Le ciel est d’un bleu presque foncé avec cette teinte éblouissante d’où se détache avec fracas le jaune vif des feuilles. Ce jaune qui s’alterne avec le rouge sanglant, rouge-jaune, rouge-roux, mauve doux et avec ces petites touches de vert délavé qui parsèment encore la canopée des arbres. C'est comme un tapis volant qui se détache sur l’azur vibrant du ciel. Seuls les conifères, ceux qui ne perdent pas leurs aiguilles, semblent en pleine forme, dans toute la force de leur nature. Leur vert foncé s’accorde avec ce ciel d’automne. Une harmonie se crée…
Et puis il y a cette lumière qui diffère, plus blanche que l'habituel jaune des beaux jours. Une lumière qui éblouit à la folie sous une chaleur implacable. C’est divin. Pour parfaire le tout, le vert pomme des pelouses fraîchement tondues et ratissées (sauf la notre of course !) donne à ce paysage d’octobre un petit air féerique digne des tableaux d’antan alors que les atmosphères empreintes de magie étaient encore dans le vent…
Au soir tombé c’est la débauche des arômes, alors que jaunit enfin la lumière du jour qui se couche, les odeurs douces des feuilles mortes et de la forêt réchauffée m’embaume le cerveau et mes pensées qui dansent encore sur un rythme d’été retrouvé…
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire