L’étonnant destin des photos de l’hôtel de glace…
Le monde de Flickr me met sur les fesses régulièrement et le petit voyage de mes photos de l’hotel de glace autour de la planète me laisse bouche bée! Tout un engouement pour ce palais de glace qui me fascina tout autant que la plupart. Ces images ont pénétré la blogosphère anglophone et se sont même promenées en des endroits que je ne puis lire comme ici ou là et là. J'en retrouve aussi des traces par ici, là, ici ou encore là et là, là! Toute une promenade pour ces photos de glace. L'hiver qui se fantasme. Lalala, lalala, lalala...
C'est comme une "toune" qui me trotte dans la tête, une chanson de Flickr, et comble de surprise, Flickr a désormais une chanson! Je reconnais l'auteur comme l'un des mes contacts du coté de cette virtuelle réalité. Curieuse, j'écoute cette chanson. Quelle n'est pas alors ma surprise d'y découvrir mon nom (pseudo parmi les pseudos)!!! Je manque quand même de tomber par terre, de sauter en l'air, de me renverser l'être. Quel étrange monde! Le pouvoir des images est fort. Magie étonnante des images données. Voilà pas qu'Etolane est entrée dans une chanson anglaise!
Sur le coup, je fais un moyen saut. Le temps que j'enregistre le principe et y'a déjà un remix en ligne! Je réalise que je n'avais même jamais pensé à une autre prononciation que celle que l'on fait en français! Niaiseuse de moi! Quelle surprise que de l'entendre en anglais et chanté! Incorporé dans la soupe virtuelle de Flickr, oh! c'est pas grand chose, juste un petit nom qui s'envole au milieu d'autres, une ribambelle, une ritournelle et puis moi je ne suis pas nue. C'est Selkie qui se déshabille! Moi, je ne fais que passer entre deux idées. Je me balade entre lac, arbres et givre d'humanité. Je ne sais que miauler des phrases éparses, capter quelques instants qui s'effacent...
Devrais-je en profiter pour me reculer et regarder l’étonnant destin de ce prénom ressorti par mystère du néant de la nuit des temps? Je suis toute émue, un peu émotionnée. Que de sensations surréalistes qui passent à travers cette machine informatique qui accélère le futur sous mon nez. La planète se fait toute petite, l’on se rencontre sans se voir, l'on s'apprécie sans se connaître, l’on partage avec l’invisible et ceci crée des choses qui se glissent dans le visible pour nous toucher de plein fouet. Perdue au milieu de nulle part, en compagnie de mes amis imaginaires, je chantonne. Rockin' my little iced world...
Je me recule davantage pour essayer de comprendre ces étranges sens. Trois pas de danse, je virevolte la tête froide mais le coeur chaud, lalalala, je m’évapore dans la réalité de mes jours gelés. Dans cette dimension faite de visible et d’obligations, dans celle qui s’affronte et se force car pavée d’obstacles réels et de petites misères humaines. Lalalala, laaallaaala, lalala…
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