mercredi, mars 01, 2006

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Reflets de silence

D’une toile je tisse ma cervelle. J’en fait un capteur d’irréel. J’écarte les rideaux noirs, je souffle les nuages qui menacent. Je ne laisse passer que des rayons de lumière. Je fuis les ombres. J'enterre les pleurs. Je cours après mes rêves, mes inspirations, mes ambitions, mes aspirations. Soif…

Je trébuche, me relève, force, manque d’équilibre. Broyer les pensées traitres. Agripper des bribres de volonté pour se fabriquer une arme, une canne. Tanguer entre la-haut et en bas. Déchirures. Nausées. Je me remets sur mes pieds, vacille, insiste.

Je garde la tête tournée vers les espoirs lumineux, les songes embrumés de douceur. Je crache sur les désespoirs qui viennent me harceler les idées. Je me glisse derrière la toile tissée et je décolle

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