Soleil, pissenlits et herbes folles...
Chaque journée est plus verte que la veille. J’aime bien cette étrange saison qui apporte l’été et ses petits bonheurs. À force de soleil et juste assez de pluie pour que la vie végétale se réveille, la nature s’épanouit chaque jour davantage. Un petit vent du nord souffle de légères brises. Les nuits sont encore bien fraîches...
Chaque matin, je regarde la progression des feuilles sur les branches autour de ma maison. C’est presque magique que de les voir pousser à vue d’œil! Je pourrais presque les entendre s’étendre si j’étais un peu moins « blanche ». Malheureusement mon état de femme civilisée ne me donne pas cette faculté. Je me contente donc de regarder pousser les feuilles, derrière ma fenêtre de verre! Je ne les entends qu’entre deux songes...
Cette fin de semaine, petite soeur et jardinage de saison au programme. L’homme pour creuser les nouvelles plates-bandes. La femme et ses visions fleuries, les chats qui se prélassent et Petite Clo qui virevolte, le chant des oiseaux, soleil et vent dans les arbres...
La nature change, elle se transforme en ce qui deviendra notre petit paradis d’été. C’est un peu comme changer de pays en restant chez soi. L’on passe du Pôle-Nord à un ersatz des tropiques où se confondent chaleur, humidité et végétation luxuriante. C’est assez incompréhensible, si on y pense trop, mais c’est ainsi! J’ai lu quelque part, que les premiers colons débarqués là, en plein été, par Cartier, avaient si peu cru au extrême du climat, qu’ils s’étaient retrouvés « tout con » devant les rigueurs de l’hiver et avaient péri à la pelle! Cela ne m’étonne guère...
Je me demande où l’on peut trouver, ailleurs sur la planète, de telles extrêmes de climat. – 40 en janvier (avec facteur vent) et + 38 en juillet (avec humidex)!!!
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