Qui vivra verra...
Il est inutile de se compliquer la vie puisque la vie en soi est déjà bien compliquée comme cela. La vie se charge de nous faire trébucher, de nous aider à nous relever, de nous enseigner toutes ces choses qui font partie de notre humanité.
Parfois j’ai des petites phrases de rien du tout qui tournent en rond dans ma tête. Durant des jours, ces petites phrases jouent au ping-pong dans mes idées. Elles hantent mes pensées avant de finalement s’incorporer à mon esprit pour ne plus en bouger. Durant ce mois de novembre une petite phrase n’a pas arrêté de m’accompagner les heures grinçantes. Elle me chuchotait au creux de la cervelle : « La vie est une coquine qui sans cesse dépose des obstacles sur nos chemins afin de tester nos persévérances.» Cette petite phrase de rien du tout m’est apparue comme par magie entre deux spleens existentiels et n'a plus voulu se déloger de ma tête! Désespérer ou persévérer. Dans ces moments de quotidien qui font ressortir les ombres de la vie, devant les adversités qui se posent régulièrement sur nos chemins, mieux vaut persévérer que désespérer si l’on ne veut pas tomber le nez dans sa propre bouillasse!
Au milieu des spleens de novembre, cette petite phrase qui se promène dans ma tête m'insuffle une force abstraite que j'inspire pour mieux respirer. En ces tourments de saisons, elle est le fil qui retient ces espoirs que j’accroche pour mieux combattre les nombreuses difficultés de la vie. Je ne veux pas croire que la vie est une salope, je veux plutôt croire que c’est une coquine. Je veux aussi croire que la vie est aussi douce et gentille, qu’elle reconnaît les fruits de nos persévérances et qu’elle peut même nous récompenser de nos efforts. La clé est certainement la patience, mais c'est le coeur d'une autre phrase qui macère quelque part...
1 commentaires:
superbe !! merci pour ce texte, parcontre ça m'a cloué le bec.
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