jeudi, août 07, 2003

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L’ordi est de retour chez nous, mais c’est dans la chambre qu’il a pris résidence. Notre pièce principale, un L qui fait office de cuisine, salon et bureau est en gros travaux ! Juan change le maudit tapis, l’affreuse moquette, (deux couches !!) pour remplacer l’horreur par un plancher tout neuf ! Yes Sir !

Du coup, la machine s’est trouvée une petite place dans notre petite chambre où il ne reste plus grand place !!!

Avec tout ça, me voilà presque une semaine sans blogguer. Je me suis attachée à ce blog, mine de rien, il m’est bien utile…

Jamais je ne pourrais faire un carnet où j’y incoporerais, idées, photos et informations de toutes sortes au gré de mes humeurs ! C’est quand même magique ce blog, je peux y archiver toutes sortes d’intérêts et les retrouver facilement si l’envie m’en prend, j’adore ça !

Le coté journal intime me permet de me rappeler des instants de vie qui sinon s’effacent dans le temps qui passe. Les peintures et images de toutes sortes me ramènent à ce qui me plait ou parfois me déplait. Les informations diverses qui parsèment ce blog me donnent l’occasion de me souvenir de mes promenades web. Et c’est un plus, une cahier d’exercice, une sorte de brouillon où poser mes idées et laisser l’écriture s’échapper et vivre parmi vous qui lisez ces mots ! Vraiment c’est magique et fonctionnel…


Depuis samedi dernier, coté chats, le quotidien a été riche en événements. Samedi après midi, Petite Crevette est arrivée derrière la porte de la chambre et en un long miaulement a demandé à entrer, mignonne petite chose, grosse comme une vache et si prés d’accoucher…

La boite, dans la placard, était prête. Elle est allée docilement d’y poser. Les yeux souffrants, elle a commencé à souffleter rapidement, elle a perdu ces eaux dans le temps de le dire ! Juan en obstétricien félin d’expérience s’est assis à coté de la boite, assise sur le lit, j’encourageais Petite Crevette, elle a hululé quelque fois, grogné un peu et elle a poussé des sons étranges empreints d’angoisses, schplouf, le premier est arrivé, petite chose gluante…

En deux heures, trois petits étaient arrivés, et lorsque nous sommes rentrés le soir, deux autres étaient là ! Cinq petites crottes dans le placard !

Ce qui nous amène à cet après midi, Juan a fait un travail herculéen en rangeant l’intérieur du cabanon, ce qui a permis d’entreposer temporairement les meubles du salon, le temps de refaire le plancher. Le cabanon, c’était l’enfer, innommable de bordel ! Je suis restée bouche bée devant l’accomplissement de l’homme et la force de Juan qui à bout de bras a transporté l’antique sofa pour le ranger définitivement au fond du cabanon, viril à souhait, j’en ai bavé, en tout cas…

Depuis quelques jours, régulièrement, je me demandais où habitait donc Sumiko que je ne voyais passer que pour venir manger à la gamelle. Des doutes sur un accouchement sauvage re montaient à la surface de mes pensées…

Aujourd’hui j’ai eu réponse à mes questions ! Tandis que Juan combattait la poussière et les cartons entremêles, Sumiko, l’œil vigilant surveillant les mouvements de Juan, mystérieusement posée et tranquille…

D’un coup, alors que je mettais les bebelles dans les boites multicolores en plastiques translucides, la lumière s’est faite dans mes idées. Je sors dehors…

- Juan, tu as trouvé les bébés de Sumiko ???

Il passe la tête par la porte, étonné.

- Oui, regarde, je viens de les trouver !!!

Il pose devant moi, un carton où gigote des petites choses. Le tout d’un hygiène douteux.

Il me raconte qu’il avait posé tous les vieuxcartons sur celui qui abritait les bébés t qu’il avaient entendu les petits cris venait de tout enlever pour les découvrir au fond du fouillis fatal…

Je vais chercher un carton, j’en profite pour trouver un vieux draps propres et je m’apprête à transposer les quatre bébés en un lieu plus propre, Sumiko tourne autour, inquiète, des petites boules qui miaulinent, j’en prend une dans ma main…

- Juan ! Y’a un problème… Juan, problème de cordon, Juan….

Juan, aussi calme qu’un rock arrive ciseaux à la main et délicatement coupe trois cordons qui emprisonnaient ensemble trois petites crottes de chats. Je les dépose dans leur nouveau carton tout propre, accompagnée de Sumiko, je fais un petit coin, prés de la cheminée qui n’existe pas, mais dont le socle abrite un coin de rangement, et qui restera épargné par les travaux présents. Résultat, plein de petites crottes, les yeux collés, qui tètent des tétines pleines de lait ! C’est tellement mignon qu’on ne peut que fondre devant ces petits miracles de vies…

Bref, je laisse à ceux qui le désirent faire les comptes des futurs minous qui vont gambader dans le salon. Ah ! Juan vient de m’apprendre que pour la paix de Sumiko, comme il est rendu prés du coin cheminée invisible, que les travaux sont intenses, il transporte le carton de Sumiko de l’autre coté du lit. Ben, oui don’…

C’est les dernières portées, même si j’adore les voir grandir, l’expérience vécue avec Bamboo nous aura conscientisés à les castrer d’ici l’hiver…

Juan et ma mère se sont entendus pour faire moitié, moitié sur un scanner que nous garderions chez nous, et ce soir Juan est revenu avec un beau scanner tout neuf ! Merci maman ! On peut même faire des photos à partir de négatif, cela va être trop cool, je vais m’énerver raide…

Je vais pouvoir refaire mes collages et rénover mon template d’archives tout beau. Je sens que je vais m’amuser comme une petite folle…


Le lac sous un ciel nuageux...

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