Entre Bloom et Mistral…
Un drôle de rêve anima ma nuit dernière, s’essoufflant dans mon réveil j’accrochai à ma mémoire quelques bribes…
Pour une raison qui m’échappe, sûrement à cause d’entrevues quelconques, je me retrouvais à traîner avec un clone de Christian Mistral et Orlando Bloom sur une plage déserte.
Les images qui me restent dans le flou du grand jour se déroulent à ma mémoire comme dans un film muet. Dans ce songe qui se joue subtilement de mes neurones. Quelques fils que je récupère au vol: Ambiance paradisiaque, je regardais courir Orlando, il me souriait et j’étais aux anges. Je me retournais de l’autre coté pour voir parler cet étrange personnage, Christian Mistral version Québec-village, aussi local que je ne le suis pas. J’étais envahie d’agréables sensations et je me laissais porter par l’illusion. J’avais chaud, l’air était doux, la plage paraissait se dérouler à l’infini. Orlando courait, Mistral parlait.
Étrangeté de l’esprit, je marchai sur un fil, en un parfait équilibre. Je me suis réveillée toute étonnée. Amusée. Ne connaissant vraiment ni l’un, ni l’autre. L’autre encore moins que l’un. Je m’amusai un peu de ces délires nocturnes qui parfois envahissent nos nuits insouciantes. J’en compris les grandes lignes, ce qui eut tendance à me divertir davantage. Étrangeté de la nuit. Il s'y passe là des choses peu communes! Surtout que ce sont deux personnes auxquelles, lorsque je suis consciente, je ne pense aucunement. Si ce n’est lorsque je les croise sur le chemin de la vie publique, ce qui fait d’eux des connaissances, chacun à des niveaux et degrés différents. Étrange mélange auquel je n’aurais point pensé réveillée! Je reconnus là l'étoffe de mes rêves érotiques. Ceux-ci n’étant jamais vraiment sexuels même si toujours des plus plaisants.
Durant plusieurs années Fox Mulder fut un grand amant mental. Il me visitait dans ma chambre au milieu de la nuit, se déshabillait pour ne garder que son caleçon et puis venait s’asseoir sur mon lit pour me parler. Nous parlions, parlions et parlions de ces choses bizarres que l’on ne peut parler qu’avec Mulder. Ces discussions m’excitaient incroyablement et je pense avoir ressentie plusieurs fois des sortes de jouissances mentales qui me réveillaient doucement au petit matin et me mettaient d’humeur guillerette et rêveuse pour toute la journée. Il ne faut pas confondre l’acteur et le personnage, car dans ces rêves là c’était bien le personnage de Mulder mon héros. Avant lui, il y eut longtemps Jim. Mais cela reste dans mes cahiers intimes. Depuis Mulder, plus de personnes récurrentes, plus besoin de héros avec un mari pour satisfaire ma vie, juste de temps en temps, ces drôles de songes sans queues mais avec beaucoup d'esprits, des rêves qui me laissent un peu pantoise, comme celui de se promener sur une plage entre Bloom et Mistral. Plaisirs dissipés de la nuit. Étranges tribulations du cerveau endormi…
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