Quand le temps est doux, je m’envole le cerveau. Les fesses sur une chaise longue, les yeux baignés de ciel, je me laisse flotter entre deux arbres. Les mots dansent dans ma tête, musique d’esprit, ils vagabondent au milieu de mes pensées, ils jouent avec mes idées. Je laisse aller...
Alors arrive cette sensation étrange, sensation de vol, impressions réverbérées à la lumière des phrases qui s’effilent...
Une autre vision s’installe, je vois des mailles. Les mots deviennent des pelotes de laines. Je sens le mouvement des aguilles dans les fils. Je ne suis plus là! Je tricote du cerveau...
Puis, à chaque fois, cela ne rate pas, je prends peur! Un bruit au loin, une léchouille de chats et je redescends des nuages, je retrouve mon corps oublié. Je retrouve cette réalité construites d’idées pseudo scientifiques et autres évolutions du savoir qui nous fait croire que nous sommes les meilleurs.
Sous le soleil éblouissant, je me demande pourtant si nous n’en perdons pas autant que nous croyons en gagner! Si nous sommes aussi intelligents que beaucoup veulent se le faire croire, pourquoi tant de « merdes » dans la monde?
Après tout cela a en fait que peu d’importance! Ce sont juste des mots qui s’emballent, des phrases qui font des mailles...
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