Des milliers d’enfants trépignent d’impatience à l’idée d’ouvrir bientôt leurs cadeaux, les familles se préparent au réveillon et les gens tristes sont deux fois plus malheureux…
MediaTic petit coquin a débusqué une petite version de ce blog caché dans les broussailles de la blogosphère. Je m’amuse à tester toutes sortes de versions, je voudrais changer mes couleurs, je teste l’idée du bleu pour la fin de l’hiver…
Je parcoure mes archives et je me rappelle mes couleurs vives de cet été, je parcoure mes archives et je me souviens de ces moments qui s’effacent déjà, de ces souvenirs de chaleur et de soleil vibrant, de ces instants de vie passés, cela me fait tout drôle…
Jamais je n’avais réussi à tenir un journal de papier mais le concept m’avait toujours attiré. J’ai essayé multiples fois mais plus de 15 jours et je flanchais ! Je n’ai jamais tenu que des journaux d’écritures, des pages et des pages, des feuilles et des feuilles d’histoires, de pensées ou juste de phrases qui satisfaisaient mon amour des mots…
Et puis avec ce blog, je découvre en plus cette mystérieuse mémoire qu’est un journal de vie…
C’est parfois étrange que cela soit un journal public. Heureusement que je ne suis pas des plus pudiques ! De toute façon c’est vers le public que se tourne au final toute écriture. C’est une manière comme une autre de s’habituer à ce concept d’être lue, d’être appréciée ou détestée, d’être vue par les autres au travers leur propre filtre de vie…
C’est une aventure des plus intéressantes, j’aime le partage et l’ouverture, prendre ma vie comme cobaye est un peu extrême mais c’est une habitude qui ne semble pas vouloir s’atténuer…
Lorsque j’ai commencé ce blog, j’ai du lutter contre ce sentiment bizarre de me dénuder en public. J’ai relativisé la chose et cela m’a glissé sur la peau comme un courant d’air…
Ce qui ne m’a pas empêché dans les mois qui suivirent de faire des rêves comme je n’en avais pas fait depuis le collège. Le genre de rêve pas cool où tu rêves que tu vas en cours pour finalement réaliser que t’es partie de chez toi à poil !!! Le rêve suivant j’avais gardé mes sous-vêtements et enclenchée une certaine lucidité pour échapper à ce cycle de rêves nudistes… Non mais !!!
Mon affection pour l’écriture et les mots qui s’emballent, se déballent et s’envolent reste la toile de fond de ce blog. Je pense qu’il perdure principalement de par ce fait car dans cet océan virtuel les requins guettent et les écueils qui font couler les vaisseaux de nos mots sont nombreux. Sans compter la lassitude qui fait partie intégrante de notre humanité…
S’il n’était question que de moi, de ma petite pomme croquée au fil des jours, je ne suis pas sure que j’aurais tenu jusqu’ici ! Mais les personnages comme Maria, Goom et Sarah, les histoires dans lesquelles ils m’entraînent sont le moteur de Vol de mots…
Ce tourbillon de mots et de fiction est le "back-bone" de cet endroit où seul règne mon esprit, détaché de cet univers corporel bourré d'apparences et de préjugés, qui fait aussi notre humanité...
Il y a cette découverture du Web qui est amusante, c’est un peu comme avoir un appart où ranger ses trouvailles dans l’univers virtuel mais non moins réel de la Toile…
Et je passe le coté pratique d'ouvrir sa vie à des parents et des amis lointains...
Les lecteurs qui passent par là et déposent des petits mots réchauffent mon cœur. Ils font vivre mes mots ailleurs en d’autres univers d’existences et ils sont une partie de cette essence qui fait vibrer ce petit coin de mots et de moi…
À vous tous, connus ou inconnus, simples humains de passage, je vous souhaite un joyeux réveillon, de la joie et des rires dans vos maisons…
Tous les collaborateurs fictifs de Vol de mots se joignent à ma petite personne to wish you a merry merry Christmas and a Happy New Year…
La semaine dernière Jess l’une de mes petites élèves du soir m’a offert avec une jolie bougie cette petite carte qui m’a fait tant plaisir. En cette mémoire virtuelle je la dépose et en ce 24 décembre, je souhaite bon courage au Père Noël qui aura bien du travail ce soir…
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire