Nouvelle semaine, quelques inquiétudes et un souffle de nudité contrôlée,
Avec la fin du Festival d’Été, je retrouve le rythme de mes mots, bientôt sur ces ondes, un petit bilan musical en phrases et images. Encore une bonne « batch » de photos à trier et ranger d’ici la fin de la semaine et toute une série de souvenirs à digérer. La chaleur estivale bien qu’extrêmement pesante me réjouit le moral, si je pouvais vivre nue au quotidien, ce serait avec plaisir, mais en notre monde civilisé, je me contente de mes quartiers pour ce faire…
D’ailleurs il semblerait que j’apprivoise de plus en plus mon corps qui se transforme au rythme de Lily-Soleil qui pousse en ma bedaine. Mon homme est si doux vis à vis de cet état, il me charme, enchanté de cette transformation qui le comble, il arrive à me donner confiance là où j’en manque. Je le laisse me photographier sous toutes les coutures. Assez d’ailleurs pour que je finisse par succomber au petit jeu des images de bedons épanouis qui s’affichent sur Flickr! Une bouffée d’émotions pour me lâcher un coup et puis un souffle de liberté pour en rigoler et finalement apprécier ces moments particuliers de la vie qui avance le long de nos destinées.
Il faut dire que je ne suis pas la plus pudique au monde! Et puis je m'en fous un peu parce-que bon ce n'est pas comme si j'étais la seule dans ce cas, il y a bien pire que ma pomme des bois! D'ailleurs souvent j'ai l'impression que pour faire vivre un blogue, il vaut mieux ne pas être des plus pudiques, ceci fait aussi partie du petit jeu virtuel de la blogosphère en fête...
Une grosse inquiétude vient cependant étouffer mon cœur bien plus que cette chaleur humide qui nous enrobe. Ma Mère-Grand que j’aime tant ne va pas bien. Six ans déjà que je ne l’ai pas revue, six ans que je ne suis pas retournée en France et ma pauvre Grand-Mère se bat maintenant pour ce morceau de vie qui lui reste. Son cœur a lâché durant une opération de routine, un méchant cancer commence à lui ronger les os, et je la pleure toute seule dans ma brousse lointaine. Les larmes s'écoulent sans que je ne puisse les retenir, mouillent mes joues, elles sont la source de mon affection, de ces émotions qui se cherchent une rivière pour s'y jeter, pour s'y consoler. Son cœur est reparti et elle va peut-être remontrer la pente une fois encore. Je prie pour pouvoir la revoir une dernière fois. Pour lui amener cette petite fille que le ciel nous a donné.
Si jamais le ciel l’emporte, je m’en voudrais tant de ne pas l’avoir embrassé une dernière fois. Nous devions aller la voir au printemps mais j’étais si mal en point dans mon début de grossesse que nous avons du annuler tout déplacement. Et maintenant que sa santé décline tant que puis-je faire? Elle refuse que je voyage maintenant que je suis en forme et énorme. Elle refuse que je prenne des risques pour le bébé, je ne désire pas l’inquiéter. Si seulement elle se rend jusqu’en hiver, dès que la petite pourra voyager, l’on ferra notre possible pour l’emmener. Parfois je me demande si l’univers ne m’a pas donné ce bébé pour m’aider à supporter l’idée de la perdre.
J’espère que ce bébé arrivera en santé, que la vie continuera d’avancer sans trop nous casser et qu’elle me donnera la chance de faire sourire une autre fois celle qui m’a tant aimée…
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