Que la lumière est douce à mon regard. Elle caresse les formes, les êtres. Elle dessine des paysages mélancoliques, réchauffe les arbres avant de transpercer leurs feuilles de sa lumière étonnante…
Quelques tournesols, ceux qui sont plus hauts que les hommes. Ceux, qui du haut de leurs trois mètres nous toisent, dubitatifs, ceux là même qui narguent les rares voitures qui passent. Ces tournesols illuminent de leurs grâces le paysage. Comme des soleils oubliés là par un peintre fantôme…
Il fait si bon, l’ai est si doux, la lumière si belle...
Je voudrais éterniser chacun de mes gestes en une telle journée.
Je voudrais que le plaisir dure encore...
Juste encore un peu...
Un bébé libellule se pose sur mon cahier. Oublier que je vis avec cette extase les derniers relents de l’été et que derrière ces beaux jours pousse l’hiver...
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