Finalement, sous la pluie tonitruante, avec un texte sans queue ni tête, contre toute logique connue, juste pour le plaisir des mots qui vibrent et s'enivrent, je me suis lancée, tête la première, dans le défi de Pappolène...


Le 15 novembre, après la cérémonie du mariage des copines de Rachel, le curé qui avait trop bu de champagne, déclara :

- Le tronc d’un arbre et le corps d’une femme c’est pas la même chose…
- Ah ! Ça c’est sur ! Répondit mon chevalier, le pétard à la bouche. Les sous-vêtements de tata Josette et la poupée gonflable de Fernande ne font pas bon ménage…

Dans le jardin, les abeilles s’amusaient à piquer le poney teigneux qui hennissait de douleur et de colère. Les oiseaux chantaient dans les arbres déplumés…

La soupe à l’oignon collective avalée, l’on mangea du gâteau aux carottes arrosé de crème de cassis. Les filles prirent la limousine qui devaient les emmener vers leur nuit de noces torride. Je les regardais partir, les lèvres collées à leur amour, légérement envieuse... Quand tout à coup ma voisine s’exclama bruyamment :

- Oh ! Mon Dieu ! Je rentre à pied tout de suite ! J’ai encore oublié de rendre le film X que j’ai loué hier !