Bureau de lac et virtualité professionnelle...
Ce matin après avoir emmené ma puce et mon homme à leur rendez-vous de covoiturage. Je me suis allée prendre une bouffée de lac. Le jour s'éveillait. Pour le plaisir d'observer la brume nocturne voguer à la surface de l'eau, je me suis laissée engourdir les doigts par la gelée matinale que chassait le soleil levant à grands coups de rayons.
J'ai inspiré l'atmosphère unique empreinte de sérénité terrienne et puis, juste avant de perdre trois doigts, je suis rentrée sagement travailler devant cet écran qui fait mon bureau de maison...
Je suis une cybertravailleuse. Mais je crois que je préfère le masculin de ce barbarisme qui évoque une nouvelle dimension de travail humain. Le féminin de ce terme semble posséder une connotation sensuelle qui ne s'applique pas à la tâche que je performe!
Dans la réalité de la chose, je me sens libre même si je dois posséder une bonne discipline quotidienne et une certaine organisation d'actes et de pensées. Certains jours, j'ai l'impression d'avoir discuté avec plein de monde alors que je n'ai pas ouvert la bouche. D'autres jours, je fais des rencontres professionnelles sans même prendre la peine de coiffer mes mèches rebelles ou d'être convenablement habillée.
J'aime bien cybertravailler. D'ailleurs je pense que je cybertravaille de façon efficace. J'aime la solitude physique qui m'apporte une concentration monacale. Et maintenant que M'zelle Soleil va à la garderie et que j'ai repris du service du clavier, je cybertravaille assez pour retrouver un certain rythme de croisière qui fait le plus grand bien à mon portefeuille dégarni!
Manque plus que je retrouve le souffle de ma discipline d'écriture d'antan pour combler le moindre de mes neurones!
6 commentaires:
Je serais très curieuse de te lire sur le cyberespace appart içi... mais je respecte ton anonymat et espère déjà te lire sans le savoir.... :)
Pas facile de s'autogérer mais je te fais confiance ;)
C'est une question de rythme plus que de discipline je trouve. On fixe des objectifs, et la solitude nous donne la capacité de les atteindre. J'aime beaucoup mieux ce contexte que la vie de bureau et toutes les pertes de temps que ça entraine.
Et tu as ta famille pour sortir du boulot et faire autre chose... les conditions idéales.
Êtes-vous une marque,comme dans cet article?http://www.ledevoir.com/2009/10/27/273783.html
moi j'aimerais bien ou plutôt j'aurais bien aimé, mais je crois qu'il est trop tard.
Je me reconnais tout de meme dans votre travailleuse autonome à la maison. surtout dans le portefeuille dégarni!!! qui est encore dégarni par contre.
J'admire votre discipline! Je ne crois pas que j'y arriverais. La procrastination et moi, on ne fait qu'un!
Pommette, en fait je ne fais pas de lien virtuel mais je ne m'en cache point, si tu veux m'écrire un mail, il me fera plaisir de t'envoyer un lien! ;)
Beo, certain jours sont plus rudes que d'autres mais en moyenne cela va bien! :) J'aime la liberté qui accompagne cette discipline...
Moukmouk, tu as parfaitement raison et je m'en rends souvent compte, sans ma famille pour me changer les idées et me faire passer à autre chose, ce serait pas mal plus dure à gérer je pense. C'est vrai qu'il y a aussi une question de rythme à prendre...
Claudel, oui j'ai vu le débat qu'à causé ce papier! Heu, non je ne suis pas une marque même si je travaille pour un gros portail québécois. Enfin j'avoue aussi être pas mal plus artiste que commerciale! ;) Ce qui n'aide point mon portefeuille dégarni! Mais aprés plus de 3 ans de mamamitude accomplie, il me fait du bien de mettre un peu de beurre dans nos épinards et de soulager la pression sur les épaules de Juan.
Groopie et Mister B, est-ce Groupie ou Mister qui procrastine? Personnellement je me sens incapable d'aller travailler dans un bureau, peut-être lorsque je serai plus vieille et encore là, je ne sais pas... J'aime trop gérer ma liberté en mode ermite...
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