Cheryl English
Matinée pluvieuse où le temps est encore doux. Difficile de ne pas sentir une petite mélancolie qui serre le cœur à chaque fois que l’on se dit : « Ça y est, l’été est presque fini, il faut penser à la suite! »
Dans un peu plus d’une semaine, j’aurai repris le chemin des bancs universitaires, une autre moi devra rejaillir des profondeurs de mon ermitage pour retrouver la vie étudiante et s’y fondre. Retrouver le brouhaha intellectuel, se mouvoir de nouveau en public, aller en cours, faire ses travaux, reprendre les enfants du village, rattraper leurs lacunes, expliquer les devoirs, faire des verbes et des lignes, des calculs et la police…
Je l’admets, j’ai aujourd’hui en moi une certaine tristesse, je ne veux pas quitter mon cocon estival fait de verdure et d’eau claire, de solitude et de silence, de nature et de mots…
Mes mains essaient d’enrouler en des phrases sensées ces mots qui ne veulent pas réaliser que bientôt leur liberté s’effacera sous le poids des jours…
Allez, Etol, reprends tes esprits, continue le cycle de la vie, et va regarder de belles images pour te changer les idées…
Michael Banks
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