mercredi, août 02, 2006

Palette de lac

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Palette de lac

En manque de lac. Je le pressens. Je le ressens. Je l'entrevois au détour des jours qui me courent sur le dos. Je le sais juste là, à deux doigts, à trois pas. Nos rendez-vous manqués me font réaliser à quel point j'ai hâte de le retrouver. En mon coeur, toujours, vibre ses couleurs..

Je m'inquiète de sa santé. Je cogite à ce sujet. Je suis de moins en moins ignorante, bientôt prête à le défendre, becs et ongles, contre la bêtise humaine, contre la superficialité de ceux qui s'en servent comme d'un terrain de jeu. Je suis d'avis que celui qui ne le respecte point ne devrait pas en savourer les douceurs divines...

Palette de lac

Il y a un vilain mot qui inonde de plus en plus souvent les lacs du Québec: Eutrophysation. Un phénomème pas tout à fait naturel lorsqu'il est issu de l'activité humaine. Activités qui font dépérir un lac dans le temps de le vivre. Ce méchant phénomène entraine un vieillisement prématuré des lacs. En 100 ans, un lac peut vieillir de plus de 1000 ans! Des chiffres qui donnent le vertige.

Au début de l'été j'ai assisté à une réunion expliquant la nouvelle étude en cours qui donnera un bilan de santé détaillé de mon cher lac. C'est durant cette réunion que j'ai appris l'affreux terme: Eutrophysation. Un phénomène qui sévit partout sur la planète...

Dans mon petit coin de Québec, à ma petite échelle, j'ai décidé de m'impliquer davantage en ce qui concerne l'état de santé de ce grand lac qui me fait tant de bien. Je risque de me faire des ennemis. De ceux qui ne voient que le terrain de jeu et leur droit impétueux d'y jouer suivant leurs futiles envies. J'en ai déjà deux ou trois dans le colimateur...

Je sais que cela sera un difficile combat. J'ai quelques alliés. Je connais plusieurs sympathisants. En silence, aidée de trésors de patience, par la magie du Savoir qui coule en nos cervelles, j"accumule les armes qui me permettront de me battre lorsque viendra le temps de donner la parole à ceux qui s'en soucient. Je ne suis pas la seule à regarder en face le problème. Dieu merci car comme disait St-Exupéry:

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