En zone rouge, le monde ne sait plus à quel saint se vouer. Ce virus nous confronte à nous même de façon profonde. Il transforme l'humanité en son entier. Au niveau sociologique, c'est fascinant.
Mais ce n'est pas une rigolade. Pour personne. Que l'on soit touché physiquement, émotionnellement ou financièrement, cette année n'est facile pour personne...
Il y a 100 ans, bien des rescapés de la Covid ne seraient pas vivants.
On parle beaucoup de la détresse psychologique du monde confiné. Mais qu'en est-il du traumatisme de ceux qui sont aux front du virus depuis des mois? Qu'en est-il des soignants? Ne sont-ils pas à bout de souffle, à bout de ressources? On y pense plus? Plus personne ne les applaudit?
La détresse humaine de ceux qui soignent les infectés est pourtant bien réelle. La détresse humaine de celui qui doit faire des choix comme celui de savoir s'il doit sauver la vie d'une dame de 51 ans ou celle d"un homme de 59 ans est inimaginable.
Ne serait-il pas temps de remettre les responsabilités sur les bonnes épaules?
Pourquoi est-ce-que ceux qui se foutent du virus et de ses conséquences peuvent contaminer autrui en toute impunité? Sans en être puni?
Je pense à l'infecté qui est allé au Karaoké à Québec et qui a contaminé plus de 80 personnes, dont plusieurs sont hospitalisées.
Qu'en est-il de sa responsabilité personnelle?
Si l'une des personnes contaminées par son insouciance meure, devient-il un meurtrier? Ou est-ce juste un humain libre? Cette question n'arrête pas de me trotter dans la tête...
En 1918, des anti-masques manifestaient déjà leur liberté de contaminer autrui!
Saviez-vous que durant l'épidémie de grippe espagnole (venue du Kansas) en 1918, il y eut des manifestations anti-masques? Ce qui peut faire penser que l'humanité n'a pas évoluée aussi vite que nos connaissances? Ce qui serait bien décevant...Parlons maintenant de statistiques de pandémie de Covid 2020. Sans parler des cas chroniques, encore trop peu étudiés, mais dont les témoignages sont de plus en plus nombreux de par le monde.
En Italie, lorsque le système médical a explosé sous la pression de la Covid, le taux de mortalité a tourné autour de 5%.
Lorsque le système de santé tient le choc, la mortalité semble tourner autour de 2/3%. Sans parler des séquelles de ceux qui s'en sortent. 20% des infectés développeraient une forme sérieuse de la maladie avec besoin d'hospitalisation. 5% de ceux là peuvent en mourir selon le niveau d'infrastructure médical du pays.
Une pensée triste pour Nick Cordero. Cet acteur de Broadway, âgé de 41 ans, avec une forme d'athlète qui s'est battu comme un lion avant d'être emporté en l'au-delà. Désolé les éveillés, mais aucune grippe n'aurait pu ainsi le tuer!
Comme lui ou n'importe qui d'autre qui tirera le mauvais numéro à la loterie du Covid, la mort rôde. Prête à attraper le passant. Passé 40 ans, tout le monde est à risque puisque personne ne sait comment son corps réagira devant ce virus "made in china". Certains en sont juste plus conscients que d'autres...
Pour la ville de Québec (et sa région) dans les derniers jours, plus de soixante éclosions ont été rapportées. Une dizaine en résidence de personnes âgées. Plus d'une trentaine dans différents milieux de travail (bureaux, usines, garages ou chantier de construction), une dizaine via les bars, restaurants et cafés et une autre dizaine via les écoles. Une éclosion via un chalet, une en milieu religieux et une en milieu sportif/récréatif.
Nous voilà en zone rouge pour 28 jours. Merci les covidiots et autres éveillés de service. Nous voilà tous punis!
Au moins, les osteos et chiros restent présents. Pour les piscines, rien n'est certain. En ce qui nous concerne, cela ne changera pas grand chose à nos habitudes 2020 puisqu'on vit depuis mars comme si on était en zone rouge tout le temps. On voit quelques amis de loin, toujours dehors. On est allés deux fois au restaurant depuis mars, en terrasse.
Je suis en rééducation/réhabilitation en continu, l'homme est en télétravail, seule Miss Soleil sort de la maison/village. On lui fait confiance. Elle décide de porter le masque en classe au vu des comportements insouciants de ses contemporains.
Pour l'avoir vu résister à la pression sociale tout l'été, non seulement on lui fait confiance mais on est fier de sa force intérieure! Avec elle pour m'aider à cultiver l'espoir d'un monde meilleur, le futur me semble plus brillant.
Extrait de cet article à parcourir: "Sans surprise, l’histoire mouvementée de la ville avec les lois sur les masques est à l’étude pour les leçons.
Dolan a expliqué les leçons de la comparaison – «Comme pour cet exemple historique, nous voyons qu’il est presque impossible de faire respecter complètement une mesure qui modifie radicalement le comportement social du jour au lendemain. Cependant, les tentatives pour persuader la majorité de se conformer aujourd’hui semblent donner de meilleurs résultats que par le passé pour contrôler la propagation de la maladie. C’est là que nous pouvons être réconfortés de ne pas ressembler au passé."
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