Hier petite fille rêveuse, aujourd'hui femme fantasque...
Après avoir mangé de la géographie à m’en gaver, je me suis lancée dans ce travail à rendre sous peu. Traduire un extrait d’un conte de notre choix. J’ai choisi de m’attaquer à la petite fille au allumettes, d’Andersen. J’ai avancé, encore beaucoup à rédiger...
Avec cette histoire, je me suis replongée dans mon enfance, toujours la même fascination muette pour cette histoire qui me parle doucement…
La petite fille qui m’habite le cœur, cette petite fille qui vibrait d’émotions à chaque lecture de ce conte est encore bien vivante. C’est étrange la vie, dans moins d’un mois, ce sera ma fête. Je ferai un pas de plus dans cette trentaine qui se dessine inexorablement…
À chaque nouvel an, l’on change les chiffres du calendrier et je rajoute un an à mon compteur… Plus les années passent, moins c'est drôle...
Pourtant, au fond de moi persiste l’enfant. Cela ne me dérange point, dans le fond j’entretiens cet état latent. Garde fou bien souvent flou contre l’aigreur adulte, contre cette lucidité véhiculée par les jours qui défilent toujours, contre ces compréhensions qui blessent l'âme sensible, contre ce monde trop souvent cruel…
Les enfants ont le pouvoir de rêver. Les adultes perdent parfois cette faculté…
Les responsabilités quotidiennes, les aspirations matérielles, les soucis d’argent, de cœur, de vie aspirent les rêves innocents des enfants. Je comprends bien le principe mais je le refuse de toute mon âme. Je me battrai de toutes mes forces mentales pour ne pas me faire avaler par la réalité terne d’un monde sans reliefs imaginaires...
Maintenant, il est temps que j’aille me coucher, c'est le temps de rêver…
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