vendredi, juin 13, 2003

Fait le maudit examen à matin.
Yes, Sir! It's done! And i'm f... done with Theme II. There is no way that my translation could be worse than a C. I'm not so sure about the 10 questions of notions, but F... It, i'm done... Woke up at dawn, study a bit, and once again put my brain into translation mode. I wish i had like 20 years of experience so that my translations would be as easy as a breeze of fresh air breathing out. This day will come...

Pis il fait trop beau et trop chaud pour rester là devant cet écran! J'ai fini la bataille des Amazones sur le pont de Québec hier, au lac. Je vais aller voir ce qu'un vendredi 13 me réserve là-bas, là où les collines vertes comme un écrin soyeux abritent la perle d’eau du lac grandiose. So See Ya later Dudettes and Duds!
M'en vas à la plage...

Inanna


Inanna était vénérée à l’époque sumérienne comme une déesse d’amour, de guerre et de Vie. Elle était la reine des étoiles, gardienne des cieux et de la terre, présente lors de la naissance du jour et de la nuit au commencement des temps.


Médaille de protection
Tibétaine

Vendredi 13 et c’est aussi la pleine lune…
Les sorcières se réveillent…
L’univers pétille !
Attention aux étincelles...

jeudi, juin 12, 2003

Post à caractère adulte, certains liens peuvent offenser, - de 18 ans, s’abstenir de lecture! ;)

HENTAÏ

Definition: The Japanese translation for perversion, hentai refers to sexually-explicit or adult-related anime.
Pronunciation: hen-tie' • (noun)
Also Known As: adult anime, sexually-explicit anime, adult-oriented anime
Hentai (aka H): Japanese for "perverted" sexually. Of the 3 terms which mean "perverted" or "sexual naughtiness" (Hentai, etchi, and sukebe), it is the mid-range sorts of perversions. Such as 'copping a feel'. Again, what one character might consider 'hentai' another might consider 'ecchi', so personality has a lot to do with what could be called ecchi.

Ça y est! Un pervers, ou simple excité sexuel, est passé icitte! Enfin avec des recherche sur le Hentai, ça reste plus coquin que cochon! D’abord, moi aussi, j’ai exploré un peu le Hentaï! Juan allait voir les sites XXX, comme je suis une épouse ouverte, je regardais avec lui de temps à autres, j’ai un coté très puritain dans la complexité de ma personnalité.! Les sites hards, bof ça m’écœure un peu, comme les films pornos, t’en a vu un, c’est bon! C’est toujours la même chose, pas grosse action intellectuelle ou émotionnelle, gros plans de fluides, ça peut me retourner vite l’estomac. En dessins animés, c’est moins pire pour mes nausées!!! BIen que lorsque j'explore le net, des retardés sexuels, y'en a sous toutes les formes. Une fois, j'ai emmené Jean pour rire, en voir un où ils se crottent dessus, yerk, on en a été traumatisés pendant une semaine tellement c'était immonde d'immondices innommables! En tout cas tout ça pour ça :

Parfois sur des blogs je lis les résultats abracadabrants de certaines recherches qui aboutissent au blog en question. Certains se plaignent ou sont amusés de comment l’on peut atterrir chez eux. Ce qui m’a poussé à réfléchir sur la question. En consultant mes statistiques, rien d’extraordinaire à rapporter, c’est très jardin, genre : Comment planter la menthe, ou Lierre grimpant images, et autre recherche aussi anodines les unes que les autres. Ah! Un boom de gens qui sont arrivés ici en cherchant Marie-José Croze, un bon signe pour elle, vive Cannes! Mais bon, rien d’excitant ou de troublant à remarquer! Et today, ahah, une recherche érotique. Enfin pas bien méchante il faut dire « True Love Hentaï », c’est mignon comme requête, c’est pas bien méchant… Enfin avec les mots de ce post qui s'envolent sur le net, voilà pas que je risque d'en attirer d'autres moins roses! Ohoh! :(

Lake Hour

Quelques grains de sable se glissent entre mes pages. Allongée sur le dos, je succombe à la caresse du vent, je me fonds aux rayons du soleil qui dorent ma peau.

Le vent susurre des vagues minuscules qui s’effacent dans le bruissement des feuilles. Le ciel d’azur est pur. Pas l’ombre d’un nuage dans son horizon infini.

Quelques grains de sable se glissent entre mes orteils, les oiseaux chantent dans les arbres, les papillons butinent, la vie est douce…

Le parfum des déesses berce la paresse des défunts.
Robert Desnos

La paresse peut paraître attrayante, mais le travail apporte la satisfaction.
Anne Frank

Qui ne sait que sans argent, la paresse ne peut durer ?
Boccace

L'ART DE GLANDER
"Travailler à mi-temps, vivre à temps complet"


Bon là j’y vais, j’arrête de glander…
Je prends mes cliques et mes claques…
Je me pousse à la douche pour me sécher en bronzant...
Pour les glandeurs de passages, quelques sites dédiés à la paresse
Je vais paresser au soleil!

Mood of the day



Réveillée aux petites heures du matin...
Ok, il était était 8hrs 45, mais j'suis en relâche...
Ok, Juan était déjà parti à la job...
Mais j'sus en vacances, j'ai roché toute l'année, j'sus en relâche...

Réveillée de bonne heure mais pas de bonne humeur par la secrétaire de mon programme de traduction.

- Madame Gnagnagna…
- Oui, c'est moi...
- Ici, Jeanne Albert, du programme de traduction, voilà deux jours que j'essaie de vous rejoindre...
- Oui, nous avions des problèmes de ligne téléphonique...
- Bien, je vous appelle pour confirmer la reprise de votre examen demain à 9hres…
- Demain?
- Oui, neuf heures à mon bureau..
- Heu, ok, à demain…

Je raccroche avec une grimace, pas le goût.
C’est l’examen que je n’ai pu passé pour cause de maladie, mon certificat médical faisant foi. Finalement l’administration se décide à donner suite, bon y'était temps… Pis dans ces cas là, t’as rien à dire, juste à avancer comme un bon petit soldat…

Et l’on se demande pourquoi j’ai mis tant de temps à reprendre le chemin des bancs universitaires? Hum pas moi, j'me demande pâs! Yé! Faut que je me remémore les notions lointaines de ce cours déjà à moitié enseveli dans ma mémoire. Hé! J’sus en relâche!

Bon, une traduction de 300 mots à faire en anglais, et une dizaine de questions de notions, ça devrait aller, faut juste que je remette la main sur mon cahier de cours perdu dans le royaume des papiers égarés… Anyway, vu que ma moyenne à date est B, je devrais pas avoir à m’en faire trop, même avec un D, je passe le cours!

Faudrait encore que j’encourage mon cerveau à se remettre à l’ouvrage : « Hé Vieux! La vie ne nous fait jamais relâche! ». Parfois alors que je m’écoute dicter la bonne conduite scolaire à mes petits élèves, je souris intérieurement : « Ah! Si la vie était si simple! T’en fais pas petit, ça va passer », et je garde cette indulgence sévère qui fait la base de ma bonne relation avec les enfants. Je m’écoute et je me dis : « Ouais facile à dire, la vieille, mais toi aussi t’en arraches par bout avec les règles, la vie est d’une ironie sans fond!!! » Et j’essaie de puiser le courage dans les mots que j’ inculque à ces petits êtres pour suivre la raison et ses restrictions…

mercredi, juin 11, 2003


Aujourd’hui la ligne de téléphone a décidé de faire des siennes, les messieurs réparateurs sont venus ausculter la chose. Sous des averses violentes, ils ont changé le fil trop usé par le frottement des arbres. Pauvres eux, ils me faisaient un peu pitié à essayer de se faire une place pour leur échelle au milieu des arbres, trouver le poteau, grimper le poteau… Résultat, la ligne vient juste d’être reconnectée, tout un fromage pour quelques fils!

De quoi couper l’inspiration ! Et puis avec Juan qui a besoin de l’ordi, un tout qui ne me fera pas revenir en ces lieux avant demain. Enfin je passe ma petite peine dans le temps, une petite angoisse s’attarde, récalcitrante à déserter mon cœur…


Une citation de MediaTic à propos des Dollz, c’est rigolo ces petites choses, allez pour oublier le manque de mots ce soir, un zeste de de Dollz

mardi, juin 10, 2003

J’ai découvert un site avec de très belles photos sur le cimetière du Père Lachaise…
Cela me replonge droit dans cet été de mes vingt ans, cet après-midi égaré au milieu des chats du Père Lachaise, la tombe de Jim, et tous ces autres connus ou non qui parsèment la place, ces mausolées qui dégagent tant de poésie outre-tombe…

I love that afternoon, ce sont des souvenirs qui restent ancrés en mon cerveau comme des fleurs éclatantes dans le jardin du passé…


Biographie P'tite Sauvage...

Tous ceux qui s’attachent à ces animaux domestiques qui accompagnent nos vies connaissent ce petit serrement intérieur lorsque la mort les frappe. Je n’ose imaginer le jour où Atlantik me quittera. Non je n’ose pas !

J’aimais P’tite Sauvage parce-qu’elle était si jolie, gentille, douce et elle existait, elle vivait sa vie à mes cotés, indépendante…

Je ne la connaissais pas bien, pas autant que certains de mes autres chats. Elle était née au mois d’août dernier dans des circonstances difficiles. Petite Crevette, sa maman venait d’avoir un an. C’était sa première grossesse. Lorsque ses premières contractions arrivèrent, elle paniqua. Dans son incompréhension, elle s’enfuit dans la forêt. « Eh ! Petite Crevette, c’est normal, tu accouches, capotes pas, ça va aller ». Allez essayer d’expliquer ça à un chat ! Dans sa douleur, elle laissa tomber un bébé sur les feuilles mortes à dix pas de mon défunt potager. Puis elle continua sa route et alla se cacher en un coin secret de la foret. Le petit échappé qui piaillait sa première tétée à l’orée du bois était cruellement touchant. Nous étions perplexes à savoir que faire. Nous avions déjà deux couvées qui comptabilisait une dizaine de chaton et ouf, on se sentait pas mal submergés !

Keisuke et Vesna étaient venus passer le week-end au lac, je devais les ramener à Montréal. C’était un dimanche. Keisuke qui adore les chats, mais Ves est allergique, et qui est en extase à chaque fois qu’il vient nous voir. Keisuke était tout paniqué :
-What are you gonna do ?
-Well, we have a lot right now, maybe we should let nature take its course and let the crying baby in the forest, see what happens?
- Oh! Oh! But, can we do nothing? Me demande Keisuke, légèrement pâle.

Juan, qui travaille le lendemain, me dit :
- Ok, ramène les. Je vais m’en occuper. On la va le laisser là cette nuit, si il survit, je le mettrais avec la couvée de Gaïa…
L’on s’embrasse et l’on prend la route. Ves et Keisuke retrouvent leurs pénates montréalaises et le lendemain je rentre chez nous.

Juan m’apprend que le petit a piaillé toute la nuit, que Crevette n’est pas revenue, et que devant la ténacité de ce petit accroché à la vie, il était allé le récupérer au petit matin, et l’a posé avec les petits de Gaïa qui ont déjà trois semaines. Le petit a commencé à téter et ne décroche plus de sa tétine. Incroyable ce petit. Nous le nommâmes Petit Rescapé, il y aurait une histoire à écrire de ses premiers mois de vie. Mais les histoires de chats, on va pas faire que ça, même si cela serait possible en notre maisonnée ! Cette petite rescapée habite maintenant chez Didine et Phil, elle s’appelle dorénavant Mia, elle va très bien. Son lien dans ce post ? Mia est la sœur de P’tite sauvage.

Un mois plus tard alors que nous avions donné le plus gros des chatons. Petite Crevette revient s’installer avec ses deux petits chatons dans le cabanon du jardin. Ces petits étaient sauvages, c’était P’tite sauvage et Fantomette. C’était aussi un dilemme. Toutes ces histoires de chats, je l’avoue, c’est de ma faute. Je me suis laissée emporter contre l’avis de Juan à garder la première couvée que nous avons eu il y a deux ans de cela ! Mais c’est encore une autre histoire…

Donc durant la fin du mois d’août Petite rescapée vivait avec nous et se nourissait avec les chatins Gaìa dans la maison. P’tite Sauvage et Fantomette vivaient avec Crevette dans le Cabanon. Crevette venait à la maison, mais les petits chatons restaient autour du cabanon. Puis arriva l’accident, l’hôpital, la portée sacrifiée de Bamboo. Lorsque la vie reprit son cours, que Juan fut rentré à la maison, septembre était déjà bien entamé. À ce moment là, les petits chatons vivaient tranquilles, leurs petites vies à part. Je leur donnais des croquettes chez eux, je ne pouvais les approcher de bien prés.

C’est à cette époque que j’ai prise la photo sur le coté de P’tite sauvage, c’est le plus prés que je pouvais l’approcher ! Je l'avais espionné avecle zoom! Je m’inquiétais de l’hiver qui viendrait chasser ces petites bêtes du jardin. Mais j’avais aussi d’autres soucis. Finalement lorsque octobre tira à sa fin, à force de patience, je réussis à attirer les petites minettes dans la maison. Elles passèrent l’hiver avec nous. Fantomette s’acclimata mieux que P’tite Sauvage. Je ne lui trouvais d’ailleurs jamais de meilleur nom que celui-ci, elle avait une étincelle de liberté si farouche dans ses pupilles que je l’aimais pour ce caractère si peu apprivoisé ! Et puis, elle était si belle, vraiment superbe, franchement l’une des plus belles enfantées en ces lieux ! Gracile, elle marchait avec la grâce persane de sa grand-mère et le nez fin et allongé comme une dame de société. J’aimais ce coté farouche de félin libre qui faisait qu'elle nous prenait plus qu’elle nous donnait…

Je la surprenais en rentrant étalée sur notre lit, pffiitt, elle se sauvait dés que j’approchais. Coquine, elle s’était construit une sorte de hamac dans le sommier du lit, et je découvris un jour qu’elle habitait là, dans le lit, avec nous !!! Ce printemps, je la vis souvent, grande fille, téter sa mère en compagnie des petites crottes. Je la regardais interloquée devant le tableau, elle était presque plus grande que sa mère ! Pourtant elle mangeait avec les autres de son âge, mais elle restait toute mince, aussi belle et maigre qu’une mannequin sur un podium. J’arrivais à la caresser parfois, je disais souvent :

- Tu vois, Juan, y’a de l’Espoir, elle s’apprivoise

Juan, me regardait indulgent, Étol, tu dis ça à chaque fois, mais tu sais qu’elle est sauvage, elle est inapprochable…

- Mais, elle nous aime quand même à sa manière…
- J’en doute pas ! Mais personne ne voudra d’une chatte sauvage, aussi belle et gentille qu’elle soit, et qu’est-ce qu’on va faire si elle a des petits ?
- Heu ? Heu ? Ben… Heu !….

La nature est grande et se conjugue avec le destin pour nous construire de drôles de réalités !


La nature a encore une fois pris soin des choses à sa manière. Je sais qu’elle a eu une bonne vie, une vie sans restrictions, ni concessions, une vie libre et sauvage comme nous n’en aurons jamais. Elle n’aura pas eu le temps ou le désir de faire plus ample connaissance avec notre race, ce qui est peut-être mieux dans un sens. Elle restera dans mon souvenir, c’est avec un sourire tendre que je pense à elle. Je suis heureuse de l’avoir connu, elle a donné à mes sens sa beauté naturelle, je n’oublierai pas son regard farouche plein d'intelligence, je suis sure que quelque part au paradis des animaux, elle est heureuse maintenant et se dit : « Ben, finalement, c’était des mythes toutes ces histoires, des légendes pour faire peur aux enfants. Les humains, c’est pas des monstres, ils sont cools, je les aime bien finalement ! »
THE END.