lundi, juillet 12, 2010

Interlude de Festival

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Interlude de Festival

Alors que j'essaie de me libérer du charme de Yann Perreau, j'essaie aussi d'étirer le temps pour arriver à tout faire à la fois. Couvrir le Festival d'été c'est un peu comme courir un marathon! C'est une super expérience mais les journées sont pleines et les nuits sont courtes...

Privés de lac pour cause de plâtre, le Festival tombe à point pour occuper M'zelle Soleil éclopée! Juan, qui a pris ses vacances pour m'aider à la tâche, s'occupe de notre Mini Miss avec brio. Le Festival bouscule sa routine habituelle mais vu que la routine de juillet est toute chamboulée avec ce tibia fracturé, au moins, cela lui change les idées et elle est contente. Je réalise sa force intérieure en même temps que je la vois affronter l'épreuve qui l'afflige. Nous formons son comité de soutien mais il reste que c'est elle qui est dans le plâtre de la cuisse aux orteils! Et la chaleur qui n'en finit plus de nous écraser est un autre défi à traverser. Un bon défi lorsque l'on habite si près d'un lac et que l'on ne peut s'y baigner. Souvent, je m'arrête et je note ces petites phrases qu'elle me dit et qui mettent bouche bée ou me font fondre.

De l'adaptation à son plâtre:

- J'essaie de me concentrer pour y arriver. J'essaie de me forcer...

Autre jour, autre heure, elle me regarde et s'exclame:

- Maman, heureusement que tu es là, je sais pas ce que je ferais sinon.

Elle se plaint peu mais sa patience est mise à rude épreuve. Du coup, elle perd plus vite patience! Nous lui avons loué une marchette pour enfant. Alors que j'étais plutôt sceptique sur la chose, elle m'impressionne en la manipulant avec dextérité pour se déplacer dans la maison et retrouver quelques bribes d'autonomie. Mais le plus dur, c'est surement la gratouille. La gratouille de plâtre qui n'est pas prête de s'atténuer...

C'est lorsque cela gratte et que cela démange que cela fait plus mal. Ne pouvant rien faire pour elle que la câliner, je lui propose d'en faire une chanson. Avec tout le Festival d'été que l'on mange ces jours-ci, ce n'est pas une inspiration que je suis allée bien chercher loin! Et puis, après tout mieux vaut chanter que crier! Comme elle trouve aussi l'idée bien à son goût, il ne lui faut que quelques secondes pour chanter sa petite misère. Une misère dont elle compose un refrain enfantin qui me fait sourire: "Grou-grou. La gratouille. Quand sa gratouille dans le plâtre, c'est bien désagréable.... Mais on peut pas rien y faire... Lalalalala... On peut juste faire un p'tit câlin magique... Quand ça gratte dans le plâtre..."

1 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour : si c'est pas trop loin que ça gratouille, parfois ça fait du bien de gratouiller avec une aiguille à tricoter, au bout rond. Un truc que ma soeur faisait lorsqu'elle a eu un plâtre jeune fille (vers 11 ans). Bon courage ! Sylvie G.