mardi, juin 20, 2006

Mots de pavots

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Une journée composée de 80 % d’humidité pour commencer la semaine, ce sont des sueurs garanties. Des sueurs qui font du bien à l’âme engourdie. Savourer la peau moite qui colle à l'autre, apprécier cet ersatz de tropiques qui saoule le corps gavé d’hiver.

Une épaisse brume empreint le paysage estival qui oscille entre douceurs et colères, entre soleil et orage. La nature verdoyante s’extasie devant cette nouvelle saison qu’elle accueille à grands coups de chaleurs. La nuit, des souffles tièdes font bruisser la forêt tranquille. Les étoiles se moquent de nos turpitudes humaines.

Des légions de fleurs se parent de leurs habits de fête. Couleurs en liesse pour le regard tanné de la blancheur poudreuse des longues saisons silencieuses. Loin de la ville, l’on oublie presque la pollution, le réchauffement de la planète et les diverses crises mondiales pour respirer cette sérénité digne des grands espaces qui nous apprivoisent. Simplement terrienne.

Au coin d’un jardin voisin, un pavot se fait une beauté. Il défroisse les excès oubliés pour mieux se pavaner entre deux averses si rafraîchissantes pour la peau brûlante d’émotions rebelles…

Macro-pavot

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