lundi, juin 14, 2004

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Ménage-méninges

La pluie a cessé de tomber tandis que j’essaie d’organiser mes idées, par quel bout commencer? Tant de sensations à enregistrer, tant de mots qui tournent, sautent et s’effacent en une ronde grotesque et silencieuse, mon cerveau, quelque peu fatigué, légèrement dépité fait du « sur place ». Mélange de musique, d’humanité et de nature grandiose, par quel chemin trouver les mots qui se cachent derrière tout cela?

J’écoute des artistes, je ressasse mes pensées. Après un concert qui m'a fait vibrer l’être tout entier (Lhasa), écouter la version cd en cherchant encore cette intensité partagée. J’ai eu l’occasion de découvrir plusieurs artistes québécois qui m’ont entraîné dans l’immense fête du festival de Tadoue. Chacun a droit à son petit coin de mots en mon album des souvenirs, mais par lequel commencer?

Tant d’anecdotes qui se baladent dans mes idées, commencer par la fin pour retrouver le début (tiens donc, c’est le principe du blog ça!). Je repense à Ginette qui a fait rire en racontant une citation de ce qu’elle a pu entendre dans la rue au petit matin en parcourant les rues de Tadoussac...

J’en ai aussi entendu de toutes sortes, la première fut d’ailleurs relevée par Dee (Miss Didine), elle était drôle mais je l’ai oublié, il était question de deux madames et de bobettes...

Lorsque l’on arpente les rues de ce petit village pittoresque, en pleine nuit, entre deux concerts dans toutes ces petites salles qui respire la fête, alors que tout le village vibre en chœur avec les auditeurs de passage, on peut entendre des morceaux de conversations, qui font jaillir des sourires amusés.

Le matin se lève tôt à Tadoussac. Quelle surprise que de voir les étoiles s’effacer dès 4 heures du matin pour laisser place au bleu d’un ciel infini! Pour en revenir à mes moutons, la citation que Ginette partagea avec l’audience était pas mal typique, je vais essayer de me la remémorer ici :

Vers 4hres du matin, deux gars titubent en se tennant l’un l’autre. L’un dit à l’autre : « Man, j’pense que j’suis trop chaud (saoul)!» Et l’autre de lui répondre : « Ben, non on a bu que des p’tites bières, tu vas voir on va en boire une autre et ça va aller. De toutes façon on peut pas être malade sur d’la p’tite bière... »

Dans le même genre, l’anecdote qui me marqua se passa aussi vers 4hres du matin, je retournai voir ce qui mijotait du coté de la cour de l’auberge de jeunesse, captivante sous ses airs de fête, j’étais seule, j’allais retrouver Juan.

Je vois arriver un grand gars qui titube subtilement en essayant de sortir une cigarette de son paquet. Alors qu’il arrive à ma hauteur, il me regarde droit dans les yeux et me dit d’une voix gluante : « Ça y est j’arrête de fumer! Il m’en reste plus que deux... » Je pouffe de rire en continuant ma marche, sans vraiment m’arrêter, alors que le fumeur à la mauvaise conscience s’allume une cigarette dans mon dos...

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