Je blablate, tu blablates, il blablate, nous blablatons…
Les deux derniers jours, ensoleillés et chauds, furent "de toute beauté"! Hier, je me suis même baignée! Paraît que l’eau est à 10 degrés, ça pince en « titi » comme on dit par ici! Mais lorsque le soleil tape haut dans le ciel, quel bonheur que de s’y mouiller la peau…
Contente je suis d’avoir passée mes examens de la semaine. Celui de vendredi en particulier, après avoir étudié fort sur la plage, je pense avoir bien accroché la matière. Si ce n’est de mes dysfonctions d’orientations, j’ai toujours de la difficulté avec la gauche et la droite mais j’avais oublié que mon problème incluait aussi l’Est et l’Ouest! Ainsi ce n’est qu’après avoir pensé à l'envers, donné mon examen, et regardé une autre carte, que j’ai fini par percuter ma connerie et que j’ai réalisé que j’avais perdu un point en mélangeant l’est et l’ouest! Dans ces temps, je ne me demande si je ne suis pas légèrement dyslexique!
P’tite femelle toujours sans nom est remise sur pieds. Littéralement. Après avoir supporté une journée durant une attelle. Sage comme une image, petit bout de chat qui faisait trop pitié, elle s’est mise à remarcher doucement. 48 heures plus tard, là voilà guérie! C’est presque magique! Comme le mentionnait Sori dans les derniers commentaires, apparemment les fractures se réparent seules et vu qu’elle est en pleine croissance, le processus doit être ultra rapide! C’est inconcevable en notre monde humain! Elle ne pouvait réellement plus marcher, elle sautillait sur trois pattes et la partie de son "avant-patte" pendait misérablement! Au moins, c’est certain, P’tit mâle aura eu des vacances de « suçure »!
Comme d’habitude, il est désormais possible de voir des photos se cacher derrière certains liens, Ce sont des "mots-photos" ou "des photos-mots"! C’est surtout une façon de ne pas submerger l’écran d’une ribambelle de photos éparses. Parfois j’ai l’impression que ce site n’est pas assez user-friendly. (Une prof a traduit cette notion par convivial. Je reste sceptique sur cette traduction. A user-friendly environment, un environnement convivial! Je sais pas mais cela sonne bizarre à mon cerveau! Anyway…) Cependant, dans le fond, tant que moi je m’y retrouve, cela me suffit, je n’ai pas envie de tomber dans la dictature du public. Didine m’a parlé l’autre jour de la dictature du lectorat, voilà une autre chose qui ne me sied pas. De toute façon dès que le mot dictature entre un jeu, il en faut peu pour que mes rebellions se réveillent…
Cette semaine durant notre cours de traduction commerciale, nous avons eu un petit exposé sur une nouvelle option du Bacc, le profil entrepreneurial. C’était des plus intéressants et le prof qui a mis sur pied cette option universitaire et qui nous en a longuement parlé était des plus sympathiques. Il nous a brossé des profils psychologiques pour s’expliquer, c’était des plus surprenant! En ce qui me concerne, j’ai trop de crédits pour pouvoir envisager l’option, mais son discours m’aura, au moins, sur un point éclairée! Pourquoi je suis allergique à la notion du "bureau"...
Ainsi d’après ses explications, il n’y aurait que 4 à 5 % de la population qui posséderait les personnalités nécessaires pour devenir entrepreneur. Pour les reconnaître, l’on peut distinguer 5 traits de personnalité. Le voilà qui les énumère, et me voilà qui réalise point après point que je les connais tous particulièrement bien! Et nous voilà partis sur des terrains psychologiques des plus familiers! Cependant en élaborant les facteurs favorables ou défavorables qui accompagnent chaque parcours personnel, je me retrouve évidement avec deux grosses tares qui font d’une facilité première, un réel combat!
Un besoin de sécurité extrêmement présent et une frustration parentale bien développée me retarderont inexorablement! Ainsi même si je possède toutes les caractéristiques (et d’autres que je suis seule à connaître) qui me rendent impossible la vie de bureau, je ne suis pas plus avancée pour devenir un bon entrepeneur! Je fais un peu trop partie de cette catégorie d’enfants frustrés, de ceux qui pleuraient leur maman qui travaillaient tout le temps, pour mieux détester ce contexte de travail qui leur perçaient leur petit cocon pour y laisser entrer toutes sortes de monstruosités. Paraît qu'il y a de l’espoir. Avec le temps, va tout s’en va, et je suis partie pour m’en remettre. D’ici mes 50 ans, j’aurais peut-être un cabinet de traduction. Ou alors, je resterais travailleur autonome, artiste sauvage sans attaches commerciales, qui sait de quoi demain sera fait…
D’après le bonhomme, plus on vieillit, plus on se modère, paraît que c’est un processus inévitable, son exemple fut un truc dans le genre: « Si t’étais super tannant à 20 ans, genre pas vivable pentoute pour ton entourage!, À 40 ans, tu te seras posé et tu seras plus en contrôle de tes émotivités! Cependant ta personnalité est formée dés la fin de l’adolescence, c’est une chose auquel on ne peut échapper, tu resteras pareil, juste plus facile à vivre à l’âge…» Ouais, j’suis pas sure d’aimer ce processus là moé! En tout cas, je m’égare… L’homme va avoir besoin de la machine. « Abrége ton blabla ma fille! ». Pop, apparaît Schni le génie du ménage, tout fier, qui me regarde d’un air dubitatif. Je l’entends me chuchoter en mes pensées égarées : « Ne m’oublie pas petite dame! i’m still watching you girl! »
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