Spectres de femme engrossée
Depuis des jours flirter avec le diabète pour finalement l'embrasser sur le bout du nez. Avaler la pilule en me testant régulièrement. Mieux comprendre les maux inexpliqués des dernières semaines. Depuis combien de temps, je danse avec ce déséquilibre de grossesse? Un problème pas si évident à discerner qui semble controversé et m'emporte les pensées.
Entre rétention d'eau, hormones en folie et délires de sucre, je me débats avec cette peau qui m'échappe. Depuis que j'ai attrapé la méchante grippe le mois dernier, je glisse. Le virus s'est tassé mais ma santé prend le bord. D'un seul coup, un réel risque de césarienne se profile à l'horizon, tourbillon de sensations folles.
Un mari diabétique qui me chérit et me soutient alors que je peine et combats. Étrange tournure d'émotions. Sous contrôle glycémique depuis ma dernière visite de suivi médical. Malgré deux tests de laboratoire négatifs, toutes sortes d'autres symptômes indiquent ce nouvel aspect de gestation que je découvre au fil des heures. Les chiffres sur la petite machine ne mentent pas et me font tourner la tête. Je me réajuste de mon mieux, j'avale ma pilule. Peut-être n'est-ce jsute qu'une douce intolérance au glucose comme l'expliqua Martine que je lis pour me rassurer?
Sur une échelle de 10, je qualifierais le niveau de cette première grossesse autour de 7. Huit pour le premier trimestre, cinq pour le deuxième et huit pour le dernier! Je me console en me disant que tout cela pourrait être pire. Dans le fond, présentement, il semblerait que je sois la seule à en pâtir et non le bébé. De toutes mes forces, je prie le ciel et les étoiles pour mettre au monde en enfant en santé même si je dois un peu y perdre la mienne. Avec les années passées, j'ai souvent craint de ne pouvoir féconder, maintenant que c'est fait, il ne me reste plus qu'à assumer le tout sans trop m'énerver le chignon...
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