Still Working
Les fesses de Lily-Soleil font se transformer étrangement ma bedondaine en de drôles de monts lorsqu’elles poussent ma peau tirée. Un sourcil je fronce, une main sur mon bedon je pose : «Bouge tes fesses bébé! » je ne peux m’empêcher de penser, tout en étant bien heureuse de la sentir se mouvoir en moi, signe de vie et espérance de santé. Mon ventre, énorme, sur les genoux me coupe les jambes, adieu circulation, alors que je travaille aussi vite qu’un escargot à la course. Vive les reflux gastriques entre deux moments magiques! S’organiser entre repos et traduction et P’tit Jay que je soutiens toujours les soirs sombres où il faut passer au travers ses devoirs qui lui donnent envie de s’évaporer dans sa bulle tourmentée…
Chanelle, calme comme une image de forêt isolée, se font dans ma solitude studieuse alors que les chatons explorent l’automne qui s’effeuille au fil des jours. Halloween est de plus en plus dans l’air du temps. La pluie a cessé de tomber, le ciel n’en finit plus de grisailler. Le paysage s’harmonise avec l’ambiance de la fête des enfants (et des plus grands) qui se profile au détour du mois. Les décorations d’épouvantails, de fantômes, de sorcières et de potirons commencent à orner les perrons des maisons, si j’avais plus d'énergies, je partirais bien en safari photos! Cuisinerais-je ma fameuse tarte à la citrouille cette année?
Pour l’instant je laisse l'infernale blogosphère à ses folies diverses pour repartir au pays des mots qui décrivent ces réalités autochtones que l’on connaît si mal en notre société trop blanche…
La nature plante des bananes et, en toute bonté, les fait mûrir, quand soudain un autochtone arrive, tend la main et satisfait son appétit.
Herman Melville
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