mardi, août 19, 2003

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Les jours de l’été nous sont aujourd’hui comptés…
J’ai l’impression que l’univers nous en a volé une partie…

De l’autre coté de l‘océan, à l’Est plus précisément, ils ont absorbé un morceau de notre été. Toute cette chaleur qui nous était destinée s’est envolée. L’on ne l’a point vu, elle a disparu de l’autre coté des vagues…

Ils ne l’ont pas fait exprès et en ont souffert d’après les échos qui nous sont parvenus !

Mais en attendant, ils ont tout eu ! Et ils n’auront pas subir le long hiver qui s’en vient inévitablement, et qui nous glacera les dents…

Je sais, c’est la faute des hommes dans leur entier, des hommes qui se croient invincibles, de cette humanité aussi inconsciente qu’une adolescente pubère, de tous ces hommes qui crachent sur leur mère la Terre…

A coups de haches, l’on coupe ses poils drus qui l’oxygène, puis l’on rase sa verdure…

À coups de dynamite, l’on creuse en elle des trous gigantesques, pour en sucer ses richesses…

À coups de guerres débiles, on l’empoisonne sans vergogne, et l’on se bat comme des rats pour en extraire le suc noir qui fait vibrer les moteurs…

Et j’en passe, je passe sur les millions d’atrocités que chaque jour les hommes génèrent, tous ces milliards de gens qui « bactérisent » la planète, sans même y penser…

Notre Mère la Terre a mal, elle est fiévreuse, elle souffre de mille maux, elle exprime de ci, de là, sa douleur...

En volcans rugissants, en ouragans déchaînés, en atmosphère déglinguée, elle hurle sa peine…

Petite conne de moi qui en perd son été et ose s’en plaindre…

Moi qui l’aime tant pourtant…


Tom Philips

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