22 au soleil...
13:33 hres. Je crois bien que je viens de voir passer un indien!
Il était si beau que je ne crois pas pouvoir résister à lui courir après...
Ah si! Voilà que j'entends pleurer M'zelle Soleil dans son sommeil. Je m'élance à la rescousse de l'enfant qui cauchemarde. Lorsque je retourne dehors pour profiter de cette superbe journée, quelques minutes encore, bien décidée à me réinstaller dans ma chaise de jardin, quelle n'est pas ma surprise de découvrir qu'un bel indien y est assis! Il me sourit. Il émane de lui une exceptionnelle lumière qui m'embrase. 14:44. Je grille...
- En Nouvelle-Angleterre, l'appellation viendrait des Amérindiens qui croyait que ce doux temps était envoyé par une divinité du sud-ouest nommée Coutantowit. Cette divinité leur envoyait après les premières gelées d'automne, une période de beau temps. C'est ainsi que fût appelé ce phénomène climatique par les premiers immigrants "été indien", et même "été des indiens" et encore plus "été sauvage". C'est pourquoi en Amérique du Nord, en automne on remercie la Déesse-Mère, la Terre nourricière pour sa générosité. Et chaque feuille aux chaudes couleurs se meurt sur cette terre afin de la nourrir, pour la floraison prochaine.(source)
- L'appellation "des Indiens" vient du fait que les Amérindiens profitaient de ce temps doux et sans précipitations pour préparer leurs habitations en vue de la saison froide. Ces Indiens, avant de réintégrer leurs quartiers d'hiver, profitaient de ces derniers beaux jours pour terminer leurs récoltes et garnir leur wigwam de provisions. La température étant clémente, les journées étaient propices à la conservation du gibier accumulé. Comme ils vivaient au jour le jour, ils attendaient à la dernière minute pour aller à la chasse. Si, malheureusement, la période attendue de temps doux n'avait pas lieu, ils en étaient quittes pour un hiver de "vaches maigres".
- Selon la tradition orale, les Indiens nomades (Montagnais, Abénakis, Malécites, Algonquins et autres) profitaient de cette période de l'année pour changer de camp. Ils levaient les camps d'été à l'embouchure des rivières, le long du fleuve, ou sur le bord des lacs, remplissaient les canots et remontaient vers les territoires de chasse dans la profondeur des forêts, que ce soit en Abitibi, en Haute-Mauricie ou sur la Côte-Nord. Ils y passaient l'hiver, en petit groupe, dans des tipis isolés avec de la fourrure si le piégeage était bon, en faisant la chasse au grand gibier, rendue plus facile à cause de la neige.(source)
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