mercredi, août 17, 2005

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Fin de saison

Soleil matinal, je finis de traduire un truc plutôt « plate », documents à l’interne pour un magasin d’électronique quelconque. J’essaie de ne pas m’étouffer avec! Hier, plus de chance et d’émotions avec la traduction de documents reliés à cette fondation qui me conscientise aux sorts des enfants malades. Du fond de mon cœur je prie pour ma bedaine, qu’il doit être difficile de vivre au quotidien avec de graves maladies infantiles…

Petite Clo, de passage en notre maisonnée rentre dans ses pénates, toujours une petite tristesse à la voir partir, petite sœur si douce à mon âme. Un peu de temps pour reprendre mes esprits, me reposer aussi. Il m’est de plus en plus difficile de récupérer la fatigue qui semble ne jamais vouloir épargner mon corps en perpétuelle transformation…

Ces derniers jours, un souffle parisien vient divertir notre brousse avec la venue d'amis, futurs membres de famille reconstituée, dans leurs bras un petit bout de choux au regard d'azur âgé d'à peine deux ans. "Une bambinette" qui nous offre une certaine vision de ce que sera notre vie d'ici peu...

Bambin-et-canards

Hier matin, de drôles de champignons de toiles avaient poussé dans ma pelouse sauvage. En sont sortis une ribambelle de copains venus se ressourcer à l’air frais de notre brousse tranquille. Petite Clo s’étonne du principe qui lui semble des plus étranges.

- Mais c’est quoi le but de camper dans la pelouse?
- Ben c’est pour échapper à la ville ma puce!
- Hum, non franchement je comprends pas le point!


Je rigole toute seule et elle se fond en notre paysage d’adulte comme la grande fille qu’elle devient. Un bon feu de bois, des moments de partages, l’été qui s’étire jusqu’à la fin…

La saison estivale s’achève au village, les citadins retournent à leur quotidien, les chalets se vident et l’on se retrouve entre locaux et retardataires urbains. Quel bonheur que de reprendre possession de son espace! Malheureusement certaines feuilles commencent déjà à tomber. Je fais mon possible pour ne pas pleurnicher lorsque je vois apparaître des couleurs à la cime des arbres. Lorsque je marche sur une feuille d’érable toute de rouge vêtue…

Je déserte quelque peu les landes informatiques pour profiter au maximum de ces derniers moments où le temps béni nous enrobe de sa douce chaleur et de ses rayons lumineux entre deux nuages qui appellent à l’automne. Les p’tits minous sont des petits monstres qui sont très mignons lorsqu’ils sont endormis et de vraies terreurs lorsque l’énergie les fait grimper jusqu’au plafond ou planter leurs petites griffes acérées dans la nudité de ma chair tendre….

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