samedi, mai 14, 2005

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Sentiments divers

Plus les semaines passent et plus mon corps semble s’adapter à sa nouvelle condition. Je revis et ce n’est pas dommage! Je n’ai pas encore retrouvé toute ma forme mais vu mon piteux état des dernières semaines, c’est déjà beaucoup mieux. J’apprends à gérer la fatigue et les malaises, je retrouve le goût d’exister et d’avancer. La passion des mots recommence à me brûler les veines. Une autre de mes nouvelles sortira la semaine prochaine dans la revue « le Bilboquet » et je sens que mon inspiration reprend du service même si les beaux jours se font encore attendre.

Je suis trop contente de ma connerie car j’ai des billets pour aller voir Star-Wars en avant-première mercredi, le tout contre un mini article pour le mois de juin. Fun, fun, fun! Même s'il paraît que celui-ci sera le plus sombre de la récente trilogie! Paradoxal...

J’ai comme l’impression que d’ici peu je pourrais reprendre le fil de mes idées pour repenser mes histoires inachevées. Finir Goom, l’envoyer aux maisons d’édition. Continuer Sara, retrouver mes amazones, penser recueil de nouvelles achevées ou déjà publiées. Organiser mes affaires, mon jardin, réécouter mes p'tits génies. Reprendre en main le cours de mon existence littéraire avant que je ne me transforme en baleine immobile, avant que bébé ne vienne chambouler mes jours d’hiver. J'ai d'ailleurs commencé à remplir son album de bébé sous l'oeil attendri de Juan, j'espère que cela ne nous portera pas préjudice vu que c'est encore une si petite crevette! Sans oublier qu’il me faudra aussi amorcer cette fameuse carrière de traductrice maintenant que je suis diplômée…

J’ai avalé jeudi le dernier Koontz, j’aime le lire en anglais, il m'évade, m'emporte le crâne en d'autres dimensions, j'avale, je m'amuse et je m'oublie ailleurs que dans ma langue.

Nous avons enfin regardé hier Hotel Rwanda. Depuis longtemps je voulais le louer sans trouver le courage en mon coeur de ce faire mais hier, pas le goût de bouffer une autre connerie d'Hollywood. Je savais que c'était un bon film, je persuade l'homme "d'émotionner" un coup. Je me doutais que Don Cheadle serait incroyable, je savais que j'aurais le coeur retourné. Cela n'a pas manqué!

Déjà à l'époque du génocide, j'avais été si touchée par les horribles images qui inondaient nos petits écrans! Déjà là, mon coeur se retournait sur lui-même honteux de son impuissance envers un tel malheur. Malheureusement pour ces pauvres gens, pas de pétrole à voler dans le coin pour que les Américains se bougent les fesses, juste les Français pour se faire de l'argent en vendant des armes aux meurtriers, une véritable horreur. Un autre exemple de ce que l'humanité peut faire de pire. Et au milieu du désespoir, dans ces pires moments de la vie, parfois se dégagent des perles d'hommes comme le démontre l'histoire de ce Paul Rusesabagina racontée en cet excellent film. Pour ne souhaiter que le bien, ne jamais oublier ce que les hommes sont capables de se faire comme mal...



Je ne comprendrai jamais ce besoin de violence gratuite, ces élans de haines, et comment peut-on tuer des enfants sans avoir la conscience qui explose le cerveau en mille morceaux??? Je ne peux pas croire que des armées de femmes seraient si barbares, je ne peux pas croire qu'un monde contrôlé par les femmes atteindrait de telles horreurs. Comment une femme pourrait-elle trouver du plaisir à violer? Comment une femme qui a le don de donner la vie pourrait-elle être si sauvage envers de si petits êtres sans défense? Je sais bien que certaines parfois se font entraîner dans ce genre de misères et commettent des actes fortement répréhensibles mais ne sont-elles pas manipulées par des fantasmes d'hommes? Est-ce que la guerre n'est pas avant tout une histoire d'hommes? Heureusement que dans toutes débâcles, il y aussi ces exceptions, ces mâles braves et courageux qui font tout pour sauver leur prochain au risque de leur vie. Heureusement que ceux-ci existent pour garder en vie un certain concept d'honneur et l'espoir en un monde meilleur...

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