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Nouvelle semaine qui débute par une expression choisie. Une expression que j'affectionne et utilise fréquemment. Je réalise ce faisant que je rate souvent des semaines lorsque vient le temps de cette habitude d'expressions partagées. Depuis que je suis maman, toujours cette impression de courir après ma queue me poursuit. Cette impression désagréable de ne jamais arriver à faire tout ce que j'inscris à mon agenda personnel et professionnel. Une impression qui me laisse un petit arrière goût d'échec dans la cervelle. Il faut avouer qu'à me tremper les pieds dans quatre domaines d'actions différents, je ne m'aide guère. Comment cela je n'ai pas quatre bras et vingt doigts? Ah! Si seulement les journées duraient 36 heures et les semaines comptaient dix jours, je pourrais peut-être avancer plus vite. J'arriverai peut-être à tisser correctement mes fils d'inspirations et à me sentir plus compétente à concocter ces recettes qui n'impliquent pas le mot "maman" à leur menu...
EXPRESSION via Expressio.fr
« Se regarder en chiens de faïence »
SIGNIFICATION
Se regarder avec hostilité, se dévisager avec méfiance.
ORIGINE
La faïence est une des plus ancienne techniques pour recouvrir les poteries. C'est une céramique faite à base d'argile et d'étain. Ce mot, qui date du XVIe siècle, vient de Faenza, ville d'Italie à partir de laquelle la faïence s'est répandue en France. À une époque où les gens se chauffaient encore au bois, il était d'usage d'orner la cheminée de babioles décoratives diverses. Parmi ces décorations, on trouvait régulièrement des paires de chiens en faïence qui, posés l'un en face de l'autre, semblaient se regarder fixement avec animosité. On comprend donc aisément la naissance d'une telle expression qui date de la fin du XVIIe siècle.
EXEMPLE
« Chacun s'était assis avec les siens, en deux groupes séparés, les guérilleros d'un côté, les militants de la ville de l'autre (…) On commençait à se regarder en chiens de faïence. » Régis Debray - L'indésirable
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