Il y a 60 ans, les américains, (canadiens compris), ont débarqué sur les plages normandes pour libérer d’autres hommes, femmes et enfants, des horribles nazis. Quelle tristesse de voir l’état du monde 60 ans plus tard !
Comment ne pas ne pas être reconnaissant devant tous ces hommes, armés principalement de courage et de noblesse, venus donner leur vie pour l’Europe. Débarqués en France pour une journée bien longue. Ils ont combattu sans merci. Le joug Nazi est tombé, l’horreur a été exposée au grand jour, puis les américains sont repartis faire des petits...
Ces petits sont devenus grands. Les décennies ont passé. Un fossé s’est creusé. Invisible, il absorbe l’océan, il entraîne les géants...
J’aimerais penser qu’un jour l’humain sera assez évolué pour arrêter de s’entre-tuer. Pour que cessent les guerres, les familles déchirées, les mères en pleurs, les femmes en deuil, les vieillards éplorés, les enfants perturbés. Mais pour cela ne faut-il pas se souvenir de ce jour éloigné ?
Se souvenir des sacrifices d’autrui, se souvenir du courage de ces hommes devant la mort qui guettait derrière chaque dune. Passionnés de liberté, prêts à mourir pour cette cause. Il n'y a pas à tergiverser, l'on ne peut douter, dans ce temps passé, il y avait réel danger. Se souvenir d'un temps qui s'efface...
Pour que le sang arrête de couler, apprendre du passé et s’efforcer de ne pas le recréer sous une autre forme plus contemporaine mais tout aussi effroyable.
Les géants s’amusent au chaud dans leurs bureaux ovales, au loin des hommes meurent, petits soldats de plomb. Les populations souffrent, les géants s’enrichissent. Pourquoi tant de haine en notre humanité ?
En souvenir de ce jour D, je dépose en ce jardin de mots, une gerbe de soleil. Un petit bout de réalité. Un morceau de paix. Un hommage silencieux. Une goutte d’espoir. Un rayon de lumière sur une marée de peines...
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