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mardi, février 21, 2006
Encore quelques troubles de santé, cette fois c’est mécanique. J’ai carcasse qui cale. Rien de grave, à peine de quoi fouetter un chat! Juste des ennuis de peau. Le docteur, compatissant, me prescrit de la codéine pour supporter (soulager) la douleur en attendant mieux. C'est reparti pur un p'tit tour! Ordonnance de massage, acuponcture, osteo. Racler les fonds de tiroir pour trouver de quoi se soigner. J’ai poussé trop fort, ma chair est trop lourde, mes muscles se tendent, se plaignent, se rebellent.
Pour la première fois de ma vie, je me plonge dans le Curling, mes neurones ne peuvent en tolérer davantage, c’est juste assez d’action pour me divertir. Incroyable mais vrai, Turin m’ouvre à cette dimension qui m’étonne. La vie est décidément pleine de surprises! Il ne sert à rien de croire que l’on ne boira jamais l’eau de la fontaine qui peut, un jour, nous sembler si fade, et un autre, singulièrement désaltérante…
Je regarde Lily-Soleil et je me dis que tout cela en vaut la peine. Que sont mes maux comparés à ses sourires, à son petit être qui s’éveille? Chaque jour qui s'efface m’apprend à devenir parent. Ainsi, petit à petit, je découvre le parent en moi, en lui, en nous. C’est une aventure humaine, un voyage des sens et de l’esprit. Je me rends compte que je commence à m’intéresser à des choses qui auparavant me passaient au-dessus de la tête. Je transite, je médite, j’évolue. Un jour, il va falloir que je trouve l’énergie, le courage, d’écrire ce fameux jour qui révolutionna notre quotidien, ce jour de naissance où je poussai comme une athlète professionnelle pour mettre au monde une vie nouvelle. Ce jour qui transforma notre univers pour l’enrichir de ce petit être qui nous berce de son amour, de ses besoins, de ses envies. J’aimerais pouvoir offrir à bébé la douce caresse de l’air sur son corps si jeune. Tant de choses à partager sur cette Terre qui est nôtre.
Au bout du tunnel, j’imagine le soleil chaud qui aiguisera mon moral tracassé. Les couleurs me manquent. Je remarque le peu de différences entre prendre une photo en couleurs ou en noir et blanc. Patiemment, je commence à visualiser ces humeurs de printemps qui me porteront vers les joies de l’été et du lac retrouvé.
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