Et si la nature redevenait reine de la Terre, puissance suprême...
Un ami connaissant mes humeurs fictives m'a envoyé cette étrange chronologie par courriel. Tiré de cet article en ligne, c'est un angle de vue qui allume les obscurités de mon imaginaire...
Deux jours après la disparition de l'homme
Les métros de plusieurs villes, dont celui de Montréal et de New York, sont inondés parce que les pompes qui vident les tunnels ne fonctionnent plus.
Sept jours
Les réservoirs de carburant diesel d'urgence qui refroidissent les réacteurs nucléaires sont épuisés. Les centrales explosent.
1 an
Les rues des villes nordiques, comme Montréal, sont couvertes de nids-de-poule.
De deux à quatre ans
Les mauvaises herbes envahissent rues et trottoirs. Les racines des arbres se dirigent vers les égouts, qu'elles briseront en seulement quelques années.
Quatre ans
Les gratte-ciel commencent à s'écrouler en raison des infiltrations d'eau qui ont affaibli leur structure métallique.
Cinq ans
Des incendies allumés par la foudre dans le bois mort des parcs ravagent les villes.
20 ans
Les toits des maisons commencent à s'effondrer. Les plus résistantes dureront un siècle.
25 ans
Les ruisseaux et marais ont regagné leur lit d'origine dans les villes.
300 ans
Les ponts suspendus s'écroulent.
500 ans
Des forêts matures recouvrent les villes
600-700 ans
Les ponts à arches s'écroulent
5000 ans
Les capsules métalliques des bombes thermonucléaires sont fissurées et laissent s'échapper le matériau radioactif.
35 000 ans
Les effets de la pollution par le plomb ne sont plus perceptibles.
100 000 ans
L'impact des gaz à effet de serre est devenu imperceptible.
250 000 ans
La radiation des infrastructures nucléaires est redevenue assez faible pour se confondre avec la radiation naturelle.
Quelques milliers d'années
Les seules structures qui résistent encore sont le tunnel sous la Manche et les sculptures représentant les présidents américains sur le mont Rushmore. Les pyramides ont finalement succombé aux outrages des ans parce qu'elles sont dénuées de leur protection de marbre depuis les invasions arabes. Les bâtiments de pierre couverts de marbre, dans les villes occidentales, ont survécu longtemps parce que la pollution a cessé de les attaquer.
Quelques centaines de milliers d'années
Des microbes acquièrent la capacité de dégrader le plastique, la dernière trace de l'homme.
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