mercredi, octobre 22, 2003

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Halloween approche…

Ce soir, atelier d’écriture traitant de l’écriture de scénario. L’inspiration qui jaillit en un flot de mots, de phrases et d’idées « gores » à souhait ! Je ne suis pas sure d’avoir l’estomac assez solide pour laisser ici s’envoler une telle histoire ce soir…

J’ai fait rire plusieurs participants, en ai-je déstabilisé quelques-uns uns, possible ! Après un bon résumé des bases de l’écriture de scénario, quelques trucs, beaucoup d’infos, l’on se lança dans la pratique…

L’exercice était le suivant, chacun devait écrire une scène d’un hypothétique film à réaliser. L’on se concerte pour trouver un fil, une histoire…

Une dizaine de minutes plus tard, l’histoire est décidée et l’écriture des scènes attribuées à chaque participant. Trois personnages sortent de leurs tombes au soir d’Halloween pour aller se venger des habitants d’une maison quelconque. Cependant ceux-ci les attendent déjà et s’apprêtent à les renvoyer dans leurs tombes respectives…

Je me retrouve avec la première scène, celle du réveil…

Et je m’envole dans un délire loufoque à saveur acide-acidulé-nauséeux des plus divertissants. Le réveil de Roselda, Tony et Georges est des plus folkloriques…

Ce qui rend le processus intéressant, c’est certainement la découverte d’une autre forme d’écriture. Une forme basique, sans chichis, extrêmement dépouillée, où tout l’art se fait ailleurs, tout le style est donné au réalisateur. J’ai trouvé l’exercice ardu de par ses obligations minimalistes. Mais je dois avouer m’être incroyablement défoulée dans le choix du déroulement de l’action…

Je n’utilise jamais autant le sexe que lorsque j’écris en atelier, après réflexions, la raison en est toute simple, l’atelier est un challenge, à peine une heure, un thème, une façon de faire et go : Pond ton œuf !!! J’avoue humblement qu’utiliser le sexe dans la recette pour faire monter la sauce est la solution facile et toujours à disposition du crayon ! J’en use et abuse dans l’urgence de cette écriture quasi-automatique…

Une touche d’horreur, une goutte de sexe, un zeste d’humour et cela donne un plat de mots relativement drôle en lecture orale, mais peut-être un peu trop indigeste au cru de la lecture mentale…

À moins que je ne le garde en réserve pour le soir d’Halloween…



La fête d'Halloween est une tradition celtique remontant à la nuit des temps. La fin de la fertilité du sol correspond à la fin de l’année celte, jour de Samhaïn. Les druides se rassemblaient pour fêter la fin du soleil, demandaient protection et priaient pour affronter l’hiver.

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