J’ai laissé les mots de coté durant trois jours, voilà qui est assez rare à ma nature. Jack London et ses mutinés de l’Elseneur ont cependant nourri ma dépendance aux lettres tandis que je sortais de ma bulle pour passer du temps avec des amis. Depuis le party d’enfer pour la fête de Phil à l’arrivée de « Miss Lizzie lost in Detroit », amie d’enfance de Juan, de passage au États pour un stage et une première visite en Terre québécoise...
Voir se lever le soleil dans le petit jour, se coucher avec le chant matinal des oiseaux. Discuter au coin du feu, le nez dans le ciel étoilé. Depuis ce premier party in Quebec At Phil and Didine, les nuits ont été courtes mais si riches d’humanité partagée. Miss Lizzie, que nous n’avions pas vu depuis notre mariage il y a 4 ans, a réchauffé le cœur de mon homme en souvenirs et amitié, baignade de lac et promenade dans les plaines citadines. Parler pour rattraper le temps perdu, manger chez "Le Hobbit", s’apprécier comme avant que ne passent les années. Échanger avec complicité sur toutes ces petites choses de la vie. Dans ces temps là, l’on ferme l’ordi et l’on profite de ce que nous offre ce temps qui toujours s’efface...
J’ai pris des centaines de photos, attraper le moment, voler l’instant pour l’offrir à la mémoire de tous. Le party chez Phil commença mon bain de foule. Comme toujours Miss Didine est une hôtesse hors pair. Lorsqu’elle prend sa guitare pour entraîner les autres musiciens, elle réussit toujours à toucher mon petit cœur, à me faire rêvasser de bonheur communautaire. Miss Melie fit à sa suite une interprétation de Bobby McGee qui m’entraîna la voix, une parfaite fin de party! Mister Phil a tourné le quart de siècle en beauté, plus sexy que jamais! *clin d’œil* La fin de semaine prochaine, c’est à notre tour d’ouvrir les portes de notre royaume pour y fêter l’été et aussi, of course, Mister Phil!
Aprés la folie du vendredi soir, aprés avoir discuté des heures entières. Retrouver la solitude de mes mots. Repasser la barrière invisible de mon bureau éphémère. Voilà qui n’est pas toujours une mince affaire. L’on se sent tristounette et l’on rechigne, l’on veut encore s’amuser et rire, parler des étoiles et de toutes ces choses qui composent ce que nous sommes. Apprendre de l’autre et lui donner de soi.
Se quitter sans trop y penser. Retrouver les rythmes du soleil et du vent et laisser derrière soi le monde pour mieux le comprendre. Se reculer pour mieux regarder. Secouer la fatigue des nuits trop rapides. Tenir les enfants, impatients des vacances à venir. Réapprivoiser la virtualité du progrès qui nous entraîne...
L’homme a retrouvé son bureau urbain, les amis vaquent à leur début de semaine, Lizzie est repartie en pays voisin, son bureau au milieu des « box » l’attend aussi demain. Petite française au milieu de ces fous de "ricains". L’on se reverra in Montreal pour le festival de Jazz et Lhasa. Je retrouverai mon amie Ves et notre complicité, née de ces années ou nous étions encore si jeunes, pour d'autres instants communs...
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