mercredi, juin 18, 2003

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Les Amazones, suite et fin...

... Les amazones, le visage noble, le sein haut et fier, se posent en silence devant l’ennemi. Leurs pubis nus et polis semblent narguer les hommes pudiques de l’autre coté du fleuve. Curieux, ils ne peuvent s’empêcher de lorgner les superbes guerrières, filles de la paix et de la liberté. La taille fine, le muscle fort, les cuisses sculptés dans la perfection génétique, les amazones se mettent à avancer imperceptiblement sur le pont. Leurs peaux de cuivre semblent absorber la chaleur étouffante. Elles scintillent sous le soleil de midi, elles exultent de force et de beauté combinée.

Du coté des troupes d’hommes agglutinés derrière leurs machines, la débandade bandante commence…

La chaleur étouffe ces hommes en uniformes, pas un souffle de vent pour les rafraîchir, et cette excitation qui gagne et gonfle les pantalons. Plusieurs commencent à se déshabiller, ensorcelés par la beauté incandescente des amazones. Certains semblent hypnotisés par les éclats du soleil sur les pubis dévoilés, hypnotisés par cette centaine de sexes nus qui s'offrent à leurs yeux, par ces triangles d’or qui s’étendent à l’infini sur le pont Pierre Laporte…

Les amazones, impassibles, sous le feu des regards masculins, avancent lentement, leurs milliers de mamelons pointés en direction des hommes pantelants de désirs. La majorité restent plantés là, bouche bée, le gourdin dégainé de leurs phallus tendus. Les amazones, d’un seul mouvement, avancent pas à pas, sabres levés…

Quelques hommes, ceux qui ne penchent du coté des femmes, ceux qui préfèrent aimer les hommes, ceux qui restent insensibles à cette armée de gazelles dénudées, essaient de mettre en place une offensive meurtrière contre ces femmes nucléaires qui se rapprochent pas à pas. C’est à ce moment précis, d’une seule action, toutes ensembles, que les amazones sourient à l’adversaire, le regard pétillant. Cela provoque un tollé général chez ces soldats, gorilles en chaleur, qui en moins de temps qu’il ne faut pour l’écrire, se ruent sur leurs supérieurs et tous ceux qui ne sont point tombés sous le charme féminin dévastateur...

Lorsque la première vague d’amazones déferlent de l'autre coté du pont, toute résistance masculine s’est évanouie. À genoux et souvent à poil, ces pauvres bougres attendent les guerrières. En quelques minutes à peine, tout est fini. Les amazones désarment et ligotent ces hommes ignorants, la langue pendue vers elle. Certaines d’entres-elles, plus clémentes, ayant un gène de compassion inséré dans leurs cocktails génétiques, acceptent de se faire laper l’entrejambe, tandis que d’autres à vocation d’infirmières, s’affairent à apaiser avec fougue, la folie sexuelle qui s’est emparé des esprits faibles et menacent de leur faire exploser le cerveau…

Les seules victimes de cette bataille mémorable racontée dans toutes les langues, de cette bataille qui marqua la fin de l’hégémonie masculine dans le monde, furent ces dizaines de fœtus avortés, fruits du labeur des infirmières sensibles. La maternité étant interdite à toute amazone élevée en laboratoire…

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