lundi, mai 17, 2004

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À un croisement de la Toile, des mots qui accrochent le regard qui flâne. D'un coup d'oeil, j'avale. Des mots que je dévore. Des mots que j'attrape au vol...

À ceux pour qui l'écriture n'est pas une distraction mais un défi, un falloir qui, dès qu'il n'est plus assouvi, donne la nausée et des envies tristes, à ceux pour qui la page blanche et le désir de plaire sont des formules de critique, à ceux dont la seule nécessité c'est tracer quotidiennement quelques paragraphes, sans qu'ils sachent eux-mêmes très bien pourquoi, à ceux-là je veux apporter ici mon soutien fraternel. Ne vous découragez pas, persévérez dans cette voie qui vous va comme un gant. Postez vos écrits sans relâche, rangez les lettres de refus dans une boîte à chaussures, postez encore un peu le temps de terminer le prochain manuscrit, et recommencez. Il n'y a que ça à faire et vous le savez, au plus profond vous n'avez de toute façon pas d'autre choix. Pas d'autre besoin. Aussi, quoi qu'il arrive, ne doutez jamais de vous que par plaisanterie.
Christophe Spielberger

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