dimanche, juin 12, 2016

Hybride francophone à la recherche de son métissage sanguin...

2 comments

Comme plusieurs, j'ai été interpellée par cet article qui roule sa bosse sur les réseaux.

Hybride francophone en eaux québécoises

Je vis depuis bientôt trente ans au Québec et je suis québécoise depuis au moins vingt en mes idées! Canadienne officielle depuis mes vingt ans...

J'ai été montréalaise avant de sentir le Québec me rentrer dans l'âme et le coeur. Au fil du temps, je suis devenue cette hybride francophone plus américaine que française. Plus québécoise que canadienne...

Je suis hybride et j'en ai conscience. J'en retire le meilleur des deux mondes. Même si ma balance intérieure penche plus sérieusement du côté du Québec (et du continent américain) que de l'hexagone.

Le français n'est pas que cette langue que je materne, c'est ma patrie! Le Québec est ma mère adoptive et le Canada son mari. Je suis heureuse d'avoir vécu mon adolescence en leur maison!

Les français de souche ne reconnaissent plus la française que les québécois de souche entendent toujours. Il ne reste de France en moi que des racines lointaines en mon sang.

J'ai fait germer mon futur en une autre terre. Je vis depuis seize ans en ce petit village de lac où l'on a planté nos racines familiales. J'imagine que je vis en quelque sorte le fameux fanstame de "la cabane au Canada". Sauf que je vis au Québec...

Cela fait seize ans que je n'ai pas remis les pieds en France. Le jour où cela arrivera, je sais que je devrais traverser un certain choc culturel et émotionnel.

Alors j'irai me réfugier chez mes amis jurassiens et j'arroserai ces racines qui restent en mon sang. Car avant d'être française, j'étais jurassienne...

Les mystères éthniques de nos ADN

J'ai quitté ma maison, perdue dans les champs d'un petit village du bas Jura, non loin de Dole, pour atterrir avec ma mère, à quatorze ans, au vingtième étage d'une tour d'habitations en plein centre-ville. Concordia et Maisonneuve pour être exact. Ce fut une aventure humaine qui façonna mon adolescence...

Par la suite, je tombe sur cette vidéo qui me rappelle combien j'ai le goût de savoir ce que mon ADN dirait des origines de mon sang...


Un jour, par curiosité, je ferai un test génétique pour savoir quelles sont les ethnicités en mon sang. Avant d'immigrer à Montréal, j'étais juste française. Jurassienne d'origine.

Et puis, à force de vivre à Montréal, et de prendre des taxis où l'on me demandait si j'étais italienne ou espagnole, j'ai commencé par me poser des questions. Conversation typique de taxi en ma vingtaine:

- Hé Salut... Dis moi, tu serais pas espagnole? 
- Nope... 
- Italienne alors? 
- Heu non, je suis d'origine française. 
- Ah oui, t'es sure? 

À vingt-cinq ans, à force de vivre et revivre cette conversation sur le même thème, j'ai fini par en conclure que je n'avais pas la tête d'une française!

Nous sommes tous métissés...

Le Jura fut sous le joug des espagnols au Moyen-Âge, je suis pas mal certaine qu'il y a eu métissage génétique. Un jour, je saurais quelle métisse jurassienne je suis!

En fait, cela pourrait même être un test familial que l'on ferait en un cadre éducatif. Est-ce que quelqu'un s'y connait en test d'ADN?


À noter que mon amie Nadia m'informe que cette vidéo, partagée en ce billet, est une publicité, il faut la prendre avec un grain de sel. Les personnes sont des acteurs. Mais l'idée de fond est là...



2 commentaires:

Ziel a dit…

Un souvenir me reviens en tête. Il y a une dizaine d'années, je travaillais dans un grand magasin dont je vais taire le nom quelque entre de St-Léonard et Anjou (hum je ne suis pas très bonne en géographie de ville). Il n'était pas rare que des dames italiennes m'abordent en italien! On m'a dit à quelques reprises que j'étais le sosie d'une Italienne qui travaillait dans un autre commerce!

Je me demande, moi aussi, quelles sont mes origines du coté ADN. Par curiosité!
Je sais que j'ai un ancêtre Français arrivé avec les premiers collons.

- Maman escargot

Etolane a dit…

Allo Ziel ;)

Ahah, je vois tu as as aussi la curiosité effleurée ;) Perso, j'ai appris à Montréal que j'étais typée :lol: Ce serait cool de pouvoir savoir de quelles cultures nos gènes sont mixées. Et cela atténuerait pas mal de racisme stupide ;)