mercredi, juillet 30, 2003

Leave a Comment
Rêve apocalyptique au pays de mes aïeux…

À force de trop dormir, je fais des rêves bien étranges. Celui de la nuit passée, il me semble l’avoir déjà fait, un peu comme un film que j’aurais déjà vu et que je reconnaissais en le regardant, bien que là j’avais plus l’impression de le vivre !!!

Un rêve fort à vivre mais qui s’estompe dès les lueurs du réveil enclenchées, un rêve que j’avais la première fois oublié…

Alors je vais essayer de noter là ce que je peux me rappeler, je ne veux plus faire ce rêve, trop d’aventures, trop de courses, trop fatiguant, trop éprouvant...

Si j’arrive à le garder en mémoire, ou il s’évaporera, ou la prochaine fois, je pourrais embarquer dans un rêve lucide et contrôler son débit plutôt que de m’y noyer…

Début de l'aventure: Je prends l’avion pour aller en France mais j’atterris dans un monde pas ordinaire, en France oui, mais pas dans le bon temps! J'ai fait un saut dans le futur assez effrayant...

Tout de suite, j’ai des amis qui m’attendent dont Juan et qui m’expliquent la situation que je ne comprends pas tout de suite, mais que je dois capter bien vite! Une fois qu’il faut échapper aux bêtes semi-hommes bizarres qui peuvent sentir mon humanité et me bouffer pour leur dîner, pas le choix d'assimiler le concept !

Se cacher dans les hôtels à moitié détruits d'un Paris décadent et horrible. Toujours à deux doigts de se faire attraper par ces horreurs à mes trousses. La ville semble pulluler de ces êtres nauséabonds...

Ce rêve de futur peu glorieux où après avoir dévasté la terre les humains vivent misérablement dans les ruines de cette société mécanique et technologique qui s’autodétruisit d'elle-même. C'est pas facile à suivre comme réalité. Les destructions engendrées donnèrent lieu à des transformations humaines si étranges, que les hommes ne sont plus hommes mais mutants et ces mutants qui ressemblent à des hommes mais ont la capacité de se transformer en bêtes immondes, font la chasse à ceux qui n'ont pas été affectés par le phénomène. Les mutants chassent les humains restés pur pour les éradiquer et construirent leur nouvelle société pas affriolante…

Vu que je viens du passé et qu'il n'y a pas moins affecté que moi, je suis une proie de choix! Moi, qui tombe là dedans par hasard, qui vient de notre présent, et qui me retrouve en plein futur incontrôlable, avec des espèces de fous qui me pourchassent parce-que je suis humaine et non mutante. Mes amis sur place, ont des amis qui habitent des petits villages de pierres, qui vivent comme au moyen-âge au milieu des ruines de notre technologie et qui s’interrogent sur le comment et le pourquoi ! Comment a-t-on pu être aussi con ? Ils regardent les images du passé dans les livres épargnés, ils s’interrogent…

Je pense que c’est de leur faute si je suis là, dans ce monde qui n’est pas le mien, ils m’ont attiré là pour avoir des réponses ! Ils s’extasient sur toutes ces choses qui n’existent plus et moi je capote quand même un peu d’être là !!!

Dans certaines grandes villes, quelques vestiges technologiques qui marchent encore mais qui sont contrôlés par cette armée de mutants qui se transforment en monstres puants à leurs guises et qui en plus sont des carnivores, histoire que le tableau soit bien effrayant…

C'est une sensation très étrange que de se promener là au milieu! Je vois encore clairement ces bâtiments usés par le temps et les combats. Une jeune fille s'accroche à ma route, elle veut que je lui apprenne à conduire les rares automobiles qui restent inertes sur les bas-cotés des routes et que les mutants sont en mesure de faire marcher! Et voilà le rêve qui prend des allures de courses folles sur des routes pleines d'obstacles! On en finit jamais de courir ou de se sauver avec ce maudit rêve...

Je finis par me rappeler que je rêve en plein milieu du rêve (c'est pas clair? C'est normal c'est un rêve!), le phénomène lucide embarque mais le rêve est trop fort pour que je puisse en prendre le contrôle. Tout ce qui est dans mes moyens présents c'est d'éviter de me faire attraper et rôtir! Dés que le moment de ma capture est proche, la lucidité me permet de sauter à un autre plan et pouf, c'est reparti pour un tour et je suis saine et sauve...

J'essaie de comprendre comment ils ont pu en arriver là, comment j'ai pu me retrouver là, plus j'y pense et plus je prends contrôle du rêve, mais avant de tout comprendre, je finis par me réveiller la tête pleine d'images de villes en ruines, de grand-mère éplorées, d'enfants qui hurlent avant de se transformer en bête, de nature dévastée et d'hommes monstrueux...

Sans être un cauchemar, je ne suis pas morte, je n’ai même pas été blessée, et je me suis fait de nouveaux amis quand même cool mais bon, c’était loin d’être un beau rêve paisible !

Dreaming can fiercely rock your inside world!

Mais celui là, je m’en passerais à l’avenir, trop cruel à mon goût, pauvre Terre, pauvres gens, pauvre de moi qui rêve à de telles horreurs !!!

Espérons que le fait de mettre en mots ce rêve, pas rapport avec la vie, le fera fuir loin! Et que mon prochain rêve palpitant sera au soleil des tropiques sur une plage où je serais entourée de bellâtres...

Quelques images du peintre Balias qui me rappellent l'ambiance de ce rêve qui s'efface déjà dans la réalité de cette journée...



Il est bien compliqué de mettre en mots un rêve diffus et complexe, mais le sortir de mon crâne me fait du bien, même si le rythme des mots est trés saccadé, désolée pour le lecteur qui s'y perdrait. Ce post est, je dirais, essentiellement pour moi et ma mémoire...

0 commentaires: