lundi, septembre 13, 2010

Flotter sur des chemins invisibles

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Flotter sur des chemins invisibles...

Une fine bruine, alternée de copieuses averses, mouille le jour. La grisaille du ciel fait des siennes. L'automne s'installe perceptiblement en mon coin de brousse. Le paysage rouille.

Les virus reprennent vie et rôdent autour des humains si appétissants. M'zelle Soleil et mon homme sont déjà contaminés. Ils prennent congé à la maison. En mon salon, les concentrations s'évadent. Travailler à la maison n'est pas aussi simple qu'il n'y parait...

J'en profite pour revenir en détails bloguesques sur les chemins invisibles du Cirque du Soleil. D'invisibles chemins que nous avons attrapé de justesse le 4 septembre dernier (dernière représentation de l'été).

Pour ceux qui ne sont pas de Québec, il est ici question du spectacle gratuit produit par le Cirque du Soleil. Cet évènement de rue se déroule sous les bretelles de l'autoroute Dufferin dans le quartier St-Roch. C'est un espace approprié. Les arches urbains qui surplombent l'endroit ajoutent au charme de l'évènement. Et, en toile de fond, la silhouette lumineuse de la ville se détache dans l'horizon nocturne.

Nous assistons à cette représentation pour la deuxième année. La ville a acheté le concept pour cinq ans. M'zelle Soleil adore cette expérience particulière du Cirque du Soleil. Juan en aime le dépaysement mental. De mon coté, j'en apprécie la perspective moins formatée qu'en chapiteau. Ce spectacle en plein air se rapproche plus de l'art de rue que des grosses productions qui se jouent à Vegas.

En chemin, M'zelle Soleil se rappelle de l'année dernière où elle est tombée en pâmoison devant une acrobate aérienne. Elle est très heureuse d'y retourner. Et comment résister à un tel spectacle offert gracieusement par la ville? Dieu sait que l'on a pas les moyens d'assister à une représentation sous chapiteau du Cirque du Soleil! Cette occasion vaut de l'or dans le tiroir de nos souvenirs familiaux. Pouvoir y gouter chaque été est délicieux. Du bonbon pour l'imaginaire...

 La ville de Québec a bien évidement ses défauts mais elle possède aussi des atouts culturels de calibre. Ce spectacle du Cirque du Soleil s'intitule "Les chemins invisibles". Il comprend une cinquantaine d'artistes issus des quatre coins de la planète (une vingtaine d'entre eux sont de la région et de l'école du Cirque de Québec). L'idée du spectacle est de célébrer la beauté et la fragilité de la vie.

Cette année, le sous-titre du concept était "Le sillon des rêves", une suite imaginaire au spectacle de l'année dernière à la même place: "Le deuxième chapitre, Le Sillon des rêves, s’intéresse à cette nouvelle communauté métissée qui a transformé l’îlot Fleurie en un lieu de réconciliation, de partage et d’harmonie. Quelques-uns des leaders de cette nouvelle tribu sont partis en voyage avec les Embarrassants pour leur faire découvrir le monde. Ils rentrent au bercail et rapportent avec eux nombre de merveilles. (source)"

Ces tribus fantasmagoriques, composées d'étranges saltimbanques enchantent l'atmosphère urbaine. Ils dansent et virevoltent dans les airs. Je dois admettre que j'ai du mal à en suivre le fil de l'histoire mais ce n'est pas grave, l'important c'est de rêver en couleurs (tout en étant éveillé)! Et, cette année, je suis tombée "en rêve" avec d'étranges oiseaux fait d'humain, de lumières et de métal. Pour en découvrir davantage, suivre la vidéo maison ('scusez le son qui griche un peu)...

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