole le Canada les yeux scotchés au hublot. D’abord subjuguée par l’immensité des grands lacs qui me font penser à une mer intérieure puis hypnotisée par la platitude quadrillée des plaines qui dessinent un patchwork géant de vert et de jaune. Celui-ci  semble se dérouler à l’infini. Impossible de m’en détacher le regard.  

Je débarque à Calgary avec une nouvelle perception de ce pays qui est le mien. Prête à prendre la route en compagnie de mon homme. On se prépare à aller camper sur un Ranch aux pieds des Rocheuses. L’occasion d’aller rouler sur la route 22, la fameuse « Cowboy trail »  qui longe les contreforts des Rocheuses. (..)" La suite d'ici quelques jours du coté du Huffington Post Québec.


 

J'ai aussi profité de ce voyage éclair à l'Ouest pour apprivoiser l'App Story Maker sur Blackberry Q10. Si je ne suis pas transcendée par les applications Blackberry en général je dois dire que celle-ci me plait bien. Elle permet de créer facilement des montages photos et vidéos. Pour la peine, j'en parlerai davantage du coté de Branchez-Vous.com la semaine prochaine....

Sur le blogue Unique, Marie Julie Gagnon me passe sous le grill de ses curiosités. Et je poursuis ma semaine en titillant mes idées vadrouilleuses pour bloguer du coté de Yulair. En attendant le prochain voyage à inspirer...

Sur le même thème: Série d'articles voyage autour de la Floride / Prendre le large de la côte du New Jersey.... / Sept plages paradisiaques où s'évader les idées...

Voyages et compagnie...

lundi, juillet 01, 2013


Je reviens d'un voyage de presse de quelques jours sur la côte du New Jersey et le temps au Québec décide de se payer notre tête. Alors que j'ai grillé à Cape May et Ocean City, je retrouve l'automne au Québec avec de la pluie par douze degrés! Flabergastée je suis par la fureur de la pluie et la froidure de ces vents....

Heureusement, travailler sur les photos de mon article à venir du coté du Huffington Post m'éclaire les idées. Avec cette liste musicale comme ambiance de fond, je réalise que que c'est un temps idéal pour se concentrer et s’imprégner de photos ensoleillées. Voir le verre à moitié plein plutôt qu'à moitié vide est toujours meilleur pour le moral!

D'ailleurs au New-Jersey, les résidents font preuve d'une belle ténacité et se révèlent plus forts que la tempête! Les ravages de Sandy sur sa côte ne sont plus guère visibles. Particulièrement dans le Sud, moins touché par l'ouragan, où je suis allée vadrouiller (sans compter un gros trois heures de libre à Manhattan)...


Sur le coup lorsque l'on m'a proposé ce voyage de presse "on the Jersey Shore", je n'ai pu m'empêcher de penser à Vinny, Snooki et Sandy! Du show concon de télévision à l'ouragan violent, il n'y avait qu'un seul pas en mon esprit.

Au retour de ce voyage de presse express, il me vient maintenant bien plus à l'esprit lorsque je pense "Jersey Shore". Taffy, Boardwalk, Kitsch, dauphins, Chardonnay, soleil et humeurs victoriennes...


Passée en coup de vent à Ocean City, je réalise combien j'ai craqué pour Cape May en concoctant ma galerie photos. Ce petit village au bout de la côte du New Jersey exulte une atmosphère à part qui m'a profondément séduite.

En plus de posséder la plus forte concentration de maisons victoriennes au pays, Cape May n'accepte aucune franchise commerciale de type Starbucks, Subway ou 7-eleven. Une exception qui fait toute la différence....


Ma corde victorienne a joyeusement vibré et j'ai adoré l'ambiance de cette petite île perdue au bout de la pointe du New Jersey. Nichée entre l’océan et la Baie du Delaware, Cape May déborde de charme...

Mais le plus surprenant a certainement été ces dauphins par dizaines que l'on a croisé lors d'une ballade en bateau! Jamais je n'avais vu autant de dauphins sauvages. D'après le guide, on pouvait retrouver plusieurs générations dans plusieurs de ce groupes qui batifolaient en bordure de la côte.

Et qui sait combien les dauphins aiment faire l'amour juste pour le plaisir (plutôt que pour l'acte de se reproduire)? En fait on en a tellement vu qu'on a même pu assister à quelques ébats amoureux.

Le tout enrobé d'air marin et de soleil éclatant. De quoi se sentir au nirvana quelques minutes durant...

On the Jersey Shore...

mardi, mai 07, 2013



En une vague de chaleur, la nature s'emballe. C'est le printemps qui se la joue été!

Jour après jour poussent les feuilles. Ah! Que ces jours là, je rêve d'avoir l'oreille assez sensible pour les entendre. 

Vendredi dernier, le lac a calé. Et entre dimanche et lundi, les feuilles ont éclos. Le mercure tape les 28 degrés et l'on fugue à l'eau glacée...

Je termine mon excellent contrat de voyage pour le Huffington Post Québec. Contente d'arriver au bout mais avec un petit pincement au cœur. La roadie en mon sang veut d'autres aventures!

À peine fini de rédiger que l'envie de repartir en vadrouille me titille.. 

Bref, ce reportage voyage #roadtrip comportera six articles (avec "roman-photo" intégré). Le tout sera composé de centaines de photos et de dizaines de milliers de mots. Je me suis donnée à la mesure de ces inspirations récoltées au fil de la route. Et les inspirations étaient définitivement au rendez-vous! 

J'ai adoré mettre le tout mettre en mots et images et j'espère que ceux qui iront y jeter un oeil auront autant de plaisir que moi. L'article de Key-West est sorti en ligne lundi dernier. J'ai déjà mis en boite le dernier qui boucle la boucle à Orlando et cette semaine je termine celui qui nous fait voyager sur la côte du Golfe du Mexique.

Pour ce faire, je commence par trier parmi mes 2000 photos de la côte Ouest afin d'organiser la galerie photo de l'article. Je retrouve une photo qui me rappelle l'une de ces anecdotes qui font partie de la texture de cet excellent road-trip. L'occasion d'en partager une petite brève!

Sur la côte Ouest de la Floride, je m'attendais à plonger dans un monde de coquillages et je n'ai pas été déçue. Ainsi, à Marco Island, j'ai fait plus ample connaissance avec un strombe combattant (Fighting conch of Florida). Une expérience aussi palpitante qu'éducative...


Brève de coquillage… (Marco Island)

Tsé, la fille qui ramasse un coquillage, un jour, sur la plage, en se disant qu'il est bien beau. Et qui le met dans sa poche de veste sans plus y penser.

Une heure plus tard, dans le lobby de l’hôtel, elle remet sa veste et sent une vibration dans sa poche. Elle se dit que c'est juste le téléphone qui vibre quelques nouvelles. Rien d'urgent sous les palmiers. 

Elle tâte sa poche sans y trouver le téléphone. Le téléphone est sage dans son sac. Ne plus y penser. Cinq minutes plus tard de nouvelles vibrations se font sentir. Intriguée mais fatiguée elle n’y fait toujours pas trop attention. Elle papote avec sa puce qui bavarde à gogo. Mais la vibration continue de plus belle!

Elle regarde dans sa poche et c’est alors qu’elle y voit une étrange créature. Elle pousse un cri, fait un saut et enleve sa veste en un coup de bras. Aaaaaaaahhhh! Elle réalise finalement que le coquillage ramassé est vivant et voudrait bien s'échapper!


Osciller trois secondes entre le rire et la panique. Reprendre ses esprits. Aller remettre à la mer le coquillage qui se débat d'épouvante. Aventure quand tu nous tiens! 

Le lancer dans les vagues qui se brisent sur le sable blanc. Baisser les yeux et voir le même coquillage, presque aussi parfait que l'autre. Sourire. Le ramasser et le mettre dans sa poche. Tout en s'assurant bien que personne n'y vit...

Alors que courent les jours...

mercredi, avril 24, 2013


Toujours en mode action/rédaction et composition de galeries photos. Je vois venir le bout de mon reportage voyage en Floride. Chaque article possède une galerie photos que j'adore composer...

L'idée étant de ne pas faire une simple galerie photo mais plutôt un roman-photo de voyage! Le format s'y prêtant bien, je me suis lancée dans l'aventure sans trop réaliser qu'au final j'écrirais trois fois plus dans chaque galerie photo que dans l'article principal. Mais je suis contente du résultat. L'occasion parfaite de conjuguer photos et mots...

Alors si vous allez lire les différents articles de ce reportage qui se nourrit des aventures de notre dernier road-trip, ne manquez pas la galerie photo! J'y ai travaillé fort. Et n'hésitez pas à partager si vous en appréciez le contenu.

"L’avantage du road-trip, c’est la liberté qu’il procure. Une liberté qui libère des contraintes quotidiennes. Au fil des kilomètres que l’on avale, on laisse derrière soi soucis et obligations…"

La suite sur le Huffington Post Québec:  «Road-Trip» en Floride: Sexy Miami Beach (PHOTOS)

Du coté du Huff...

lundi, mars 25, 2013


8000 kilomètres de road-trip américain séparent ces deux photos. Même bancs de neige. Différente énergie. Rapporter de voyage une richesse intérieure qui s'incorpore à ce quotidien que je retrouve avec un petit pincement de coeur...

Miss Soleil savoure le bonheur de se retrouvez chez soi et la douceur du français à ses oreilles. Bonheurs d'enfance qui ramènent à l'essentiel.

Sa joie de savourer le français qui coule en son sang me remplit de fierté. Elle s'amuse de ses automatismes anglos attrapés en cours de route. Elle me dit: "Maman j'ai toujours envie de dire "hi!" mais cela fait du bien de retrouver le français! C'est bon de se retrouver chez soi et de parler français!".

Ce qui me rappelle les sens à cette tribu linguistique de français américains dont je fais partie. Déballer les bagages, bouffées de voyage qui s'éparpillent. Déballer ces petits rien qui immortalisent l'aventure en la mémoire familiale...
En collaboration avec Chevrolet et le Huffington Post Québec, je suis ainsi allée vadrouiller la Floride (avec homme au volant et enfant sage). Chevauchant les 182 chevaux d'une belle Equinox, j'ai récolté toutes sortes d'inspirations à compiler en une série d'articles à venir dans la section Voyage du Huffington Post Québec...

Partis en trio de roadies le 26 février de Québec, l'on s'est aisément transportés en un voyage de presse intense qui nous a fait parcourir la Floride de long en large. Comme des nomades. J'y ai capté des centaines d'essences différentes. L'on y a rencontré plein de gens intéressants et l'on a eu la chance de vivre d'excellentes aventures!

Durant les premiers jours du voyage, prise dans cette folie du rythme de fou qui nous emporte la vie, j'ai pondu un premier article d’introduction du road-trip.

Je travaille maintenant à la suite. Au calme. Sédentaire. Comme un moine cloitré qui médite. Tout en étant excitée comme une puce tellement j'ai d'idées qui me travaillent la cervelle en ébullition.

Et si dans la foulée de ces articles à venir vous vient l'envie de commenter ou partager, n'hésitez pas! Les partages et les commentaires numériques sont un peu le "tip" du cyberpigiste. À leur manière ces marques de vie font aussi partie du salaire virtuel...

Assise en mon bureau virtuel, je contemple la pile de dossiers invisibles que j'ai empilé en mon crâne durant ce mois de road-trip inoubliable. Impossible d'oublier un excellent road-trip. Avec la route qui défile, les kilomètres que l'on avale, une machine à tatouer invisible grave le voyage dans les neurones.


En mes inspirations stimulées je regarde ces piles invisibles qui semble monter jusqu'au plafond. Enfin ce qui est bien avec les dossiers invisibles, c'est qu'ils ne font jamais d'ombre au soleil qui inonde mon bureau de verre...


Durant ce voyage, j'ai utilisé différents réseaux sociaux, Instagram, Twitter, Facebook, Flickr comme carnets de notes de voyage (en plus de mes notes papiers et photos de Reflex).

En bonne geekette mobile, j'ai déposé, ici et là, plein de petits cailloux avec l'intention de me transformer en petit Poucet à mon retour. Et voici le retour.

 Alors je commence la chasse de ces petits cailloux qui vont me ramener au soleil et me permettre d'affronter cette forêt de dossiers invisibles, sans peur, pour y tracer des sillons d'écriture...

Partir pour mieux revenir...

vendredi, août 17, 2012

De retour d'une joyeuse escapade à Halifax...

Un bon millier de kilomètres en une semaine fait toujours du bien au moral!

Et ce ne sont pas n'importe quels kilomètres que nous venons d'avaler en compagnie de Marie-Julie, Marci et nos rejetons respectifs!

Ce sont des kilomètres qui se déroulent sur rails. Des kilomètres de rails qui nous emportent vers l’Atlantique, là-bas, tout au bout, à l'Est, vers le deuxième plus gros port naturel au monde!

Invitées par Via-Rail à expérimenter le trajet Océan de sa ligne de chemin de fer, nous avons avalé ces kilomètres de rails avec gourmandise. De jour comme de nuit. Nous en avons même profité pour expérimenter la cabine sur rails, les couchettes superposées, la voiture dôme et les repas qui tanguent. Et je peux tout de suite dire que les puces ont tout simplement a.d.o.r.é!

 

Halifax en Nouvelle Écosse. Une toute petite ville sur un grand port. Quelques fantômes du Titanic, un zeste de pirate et une ambiance chaleureuse. Ceci et cela donnent un endroit où il semble bon vivre...

Après avoir été énormément déçue par St-John durant un roadtrip au Nouveau Brunswick, je ne m'attendais à rien d'Halifax. Une bonne façon pour ne pas être déçue de nouveau! Et puis, ensuite, lorsque charme il y a, alors celui opère encore mieux. Et charme il y avait...

Mais 1200 kilomètres de rails en une semaine, cela vous fatigue quand même une vieille mère! Aussi avant que ne coulent les mots, les sensations, réflexions et anecdotes, les images s'inscrivent dans l'air numérique de ce sympathique voyage...

Puces sur rails...

jeudi, avril 19, 2012

De la difficulté de revenir...

Revenue au lac depuis deux semaines, je peine à reprendre le fil de ces mots que je cultive en ce coin de Toile.

Revenue avec le printemps encore timide, je m'étire en sa compagnie...

C'est que lorsque l'on vit de l'extraordinaire durant un certain temps l'ordinaire retrouvé est d'un coup bien fade.

En 8000 kilomètres, l'aventurière en mon sang a repris les brides pour profiter au maximum de ce voyage américain. Même la pirate a repris vie au bout de la US1!

La nomade est revenue à la vie. De retour en son quotidien, elle a de la difficulté à lâcher prise...

Partir est facile, revenir l'est moins. Cette pige si cool a transformé le travail en plaisir. Délicieuse sensation. Un voyage où la conciliation travail famille était à son meilleur. Un voyage où les palmiers étaient de la fête.

En quelques jours, l'homme s'est adapté au rythme effréné du voyage. Il a vite réalisé la frontière entre le voyage de presse et les vacances. Il a accepté le rythme que cela impose. Et il a si bien fait cela que je le ramènerais avec moi sans aucune hésitation!

Miss Soleil a juste eu besoin de profiter. Stimulée, fatiguée, dépaysée, la puce a vécu l'aventure avec joie. Il faut dire que c'est une petite roadie hors pair qui se plaint à peine des longues heures de route qui nous font parcourir la Floride.

Au cœur du voyage, elle s'exclame: " Maman, on fait tellement de choses que j'ai plus le temps de penser à faire pipi!".

Je souris. Mission maternelle accomplie.

En voyage, l'on vit des moments d'exceptions. Ces moments soudent la famille que nous construisons, année après année...

Ces moments cimentent les failles causées par les différents obstacles de la vie. Routines, ennuis de santé, soucis en tout genre..

En fait, ce voyage fut si merveilleux que revenir est douloureux...

D'autant plus que la Miss a attrapé une gastro deux jours après avoir repris l'école. Bon retour à la maison les parents!

En rentrant, je reprends mes piges technos tout en continuant d'écrire sur le voyage.

Mon corps est revenu mais ma tête, pas tout à fait. Je me replonge dans ces milliers de photos et je range soigneusement les souvenirs en mon sang.

J'en profite pour apprécier les bienfaits de l'aventure en ma peau. Je prends le temps de digérer toutes ces sensations, de les insérer en mon âme et conscience.

J'adore prendre la route. Avaler les kilomètres et voir défiler les paysages. Absorber l'inconnu qui nous emmène là où nous porte l'aventure...

Mon fantasme ultime serait de prendre la route pour 3 à 6 mois, traverser l'Amérique de long en large et d'écrire au fil des rencontres, des inspirations, des réalisations.

Je n'ai pas le pied marin mais j'ai définitivement l'âme d'une roadie!

I'm a beatnick at heart! Loving the wide open spaces and the poetry that comes from the road...

Heureusement que le printemps fait son œuvre de renaissance pour m'aider à revenir. Il aide à conjurer cette nostalgie qui m'évade. L'appel de la route reste ancré dans mes idées. À quand la prochaine aventure?

Mais avant de penser à repartir, il me faut habiter de nouveau le quotidien. Mon quotidien. Celui qui fait pousser toutes ces graines que l'on a planté en notre terreau nordique. Graines de couple, graines parentales, graines d'enfance, graines d'amitié, etc.

Entre deux sapins, quelques bourgeons et un lac calé, la vie reprend son cours. Et je reprends la plume...

De la difficulté de revenir...

dimanche, mars 11, 2012

Prendre la route...


La semaine dernière, en faisant ma marche quotidienne, je rencontre la fée Chevrolet sur le bord du chemin. Elle me fait signe de venir lui parler. J'hésite un peu mais sa beauté m’interpelle. Je m'avance vers elle.

Vêtue d'une longue robe signée par un logo facilement identifiable, elle me sourit. Une sorte de baguette de bois à la main, elle me fait signe de la rejoindre. Je m'approche. Sans dire un mot de plus, elle lève sa baguette dans le soleil et pouf! Apparait alors une Chevrolet Orlando toute neuve devant moi! Elle me regarde avec des yeux pétillants d’espièglerie et me dit:

- Oups, je voulais le modèle blanc et c'est le gris que j'ai capté. Il va encore falloir que j'affine ma formule! Bon tant pis! Prends ce carrosse et rentre au château avec ta famille. Mickey et Minnie t'attendent dans 4 jours, surtout ne sois pas en retard!

À peine est-ce que j'ai le temps de fermer ma bouche bée qu'elle disparait en une vapeur mystérieuse.

Je réalise alors que j'ai la clé de la voiture dans la main. J'imagine donc que je n'ai plus qu'à obéir! On ne tergiverse pas avec une fée! Et on ne fait certainement pas attendre Mickey...

On the road again...

Bon okay, ça c'est la version enchantée que l'on retrouve dans les livres. En réalité, je travaille sur un projet de voyage de presse depuis l'automne dernier et maintenant que je suis sur le départ, je peux enfin en parler!

Au réel, tout n'a pas été si simple. Il faut ajouter à la recette magique des heures de travail, de la sueur mentale et une bonne dose de stress. Mais bon, tant que s'alignent les étoiles, c'est tout ce qui compte non?

Et s'il y a une job de rêve à mes sens, c'est bien celle que je vais vivre dans les prochaines semaines...

Nous voici donc prêt pour un road-trip de quelques 7000 kilomètres qui nous fera parcourir la Floride de la côte Est à la côte Ouest. Des bouffées de Kerouac me montent à la tête. Après l'obscur tunnel que j'ai traversé l'hiver dernier, la lumière est aveuglante.

Et puis, sous la tristesse des douleurs traversées, il y a cette joie qui monte, la joie de prendre la route, la joie de prendre le large...

Depuis que je suis devenue sédentaire, enracinée en mon village de lac pour y fonder une famille, la nomade en mon sang a le vague à l'âme.

Maintenant que la famille est fondée, la maison presque rénovée, la nomade en ma peau réclame de l'air, et des palmiers, et de l'aventure! Aussi celle-ci est extatique à l'idée de partir...

La professionnelle en ma peau est pas mal plus stressée que la nomade en mon sang, celle-ci sait que c'est avant tout un voyage de presse et que ce n'est pas des vacances! Mais c'est certainement la job de ses rêves alors elle est aussi bienheureuse...

Avec ce voyage, je prends des vacances du portail techno où je travaille pour faire une excursion du coté du portail voyage.

Mais on n'enlève pas la geekette de la princesse! Mon carrosse est doté d'un wifi. Ainsi c'est reparti pour un autre road-trip connecté!

Je ne sais pas si j'aurais beaucoup de temps pour nourrir ce coin de blogue perso que j'affectionne. Un blogue presque préhistorique qui fêtera ses 9 ans en avril prochain.

Alors en attendant, si cela vous dit de venir road-tripper avec nous, voici quelques coins numériques où nous retrouver: Twitter, Flickr, Instagram, Tumblr et le blogue voyage de Sympatico.ca...

Prendre la route...

lundi, octobre 24, 2011

Alors que les jours filent, je brouillonne des textes tout en essayant de discipliner mes idées libres. J'écris beaucoup pour le travail et définitivement pas assez pour moi. Alors pour commencer, j'attaque les plus vieux brouillons en premier...

Une journée de septembre à DisneyWorld

Aller à Disneyworld était l'un de mes rêves de petite fille. 

Pourtant après plus de 13 000 jours de vie, j'avais presque oublié que c'était le cas!

En devenant Maman, emmener ma fille à Disneyworld est pourtant devenu un rêve récurrent. 

Surtout lorsque M'zelle Soleil a aussi commencé à cultiver le rêve en regardant des émissions de Disney...

L'occasion d'aller passer deux jours à Orlando et de découvrir Disneyworld avec homme et enfant était quelque chose à ne manquer pour rien au monde. Comme un rêve qui s'éveille d'un grand sommeil...

J'ai eu la confirmation du voyage quelques jours avant de me retrouver à l'hôpital pour une histoire d'ovaire tordu. Dieu merci, le timing était bon. Si je passais au travers du cauchemar, le rêve se concrétiserait. Dire que je me suis accrochée au rêve pour traverser le cauchemar est peu dire...

Arrive enfin le jour où l'on atterrit à Orlando. Tout d'abord la chaleur, bénite. Puis les palmiers, oh joie! La Nordique que je suis était au paradis. Et au paradis, ne sommes-nous pas toutes des princesses?

Des sourires chaleureux nous accueillent. Nous faisons connaissance avec Eddie et Lisa. Lisa est canadienne, elle fait partie des organisateurs de ce voyage de presse à saveur automobile. Eddie est local, il travaille pour VisitOrlando qui est associé au road-trip Chevrolet Orlando.

Un trajet d'une vingtaine de minutes à bord d'une confortable fourgonnette. L'on en profite pour faire connaissance avec nos compères de voyage. Un grille qui s'ouvre sur une rue bordée d'énormes maisons à l'américaine...

Ma citrouille s'est transformée en carrosse et ma maison est un château! Mon tacot est une blanche Chevrolet qui scintille au soleil et la villa est somptueuse. La transformation en princesses a débuté. La maison possède 7 chambres, 4 masters, 6 salles de bains et une piscine privée. 

Je sens la princesse en mon sang s'étirer les idées. M'zelle Soleil est excitée comme une puce. L'homme sourit à pleine dents. Un saut dans la piscine et le bonheur est complet.

Mais l'on est pas là pour se prélasser! Vite, il faut se préparer pour le souper de groupe à Disney Downtown. En convoi sur roues, l'on suit le guide. C'est alors que l'on commence à réaliser que Disneyworld est une ville...

Juan et ma pomme sommes complètement éberlués. Je savais que Disneyworld était immense mais je ne me doutais pas que c'est une ville. Éberluée je suis! Ce ne sont pas des routes mais bien des autoroutes qui en font circuler le sang dans les artères...

Disneyworld est définitivement un monde à part. Comme une ville à saveur d'irréel qui semble ouvrir une autre dimension où se glisser. Sans que je ne m'en rende compte la petite fille enfouie au passé commence à se réveiller...

Une première visite nocturne nous fait découvrir Disney Downton. Ce centre ville de restaurants et boutiques est ouvert à tous. Pas besoin d'avoir un billet pour entrer. Déjà l'on sent la magie Disney à l'oeuvre. Mickey est partout. Et le restaurant où l'on mange est surréaliste à l'os.

Nous sommes au T-Rex, un immense restaurant peuplé de dinosaures qui s'animent lorsque les météorites au plafond évoquent leur extinction. C'est bruyant, intense, démesuré. Impossible de ne pas être sur-stimulé en mangeant là! Les jeunes enfants ne sont guère rassurés. L'expérience est malgré tout étonnante. 

Entre deux rugissements préhistoriques, c'est aussi l'occasion de rencontrer le groupe. Nous sommes une demi douzaine de familles et trois francophones. Mes consoeurs sont deux mamans que je côtoie plus souvent sur le Web qu'au réel et c'est le fun de papoter pendant que nos hommes font connaissance...

Une fois le souper terminé, l'on se ballade dans les rues qui nous rappelle à l'enfance. Juan s'émerveille des énormes constructions de Lego, et l'on se perd dans un royaume de princesses qui fait pétiller de joie M'zelle Soleil.


Je serais bien allée faire un tour de Planet Hollywood ou The House of Blues mais le temps presse. L'on part avec les feux d'artifices qui illuminent la nuit. L'on se perd à peine pour retrouver la villa, on a pas encore adopté le système de navigation intégré à l'auto! 

Encore une fois réaliser que Disneyworld est une ville! La magie commence à opérer. M'zelle Soleil est épuisée. Elle somnole sur le chemin du retour et l'on a plus qu'à la déposer dans son lit pour aller se baigner avant d'aller se coucher. 

Il faudra se lever tôt le lendemain matin. Le rendez-vous de groupe est à 8:30 sur la rue. Mais que l'eau est douce dans la nuit chaude. L'on se couche quand même avant minuit. Le lit est divin. L'on s'endort le sourire au lèvres. Même pas besoin de rêver puisque le réel est un rêve. 

Le réveil sonne et M'zelle Soleil se lève la première. Elle est si contente d'être là, en cette superbe maison qu'elle nous prépare nos céréales sur la table déjà mise! L'on est réveillé et le rêve continue. L'on suit le programme d'arrivée avec le groupe qui nous accompagne. L'on retrouve avec plaisir Eddie, notre guide local. 

Se retrouver entre bonnes mains pour mieux comprendre Disneyworld

L'on pose la voiture dans un gargantuesque parking. Se rappeler qu'il s'appelle Pluto 11 et prendre la navette jusqu'à l'entrée de Disney-World. Là où des billets nous attendent. La plupart des familles ne désirent pas de guide. Eddie propose de rester avec nous et l'on approuve. 

Personnellement, j'adore rencontrer les locaux quand je voyage et parcourir Disneyworld avec lui ne peut que nous faire gagner du temps. De plus, il est mignon comme un coeur et vraiment sympathique.

M'zelle Soleil est la reine du jour. Cette journée est pour elle. Mon coeur de maman est comblée. Plus rien ne compte que l'instant présent. Petit à petit, une petite fille en mon sang se rappelle à mes sens. Et je me souviens...


J'imagine que l'on peut voir Disneyworld de plusieurs façons, il y a celle de l'adulte blasé qui ne voit que les décors en carton pâte et la commercialisation à gogo. Il y a le parent qui accroche la magie dans les yeux de son enfant et se fait entrainer dedans. Et il y a le regard de l'enfant, pur et émerveillé qui pénètre un monde à part où les rêves sont réalités.

Je décide de faire taire l'adulte blasé pour ne voir que la magie dans les yeux de Miss Soleil mais ce que je n'avais pas prévu c'est combien j'allais pouvoir retrouver mon regard d'enfant et la douceur qui l'accompagne...

Le château de Cendrillon, même si subtilement décevant à mes yeux d'adulte réveille la petite fille devenu femme. Comme si l'image réelle du château avait appuyé sur un bouton intérieur qui ouvre une porte cachée. Le château m'attire comme un aimant. En chemin, je demande à M'zelle Soleil qui ne parle que princesses si elle veut aller en voir une.

Elle s'arrête net, me regarde droit dans les yeux et me dit sur un ton presque outrée:

- Mais maman, je ne peux pas aller voir une princesse habillée comme ça! Faut que je sois en princesse pour voir les princesses!

Voyons la mère, c'est une évidence! ajoute une petite voix espiègle dans ma tête. 

Et aujourd'hui M'zelle Soleil est à l'honneur alors nous nous dirigeons tout droit au salon de beauté pour princesses en herbe à l'intérieur du château...

Eddie que l'on a perdu en chemin nous y rejoint. Pendant que la puce se transforme en princesse, l'on papote et il nous apprend plein de choses intéressantes. Eddie est d'origine puerto-ricaine et vit depuis 5 ans à Orlando. Dans la foulée, j'apprends que Puerto-Rico est fait partie des États-Unis et qu'il a ainsi pu immigrer avec facilité. 

Avant d'être aux relations publiques de VisitOrlando, il a travaillé deux ans à Disneyworld. Il en garde un doux souvenirs qui me fascine. Disneyworld est définitivement plus qu'un décor de carton pâte, c'est réellement un endroit qui cultive le rêve.

Et un rêve cultivé par 64 000 employés ne peut que se réaliser! Je suis autant abasourdie par la taille de l'endroit que par le nombre de ses employés. Quand je disais que c'était une ville!


Pendant que l'on discute, M'zelle Soleil se transforme en Aurore (alias la Belle au bois dormant)

La dame qui la coiffe lui parle en espagnol avant de réaliser qu'elle ne parle que français. La puce n'en a cure, tout ce qui compte c'est que princesse elle devient. 

Sage comme une image, elle absorbe la transformation avec un bonheur qui fait exploser mon coeur de maman...

Et c'est là que la petite fille émerge de son coma et se rappelle. Disneyworld! On est à Disneyworld! 

D'un coup, mon regard d'enfant reprend vie. Me voilà tout aussi transformée que ma puce!

Au coeur de Magic Kingdom, Eddie nous entraine vers des manèges qui font la joie de M'zelle Soleil. Comme il fait une chaleur écrasante, il nous emmène dans des manèges intérieurs aux mondes imaginaires. 

Celui de Peter-Pan est excellent! L'air climatisé nous offre des plages de répit. Il est midi et M'zelle Soleil n'a jamais eu aussi chaud de sa vie! 

Ceci dit, en tant que princesse transformée, elle bénéficie du traitement royal! Les employés Disney la salue et s'incline devant elle comme si elle était une vraie princesse. Le charme opère, la Miss écarquille grand ses yeux bleus et le bonheur est total!

Juan, de son coté, a le gout de découvrir Epcot, un autre parc de Disneyworld non loin. L'on quitte Magic Kingdom pour Epcot à bord d'une navette aérienne. L'endroit est gigantesque. Alors entre les différents parcs, le transport en commun aussi nécessaire qu'agréable!

En plus de Disney Downtown et de ses parcs aquatiques, Disneyworld possède quatre parcs thématiques distincts: Magic Kingdom, Disney Animal Kingdom, Disney's Hollywood Studio et Epcot...

Epcot c'est les cultures et les sciences. Epcott c'est une sphère immense et des pays reproduits en quartier. En passant par Paris, M'zelle Soleil manque de s'évanouir. Non seulement elle a chaud comme jamais mais en plus il y a Aurore au coin de la rue! 

Aurore, sa princesse préférée qui est habillée comme elle! C'est un moment fort dans sa vie. L'instant est magique. Émotions et nouvelle explosion de cœur de maman. Je souris tellement que j'en ai mal aux joues. Cela fait un bien fou. Merci la vie!

L'on arrive dans le quartier marocain où l'on décide de manger. Eddie nous accompagne pour le plaisir de la discussion et par la magie de Mickey, l'on est en train de sa faire un ami. C'est vraiment le fun d'avoir un guide aussi sympathique sous la main. Plus j'apprends à le connaitre et plus je l'apprécie.

Le sentiment est mutuel. Dans le restaurant marocain, une danseuse du ventre intrigue Miss Soleil qui se demande si c'est l'amie de Jasmine. Et comme tous les serveurs ont des airs d'Aladin, l'on en conclut qu'il a vraiment beaucoup de cousins! 
Et rendu là, la Miss capitule. Elle a définitivement trop chaud dans sa robe de princesse! Elle opte pour un retour progressif à la norme. Et alors qu'elle retrouve ses allures de petite fille, je me dis que je suis vraiment contente qu'elle puisse profiter de cette expérience avec toute l'innocence et l'autonomie de ces 5 ans bien tassés...


Au pays des rêves et de la gentillesse

Il règne à Disneyworld un courant de gentillesse qui me ravit. Tous les employés semblent heureux de participer au rêve. Tous sont incroyablement gentils. Moi qui trippe gentillesse, je suis conquise. 

Eddie m'apprend que cela se nomme "the Disney difference". Tous les employés passent une formation pour apprendre cette différence qui fait la gentillesse de l'endroit.

Juan, intrigué, lui demande comment c'est possible à tenir à l'année, est-ce qu'il n'y a pas des jours où venir travailler est dur? Et Eddie de répondre que c'est vraiment là la magie de Disney même si t'arrives mal luné, l'ambiance générale est tellement axée sur le rêve et la gentillesse qu'il est facile de s'y glisser!  

Après s'être repus comme des rois, l'on revient à Magic Kingdom. Dans la navette qui nous ramène au château de Cendrillon, M'zelle Soleil me confie qu'elle trouve Eddie charmant. Je la seconde. De son coté, Eddie trouve M'zelle Soleil parfaite. Que demander de plus?

Même si je commence à sentir peser la fatigue, je la repousse au possible pour profiter de chaque moment présent. N'étant pas au top de ma forme, j'ai aussi oublié de recharger ma batterie le soir précédent. Résultat, je fais disette de photos et décide que ma foi, cela ne sera que plus l'occasion de graver cette incroyable journée en ma mémoire...

Revenus à Magic Kingdom, c'est le temps de nous séparer d'Eddie. L'après-midi est bien entamé et l'on est rendu assez familier avec notre environnement pour savoir quoi faire et se repérer...

L'on arrive juste à temps pour le spectacle du château! Celui-ci me touche plus que je ne l'aurai cru. 

Il a pour thème l'idée de croire en ses rêves et juste là, à ce moment présent, notre petite famille réalise définitivement un rêve. J'y crois et j'ai foi!

Alors que le ciel se couvre, l'on fait un tour de bateau à vapeur, Tom Sawyer style...

Puis me vient l'idée d'aller faire un tour de la maison hantée mais Miss Soleil n'est pas du même avis. 

Alors qu'un majordome lugubre nous ouvre la porte, elle recule et refuse net d'entrer! Comme c'est sa journée, je n'insiste pas et l'on rebrousse chemin...

Même la pluie qui vient rafraichir la fin de journée ne vient pas ruiner notre bonne humeur. Encore un ou deux manèges pour amuser le temps. L'averse tombe et l'on en profite pour croquer dans une gaufre en forme de Mickey. Et puis la fatigue nous pousse à rentrer à la maison. Notre trio familial est aussi brûlé que comblé.

C'est avec serrement de cœur que l'on quitte le conte de fée pour reprendre la direction du stationnement. L'aventure se poursuit ailleurs mais l'on se promet de revenir ici au royaume de la gentillesse et des rêves d'enfants...

Une journée de septembre à DisneyWorld

mardi, septembre 13, 2011

Disney à Orlando (épisode 1


Aller à Disneyworld était l'un de mes rêves de petite fille mais je l'avais presque oublié devenue femme...

Cela dit, en devenant maman, emmener ma fille à Disneyworld est vite devenu un rêve récurrent. Surtout lorsque M'zelle Soleil a aussi commencé à cultiver ce rêve en regardant des émissions de Disney!

Aussi l'opportunité d'aller passer deux jours en Floride et de découvrir Disneyworld en famille était à ne manquer pour rien au monde. Comme un rêve auquel s'accrocher.

J'ai eu la confirmation du voyage quelques jours avant de me retrouver à l'hôpital pour une histoire d'ovaire magané. Dieu merci, le timing était bon. Si je passais au travers du cauchemar, le rêve se concrétiserait. Dire que je me suis accrochée au rêve pour traverser le cauchemar est peu dire...

Arrive le jour où l'on atterri à Orlando. À peine remise sur pied, je suis prête à l'aventure! Tout d'abord la chaleur, bénite. Puis les palmiers, oh joie! Pour les nordiques que nous sommes, c'est le paradis.

Et les filles, au paradis, ne sommes-nous pas toutes des princesses?



Des sourires chaleureux qui nous accueillent, presque des anges. Nous faisons connaissance avec Eddie et Lisa. Lisa est canadienne, elle fait partie des organisateurs de ce voyage de presse à saveur automobile. Eddie est local, il travaille pour VisitOrlando qui est associé au road-trip Chevrolet Orlando.

Un trajet d'une vingtaine de minutes à bord d'une confortable fourgonnette. L'on en profite pour faire connaissance avec nos compères de road-trip.

Une grille en fer forgé qui s'ouvre sur une rue bordée d'énormes maisons à l'américaine...

 Ma citrouille s'est transformée en carrosse et ma maison est un château! Mon vieux tacot n'est plus d'actualité! Une blanche Chevrolet nous attend. Elle scintille au soleil tropical. La villa que l'on habitera (2 nuits/3 jours) est somptueuse. Je ne l'ai pas encore réalisé mais la transformation en princesse a débuté. 

Le rêve s'éveille. L'on fait le tour de la maison qui possède 7 chambres, 4 masters, 6 salles de bains et une piscine privée. Je sens la princesse en mon sang s'étirer les idées. C'est diablement bon.  M'zelle Soleil est excitée comme une puce. L'homme sourit à pleine dents. Un saut dans la piscine et le bonheur est complet.

Mais l'on est pas là pour se prélasser! Vite, il faut se préparer pour le souper de groupe à Downtown Disney. En convoi sur roues, l'on suit le guide. C'est alors que l'on commence à réaliser que Disneyworld est une ville! Juan et ma pomme sommes complètement éberlués, subtilement déboussolés...

Je savais que Disneyworld était immense mais je ne me doutais pas que c'était une ville (qui se déroule sur une trentaine de kilomètres)! Une ville à saveur d'irréel qui semble ouvrir une autre dimension où se glisser les pensées.

L'on apprend que Downtown Disney est un centre ville de restaurants et boutiques qui est ouvert à tous. Pas besoin d'avoir un billet pour entrer. Il s'y déroule des spectacles et des animations, s'y promener est bien le fun! Déjà l'on ressent la magie Disney à l'oeuvre. Mickey est partout. Et le restaurant où l'on mange est surréaliste à l'os...

Nous sommes au T-Rex, un immense restaurant peuplé de dinosaures qui s'animent lorsque les météorites au plafond évoquent leur extinction. C'est bruyant, intense, démesuré, surréaliste.

Impossible de ne pas être sur-stimulé en mangeant là! Les jeunes enfants ne sont guère rassurés. L'expérience est malgré tout étonnante.


Entre deux rugissements préhistoriques, c'est aussi l'occasion de rencontrer le groupe. Nous sommes une demi douzaine de familles et trois familles francophones. M'zelle Soleil se prend d'affection pour Emma, une petite fille du voyage...

Mes consoeurs, Jaime et Audrey, sont deux mamans que je côtoie plus souvent sur le Web qu'au réel. C'est le fun de papoter pendant que nos hommes font connaissance. Malheureusement le mauvais temps (en altitude) nous empêchera de faire un tour de montgolfière au dessus du site. On ne remercie pas Irène de ce changement de programme!

Une fois le souper terminé, l'on se ballade dans les rues qui nous rappelle à l'enfance. Juan s'émerveille des énormes constructions de Lego, et l'on se perd dans un royaume de princesses qui fait pétiller de joie M'zelle Soleil.

Mon regard intérieur se transforme à l'humidité ambiante. Je commence aussi à ressentir une certaine magie m'enrober les idées, d'ailleurs après qu'y passe M'zelle Soleil, je ne résiste pas à la poussière d'étoiles offerte à "The World of Disney"!!! Au royaume des paillettes, la poussière d'étoiles est un must!

Évidement, je serais bien allée faire un tour de "The House of Blues" (ou voir un spectacle du Cirque du Soleil), et l'on aurait définitivement bien voulu explorer davantage les environs. Mais le temps presse la nuit.

Et je dois avouer que je suis vannée. Enfin c'est tellement à des années lumières de l’hôpital que je suis aussi totalement comblée!


L'on repart avec les feux d'artifices qui illuminent la nuit. L'on se perd à peine pour retrouver la maison. L'on a pas encore adopté le système de navigation intégré à l'auto ou le mifi en roulant alors l'on se débrouille à l’ancienne...

 En chemin, encore une fois réaliser que Disneyworld est une ville! Les yeux écarquillés, je cherche les pancartes. L'on arrive à destination sans peine. M'zelle Soleil est épuisée. Elle somnole et l'on a plus qu'à la déposer dans son lit pour qu'elle file avec Morphée.

Profiter le plus possible de ces deux jours ici. Aller se baigner avant d'aller se coucher. C'est définitivement le paradis...

Pourtant, au paradis, pas de grasse matinée, il faut se lever tôt! Le rendez-vous de groupe est à 8:30 sur la rue privée. Mais que l'eau est douce dans la nuit chaude...


L'on se couche quand même avant minuit. Le lit est divin. L'on s'endort collés l'un contre l'autre avec le sourire au lèvres. Ici, même pas besoin de dormir pour rêver puisque le réel est comme un rêve éveillé.


Disney à Orlando (épisode 1)