De retour de Montréal. Montréal où le plateau fourmillait de vie, où les feuilles verdissaient les arbres des rues et où la vue depuis notre chambre d'hôtel était superbe. Cette fin de semaine dernière, il faisait un temps magnifique à Montréal. Les terrasses étaient pleines, le soleil plombait la ville qui se donnait des airs d'été. Et M'zelle Soleil, les yeux grands ouverts, assimilait toute cette vie urbaine qui grouillait autour d'elle...
Poser nos sacs au coeur de la ville
Par la magie d'Hotwire, je nous dégote l'un de ces hôtels qui fait du bien au moral. Il n'y a rien comme un quatre étoiles à petit prix pour retrouver le sourire! Se lover dans une bulle de confort luxueux. Une bulle ouatée qui fait s'estomper les soucis de sa vie. S'alléger l'esprit. Apprécier la vie. Trois jours d'urbanité pour passer ensemble du temps de qualité. L'on savoure. M'zelle Soleil adore la piscine, l'ascenseur et son grand lit moelleux. Elle sautille comme une puce. Sa joie pure me nourrit de l'intérieur. Elle me rappelle à ces sensations d'enfance que j'oublie au coin de mon adultitude.
Par la magie d'Hotwire, je nous dégote l'un de ces hôtels qui fait du bien au moral. Il n'y a rien comme un quatre étoiles à petit prix pour retrouver le sourire! Se lover dans une bulle de confort luxueux. Une bulle ouatée qui fait s'estomper les soucis de sa vie. S'alléger l'esprit. Apprécier la vie. Trois jours d'urbanité pour passer ensemble du temps de qualité. L'on savoure. M'zelle Soleil adore la piscine, l'ascenseur et son grand lit moelleux. Elle sautille comme une puce. Sa joie pure me nourrit de l'intérieur. Elle me rappelle à ces sensations d'enfance que j'oublie au coin de mon adultitude.
De notre chambre, au 33ième étage, la vue est géniale. Le centre-ville s'étale à nos pieds, à l'horizon se perdent des montagnes, le fleuve nous fait de l'oeil et le Mont-Royal bourgeonne. Debout sur le rebord de la fenêtre, les mains contre la vitre, M'zelle Soleil examine la ville à ses pieds. Elle s'exclame gaiement: "Maman, regarde y'a des personnages en bas!". Je souris. Petits comme des fourmis, les "personnages citadins" vaquent à leur vie entre deux sirènes et une multitude de lumières...
L'on retrouve Ves, mon amie depuis l'adolescence, marraine de ma puce. Elle gardera notre mini Miss lors de notre sortie de couple. Spécialement pour l'occasion, elle a organisé une soirée avec l'une de ses amies et sa fillette du même âge que la mienne. Au programme: maquillage, vernis à ongles et film de princesses. M'zelle Soleil est plus ou moins satisfaite de cet état de fait mais comme elle adore Ves (qui la traite comme une petite reine), je ne suis guère inquiète. Je suis en confiance et me sens bien chanceuse de pouvoir autant l'être.
Comme à chaque fois que je retourne en ville, il ne me faut guère de temps pour me "remontréaliser". Ves aidant, les repères urbains reviennent vite. Mais je garde ma zénitude de lac au coin de mes idées calmes. Je n'ai pas vraiment le goût de revivre ici mais je suis contente d'y retrouver une partie de ma peau. Me promener sur Mont-Royal en compagnie de ma puce me met le temps qui passe dans la face. M'zelle Soleil adore l'expérience nouvelle. Et il fait si bon que l'on ne peut qu'être heureux! Je réalise que la douceur du présent efface les douleurs du passé...
À l'écouter prendre possession des mots de son père, j'ai envie d'en entendre davantage. L'envie subite de la voir faire un album de chansons tirées du répertoire de son paternel me traverse les idées musicales. Le concert s'achève. Charlotte s'éclipse mais revient vite sous la clameur du public. Elle enchaine avec le chat du café des artistes de Ferland. J'adore cette version live qu'elle présente. Je m'éclate au milieu de personnes immobiles. Et, lorsque pour clore le tout, avec une étonnante énergie, elle embarque sur "couleur café", je me laisse complètement emporter. Résultat, je sors de la salle complètement encharlottée...
Mais il est bientôt temps de rentrer se coucher. L'on récupère M'zelle Soleil qui a aussi passé une bonne soirée. De retour dans notre chambre en hauteur, la puce tombe de sommeil. L'on attend qu'elle s'endorme pour mieux se coller. Les draps sont soyeux. La nuit est sensuelle. Les lumières urbaines illuminent l'horizon nocturne qui s'étire par la fenêtre. M'zelle Soleil ronfle doucement.
Reposés et régénérés, l'on retrouve nos pénates silencieuses. Prêts pour continuer la construction de cette micro famille que nous formons. Au coin de mon bureau virtuel, une pile invisible m'attend. Concentrée, je passerai les prochains jours à pianoter, les yeux rivés sur l'écran et le nez dans la Toile.
L'on retrouve Ves, mon amie depuis l'adolescence, marraine de ma puce. Elle gardera notre mini Miss lors de notre sortie de couple. Spécialement pour l'occasion, elle a organisé une soirée avec l'une de ses amies et sa fillette du même âge que la mienne. Au programme: maquillage, vernis à ongles et film de princesses. M'zelle Soleil est plus ou moins satisfaite de cet état de fait mais comme elle adore Ves (qui la traite comme une petite reine), je ne suis guère inquiète. Je suis en confiance et me sens bien chanceuse de pouvoir autant l'être.
Comme à chaque fois que je retourne en ville, il ne me faut guère de temps pour me "remontréaliser". Ves aidant, les repères urbains reviennent vite. Mais je garde ma zénitude de lac au coin de mes idées calmes. Je n'ai pas vraiment le goût de revivre ici mais je suis contente d'y retrouver une partie de ma peau. Me promener sur Mont-Royal en compagnie de ma puce me met le temps qui passe dans la face. M'zelle Soleil adore l'expérience nouvelle. Et il fait si bon que l'on ne peut qu'être heureux! Je réalise que la douceur du présent efface les douleurs du passé...
Arrive le temps de laisser M'zelle Soleil entre bonnes mains pour s'octroyer l'un de ces rares moments de couple. L'un de ces moments précieux que l'on compte sur les doigts d'une main depuis que l'on est parents. Lorsque l'on se retrouve seuls pour profiter de l'air du temps, il y a toujours cet étrange instant où l'on se regarde un peu perdus sans elle. Et puis l'on se sourit. L'on se prend la main. L'on se retrouve. Et l'on prend le temps de nous. L'on s'arrête un moment sur la montagne qui vibre d'humanité. Juan aime découvrir Montréal. Quant à moi, c'est toujours un peu comme revenir à la maison.
"S'encharlotter" une soirée
L'on se gare à quelques pas de la salle de concert. L'on est en avance. L'on se promène avant de rentrer dans la salle. En première partie se produit un groupe californien inconnu à mon bataillon. L'atmosphère musicale est agréable. L'on se bécote. Amoureux. Dix ans de mariage et la flamme brule encore...
Arrive Charlotte. C'est son deuxième soir à Montréal et j'ai tendance à croire qu'elle n'en sera que moins gênée. Alors qu'elle entame sa première chanson, je ne peux m'empêcher de la trouver de pareille qu'à la télé! Elle dégage cette même vibration si particulière. Forte et fragile à la fois. Timide et fonceuse. Je lui trouve plus d'assurance que je ne l'avais imaginé. Juan m'en fait aussi la remarque. Il faut dire que je l'ai un peu trainé dans mon sillon de Charlotte. Mais finalement il est content d'être là. Il s'attendait au pire. Il est surpris. De mon coté, je la trouve parfaite, éthérée, intemporelle. Je l'absorbe.
Je fredonne et je danse. Sympathique même si toujours timide, elle remercie les gens d'être là. Elle partage quelques gouttes de sa vie. Lorsqu'elle interprète une chanson de son père, quelques frissons me parcourent l'échine. L'espace de quelques minutes, j'ai l'impression que Serge l'habite toute entière. Elle le canalise d'une manière si intime qu'elle me bouleverse. Ma carte mémoire est vite pleine et c'est en ma mémoire organique que je capte ces instants émouvants.
Heureuse d'avoir assisté à sa deuxième représentation montréalaise. J'apprends que le premier soir fut plus timide, accompagné de quelques blancs de mémoire. Elle était hyper gênée semble-t-il. Pour ma part, je retiens de ce concert la sensation d'avoir eu le meilleur de Charlotte. Juan est aussi sous le charme. Lui qui venait à reculons a apprécié sa soirée...
Mais il est bientôt temps de rentrer se coucher. L'on récupère M'zelle Soleil qui a aussi passé une bonne soirée. De retour dans notre chambre en hauteur, la puce tombe de sommeil. L'on attend qu'elle s'endorme pour mieux se coller. Les draps sont soyeux. La nuit est sensuelle. Les lumières urbaines illuminent l'horizon nocturne qui s'étire par la fenêtre. M'zelle Soleil ronfle doucement.
Reprendre le chemin du lac
Une dernière excursion à la piscine pour M'zelle Soleil suivi d'une petite balade dans le Mile-End en compagnie de nos amis. Un détour par Laurier coté Outremont pour trouver des macarons du Point G. Gourmande, je salive devant les choix colorés. La température nous fait la fête. Les rues sont envahies par la fourmilière humaine qui s'active. Montréal se dore la pilule au soleil.
L'on termine notre escapade urbaine avec la visite d'une copine virtuelle qui se révèle tout aussi charmante au réel. Et puis l'on reprend la route. Un coucher de soleil romantique accompagne nos kilomètres qui défilent. En chemin, M'zelle Soleil décide de pratiquer son écriture. Elle écrit son nom avec fierté. Une fierté que je partage en mon sang de maman. Elle s'amuse à écrire des" texxes" et s'imagine à l'école. Je souris au coin de ma fenêtre. Pas tout à fait "décharlotée", je regarde les arbres se dénuder. Plus l'on se rapproche de la maison et moins les arbres verdissent. Je sais bien qu'il n'y aura pas de feuilles aux branches de ma brousse! La nuit tombe sur la route qui nous ramène chez nous.
Reposés et régénérés, l'on retrouve nos pénates silencieuses. Prêts pour continuer la construction de cette micro famille que nous formons. Au coin de mon bureau virtuel, une pile invisible m'attend. Concentrée, je passerai les prochains jours à pianoter, les yeux rivés sur l'écran et le nez dans la Toile.
2 commentaires:
C'est agréable de lire sur Montréal avec un autre point de vue, une autre paire de lunette. Je vis ici depuis trop longtemps pour voir Montréal sous un différent angle.
Pour avoir habité une décennie à Montréal, je peux comprendre. D'ailleurs cela me fait du bien de pouvoir y retourner de cette façon. Et je trouve cela pas mal ironique d'aller me détendre en plein centre-ville! :lol: Mais tu as raison, ma décennie de lac me donne des lunettes avec lesquelles il fait bon montrealiser...
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