Le soleil se cache aujourd’hui encore. Franchement l’on n’aura pas eu un mois de juin à tomber par terre! La chaleur tarde à s’installer. Les nuits tournent autour de dix degrés, parfois moins. Les plantes poussent pareil, sauf les plus fragiles, celles-là en arrachent et font la grimace. Je suis fascinée par mon plant de Datura. Je savais en l’achetant que c’était une plante à part... Juan me dit en rigolant: « Ben t’as vu sa gueule! Y’a qu’à la regarder pour la trouver étrange! »
Son petit tronc, noir et tordu, fait vivre d’énormes feuilles striées d'un vert foncé. Sur le dessus, une fleur commence à s’ouvrir. Énorme trompe pourpre qui se déroule pour former une fleur ourlée. Une drôle de fleur double, pourpre à l’extérieur, blanche à l’intérieur. Une fleur insolite qui dégage une odeur pénétrante, tropicale. J’adore cette plante, aussi dangereuse puisse-t-elle être, elle m'attire et m'intrigue en un seul regard!
J’ai effectué des recherches, histoire de me souvenir de ce que les anciens et les sagesses primitives, beaucoup mieux informés que nous sur la nature des plantes, avaient à expliquer. Il me semblait avoir déjà entendu parler de cette plante et en effet, je ne fus pas déçue ! Un filon d’or pour l’imagination je découvris. C'est qu'elle est intense cette Datura! Je me disais bien aussi...
J'ai retrouvé l'espèce exacte de la mienne: une Datura Metel fastuosa
'Double Purple' (Indienne, je pense). Je compte bien en apprendre encore davantage sur ses propriétés si particulières. Et puis, j'ai décidé qu'elle était de nature féminine, allez savoir...
Je n’ai pas encore osé la sortir dehors. Pour le moment, elle exulte tranquillement sa présence, dans le salon d’hiver, devenu serre estivale. Mais bon, allez! Assez parler de ma plante à sorcière!!!
J’ai décidé, en cette journée sans soleil, de reprendre un peu de traduction, voilà des semaines que je ne me suis pas pliée à l’exercice et un besoin confus se fait ressentir...
À suivre...
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