Lost in the City,
Back into my woods…
Aprés quelques jours d’oubli dans la grande ville, nous voilà de retour sur notre colline enneigée. Comme nous le faisons depuis plusieurs années, nous sommes descendus sur Montréal pour passer le nouvel an avec mon amie très chère Ves (avec qui j’entame une dix-septième année d’amitié)…
Passer le cap de ma trente deuxième année avec elle fut un délice. Ves passera le sien le 13 avril. En mon cœur, c’est une sœur avant tout. Comme d’habitude lorsque je vais à Montréal, en deux temps trois mouvements, je retrouve ces vieux repères de cette vie que je ne vis plus et en l’espace de quelques jours, comme un fantôme qui voyage, je flotte dans les limbes du temps. Je retrouve mes habitudes urbaines oubliées. Subtilement je change de peau, je laisse, quelques instant, celle que j’ai aujourd’hui de coté, je déconnecte de toute virtualité, je me laisse glisser dans mes douces et amères Montréalités…
Certaines personnes vont à la campagne pour débrancher, comme toujours à contre courant, il n’y a rien comme une bonne mégalopole pour déconnecter ma pomme! Le bonheur de m’immerger dans une réalité de gens dans ma tranche d’âge, souvent artistes, souvent différents, toujours accueillants…
Alors que je savoure le dernier jour de mon inconscience citadine, Ves me demande au détour d’une conversation :
- Mais quand tu vas rentrer, cela va te prendre combien de temps pour résumer la fin de semaine et la nouvelle année sur le blog?
- Heu, je sais pas trop, disons que mots et photos, environ quatre heures peut-être! Si je raconte en plusieurs textes nos moments passés, ça dépend de ce qui va sortir, au moins trois heures, les photos ça peut être long…
Ves écarquille les yeux et s’exclame :
- Mais c’est pire qu’avoir un chien que tu dois promener 3 fois par jour!
J’éclate de rire devant le parallèle qui n’est pas si fou ! En effet Ves qui avait pour les fêtes la garde de Chico ( l’amour canin de Ro’ partie fêter à New-York) était complètement gaga devant la petite chose sur quatre pattes. Myself, i’m more of a cat person and i have to admit that i only love Chanelle! J’observais leur petite routine sans pouvoir m’empêcher de trouver qu’avoir un petit chien de même, c’est quand même bien de la job! La remarque innocente de Ves permit à mon esprit d’imaginer une sorte d’animal domestique virtuel que je nourrirais de mon sang, de mes mots, de ma réalité et de mes divagations imaginaires, un truc qui doit manger régulièrement, un étrange parallèle qui marqua ma tête de linotte avec les premiers jours de 2005…
De retour en mes pénates, je reprends ma routine campagnarde, un peu rouillée des excès de la nouvelle année, des photos plein mes dossiers, l’esprit calmé et plein de mails et de travail à rattraper! C’était vraiment un bon début d’année 2005 empli d’amitié, de bombance, de partage et de rires, un zeste d’urbanité et mon homme fasciné par la grande ville illuminée…
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