Une petite dose de "bon parler" québécois? (une fois n'est pas coutume!)
Via ce site qui m'a fait sourire les fossettes de mes bobettes. Quelques niaiseries pour me divertir deux minutes les idées retournées....
Les insultes (Ah! Si le capitaine Haddock avait été québécois!)
Niaiseux, niaiseuse, cave, épais, épaisse, tarla, innocent, sans-dessein, sans-génie, bozo, clown, colon, légume, mal-amanché, mal-engueulé, croûte, cacaille, zouave, tata, toton, totoche, têteux, têteuse, cruchon, cruche, guidoune, licheux, senteux, morveux, maniéreux, mouk-mouk, ti-coune, agrais, grand flanc mou, grand slaque, effronté, zouf, courailleux, pissou, taupin, face de boeuf, air bête, grébiche, v'limeux, seineux, pisseux, bretteux, colleux, ostineux, râleux, renifleux, écornifleux, chiâleux, tapon, baveux, barbeux, pouilleux, langue sale, mon écoeurant, ti-cul, gino, crotté, chien à culottes, pas-bon, poche, lètte, pioche, gratteux, poire, moron, vendu, pourri, tout-nu, mangeux d'marde, grosse torche, cornichon, braillard, r'chigneux, creton, fatiquant, achalant, gossant, gniochon, cucu, quétaine, casseux de party, poisseux, fendant, frappable, aguissable, patate, tête de cochon, tête de melon, tête de pioche... Mettre "maudit" devant ces insultes en augmente l'effet.
Et bien sûr, les éternels sacres: Les terribles sacres (coeurs faibles s'abstenir)
"Au Québec, pour blasphémer, il faut faire appel au vocabulaire religieux. Employez-les seulement entre amis (ou pour ajouter de la gravité à une insulte) car ils peuvent choquer et sont jugés socialement inacceptables et très grossiers. Il y a les sacres "durs" et les sacres "doux".
Les sacres durs les plus courants sont: criss, tabarnak, ostie, calvaire, câlisse, ciboire, viarge, baptême et sacramant. On peut les combiner pour doubler ou tripler l'effet: ostie de câlisse. On peut les sanctifier: saint-ciboire. A noter que l'orthographe varie beaucoup d'une personne à l'autre..
Les sacres doux sont des espèces de versions ramollies des sacres durs, ils sont donc moins choquants mais ne s'utilisent pas dans n'importe quelle circonstance non plus. Les plus courants sont: tabarslaque, tabarnouche, calvasse, calvince, tabouère, clisse, crime, batèche, sacramouille, cibolaque, christophe, tôrieux, joualvert, sirop, etc.
Les sacres peuvent être utilisés comme simple interjection (marquant la surprise, la douleur, la consternation). Ils peuvent être utilisés comme noms communs et deviennent alors des insultes (en mettant "un(e)" ou "le/la" devant). Ils peuvent qualifier (un calvasse de bon film), quantifier (il y en avait en tabarslaque) et certains sacres durs peuvent même servir de verbes (crisser, câlisser, décâlisser, déconcâlisser, etc.)
J'aimerais insister sur le fait que ces mots peuvent s'avérer choquants, même si ils peuvent paraître plutôt inoffensifs à des visiteurs ou des étrangers. Ils s'utilisent dans un contexte très décontracté et amical, ou encore si vous voulez être très insultant (au risque de recevoir une claque sur la "yeule") !"
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