Chaque jour, je me pousse le derrière pour aller le poser au lac, là-bas sur la plage…
Chaque jour, la même rengaine, j’allonge le temps, paresseuse, je recule le moment de chausser mes baskets et de donner à mes pas le chemin de la plage. À peine 800 mètres me sépare du paradis et il y a des jours où ces quelques mètres me semblent si loin!
Chaque jour, je maudis mon ridicule. Lorsque l’on devient adulte, faut-il donc toujours se pousser le c…? Faut-il toujours faire des efforts que ce soit pour arriver au bon ou traverser le mauvais? Ou est-ce moi le légume? Je devrais peut-être aller me planter dans mon potager avorté, là-bas à l’ombre. Je n’aurais qu’a prendre racine dans ma connerie humaine…
Pourtant chaque jour gagné dans cette lutte contre le végétal me rend plus forte de l’intérieur.
Chaque fois que je tourne le coin de la 4ième, je contemple le lac qui s’étend à l'horizon. Mon esprit applaudit mon corps, il s’enthousiaste, avant de frôler l'extase…
Je marche jusqu'à la plage, je me pose sur le sable. Toujours au même spot, là. J’hume l’air pur. Je laisse flotter mes boucles au vent. Je me détends. Je ne me lasse jamais de cette vue grandiose, de cet espace privilégié, où la douce nature nous fait cadeau de ce bijou de paysage...
Chaque fois, la même sensation, mon cœur qui s’emballe devant ce que lui offre mon regard et mon esprit qui s’envole en riant. Sur ce petit coin de sable, ce petit bout de paradis, je suis toujours bien. J’apprécie la vie, j’oublie la mort…
Et pourtant…
Pourtant : la suite demain! Le fil de mes pensées prit une direction auquel je ne m’attendais point, je posterai la suite lorsque la nuit aura rafraîchi mes idées…
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