jeudi, avril 03, 2014


Je n'ai pas pour habitude d'aller magasiner le dimanche. Faire les magasins ne fait pas partie de nos activités familiales dominicales. Mais lorsque le temps est si mauvais qu'on se demande si on va pas y perdre quelques raisons, cela devient une possibilité. Surtout lorsque Miss Soleil à tant grandi que plus un jean ne lui va! Il y a de ces exceptions qui font les règles...

Ainsi dimanche dernier, je décide d'aller chercher le printemps en renouvelant la garde-robe de ma puce. Walmart m'ayant invitée à tester sa nouvelle collection pour enfant, l'occasion fait le larron! Inutile de dire que Miss Soleil est ravie de cette décision.


Nous bravons donc la énième tempête de la saison pour se rendre au magasin. 

Rendu là, on est tellement blasé d'hiver que c'est pas une mini tempête qui va nous empêcher de sortir nous changer les idées!

Le bonheur ma puce fait mon bonheur. Ma petite fashionista en herbe adore la mode. 

Elle s'habille seule (en me demandant conseil) et agence ses looks. Elle s'habille seule avec les habits que j'ai approuvé. 

J'ai certaines balises maternelles en ce qui concerne sa garde robe. J'assume un penchant fashion. Les chats ne font pas des chiens et je cultive une certaine fierté à la voir épanouir son goût pour la mode. 

J'apprécie sa sensibilité et sa créativité sur le sujet.  Elle avait à peine cinq ans qu'elle voulait un site Web qui se nommerait Lilysoleilfashion.com. J'en étais soufflée! 

Sans parler que son prénom a inspiré la collection d'une dame rencontrée sur la plage du lac alors qu'elle n'avait pas deux ans. Une sympathique dame qui a maintenant pignon sur la rue St-Denis à Montréal. Pour une petite fille qui grandit entre lac et forêt, son intérêt pour la mode me fait sourire...

Bref, je lui donne une certaine liberté d'habillement tout en gardant le contrôle vu que c'est moi qui lui achète ses vêtements. Elle me fait confiance et on a là un beau terrain de jeu où exploiter notre relation mère/fille. J'espère garder une ouverture d'esprit sur les looks du futur qu'elle mijotera (lorsque je n'aurais plus aucun contrôle sur son habillement)!


Pour l'instant c'est l'harmonie. Tant que j'ai assez de patience pour passer une bonne heure avec elle du côté des cabines d'essayages, je peux apprécier ce moment mère/fille sans souci. Je sais aussi qu'elle l'apprécie vu comment elle me câline ensuite...

Et même si je rêverais de l'emmener dans les plus belles boutiques du monde, je suis incapable de lui acheter du linge hors de prix! 

Elle grandit si vite, il faut continuellement renouveler ses habits. Je n'ai définitivement pas les moyens de payer 50$ pour un vêtement qu'elle portera quelques mois.

Et pour ces raisons je trouve que magasiner des vêtements pour enfants à Walmart est une bonne option. On peut y dénicher des styles sympas. Les prix sont imbattables et généralement les vêtements tiennent la route.

Et si l'habit ne tient pas le choc de l'enfance on a juste à l'échanger. Walmart offre une garantie intéressante à ce sujet. En effet, la garantie de qualité de la collection George stipule que si l'habit s'use plus vite que l'enfant grandit, il est possible de remplacer le vêtement gratuitement. Un concept ne peut que plaire aux parents!


En cette virée de magasinage Miss Soleil a essayé beaucoup d'habits avant de trouver ce petit look printanier qui m'a fait craquer. Sans compter qu'un jean à dix dollars, ça l'fait! On a profité de l'occasion pour rêver d'été en achetant un maillot de bain (les siens ne lui vont plus non plus!) et une petite robe. Deux t-shirts à 4$ la séance de magasinage et c'est emballé!


Il ne nous reste plus qu'à attendre que le printemps se manifeste...  

À noter que l'on a toutes les deux craquées sur un petit manteau bleu malheureusement trop grand. 

Mais comme me l'a dit la Miss: "Ce sera pour l'année prochaine!". Vu tout ce qu'il lui reste à grandir, on ne manquera pas d'occasion de craquer sur des petits manteaux.

D'ici là j'espère quand même qu'elle ne grandira pas trop vite! En fait, je me demande ce qui m'angoisse le plus, le fait qu'elle grandisse vite ou que je vieillisse vite. Car veux-veux pas, au fur et à mesure qu'elle grandira, je vieillirai...

Oh! non! Voilà les idées noires de spleen givré qui m'emportent l'inspiration. Ouste! Pensons plutôt au printemps, aux fleurs qui jailliront de la terre libérée de neige, au lac qui une fois dégelé réchauffera. Aux beaux jours de l'été...

Pensons à ces choses qui nourrissent l'espoir. Et aux petits manteaux bleus qu'on achètera un de ces jours!
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Chercher le printemps dans la tempête...

samedi, mars 29, 2014

C'est toujours avec un sourire en coin que je parcoure les différents articles qui expliquent pourquoi fermer son compte Facebook. 

Être ou ne pas être sur Facebook? Telle est la question qui va et qui vient.

Sans aller jusqu'à l'extrême de fermer son compte, je crois qu'il est nécessaire de prendre Facebook avec un grain de sel. 

Relativiser le numérique pour mieux l'intégrer au réel. 

Nous vivons une ère fascinante. La révolution numérique insére le virtuel au réel et il ne sert à rien de paniquer. 

Le progrès fait toujours un peu peur mais la peur est nocive au développement. Je préfère être prévoyante que peureuse, comprendre plutôt que fuir...

Utiliser Facebook à bon escient est possible. Pour cela mieux vaut y réfléchir régulièrement. Ne pas faire tout et n'importe quoi. À mon sens Facebook est un formidable outil de communication. Et il n'est pas seul en ma boîte à outils numériques! 

J'imagine parfois Facebook comme un marteau des temps modernes, un outil qui peut m'aider à construire un réseau humain où s'échange les idées et les nouvelles. Un endroit propice à l'entraide. Mais comme tout bon marteau, il peut aussi se révéler dangereux. Mieux vaut ne pas s'en servir pour se péter un doigt en faisant le con ou taper sur son voisin! Et quand on est saoulé ne pas obligatoirement le jeter à la poubelle.

Prendre plutôt le temps de relativiser, de remettre les choses en perspective. Oser prendre du recul et ne pas craindre de s'en détacher de temps en temps. Après tout, on est pas non plus obligé de dormir tous les soirs avec son marteau sous son oreiller! Sauf en mode #zombiland...

Si j'avais un marteau...

mercredi, mars 19, 2014

Quel pays dans le monde est dénué de racisme? À part ceux qui résident en nos utopies et idéaux?

En ce moment, au Québec, on se choque de voir un certain racisme ressortir des boules à mites.

Peut-être que ce choc est en lien avec un certain déni. Oui, c'est vrai, il y a du racisme au Québec, comme partout ailleurs dans le monde...

Selon le Larousse, le racisme est une idéologie fondée sur la croyance qu'il existe une hiérarchie entre les groupes humains, les « races ». Le racisme est le comportement inspiré par cette idéologie. C'est aussi "une attitude d'hostilité systématique à l'égard d'une catégorie déterminée de personnes : Racisme antijeunes."

De mon côté j'ai toujours pensé que le racisme était lié à la peur de l'étranger. La peur de la différence.  De incompréhension qui aiguise la peur.

Mais je ne crois pas que le racisme québécois soit basé sur la croyance qu'il existe une hiérarchie entre les groupes humains. Je pense plutôt qu'il se révèle dans une hostilité envers certains groupes. Ce qui me frappe personnellement c'est que ce racisme québécois semble plus souvent relié à la religion qu'à la couleur de la peau. Une religion en particulier qui inquiète par ses extrêmes. Est-ce du racisme ou de la peur?

À mon sens on oublie trop souvent de commenter combien le racisme québécois est peu féroce par rapport au racisme virulent qui sévit dans bien des pays civilisés. Et s'il est bon de le dénoncer il est aussi bon de mentionner qu'un étranger peut prendre racines au Québec et y être bien accepté. Ensuite vient la question de certaines attitudes. Celui qui prend pays doit aussi se résoudre à adopter les lois de ce pays. Ainsi va le monde. Mais mettre tout le monde dans le même sac est réducteur.

En tant que francophone, on peut aussi se rappeler qu'il suffit de remonter d'un gros siècle dans le temps pour se souvenir d'une époque où le francophone était considéré comme un citoyen de deuxième zone en son propre pays. Le racisme a eu tant de visages au cours des millénaires passés. Et quitte à remonter le temps qu'est-il donc arrivé à l'homme de Neandertal? Aurait-il été l'une des premières victimes du racisme humain?

Car le racisme est humain. Mais s'il fait partie de nos humanités depuis la nuit des temps il peut aussi être dépassé, transcendé. On est quand même rendu loin des hommes de Cro-Magnon! En le dépassant on acquiert alors une conscience nouvelle, de celles qui font évoluer l'humanité vers son meilleur.

J'ai grandi dans un milieu raciste. Mon enfance à été enrobée de ce subtil racisme qui fait partie du terroir de la France profonde. Puis j'ai vécu mon adolescence à Montréal et le côté multiculturel de la ville m'a ouvert l'esprit. Tant et si bien que les graines de racisme plantée en mon terreau d'enfance n'ont jamais germé. Merci Montréal.

Non seulement ces graines n'ont point germé mais d'autres ont été planté et elles ont bien poussé. Elles m'ont fait réaliser toute la richesse humaine que l'on peut récolter en apprenant de nos différences. Du coup, il est important à mes yeux d'avoir des amis de différentes nationalités et différentes couleurs de peau.  Ma vie me semblerait bien plate si elle ne devait se composer que d'une seule nuance culturelle...

En immigrant à l'âge de 14 ans j'ai aussi compris ce que c'était que d'être une étrangère. Plus d'un demi-siècle plus tard, je sais que je suis une hybride francophone. Les français fraîchement débarqués n'entendent plus que mes intonations québécoises et les québécois pur laine entendront toujours mes racines françaises. Sauf quand je me mets à sacrer comme un charretier! Ce qui est relativement rare à mon âge.

En grandissant, au fil de mon intégration, j'ai désiré n’incorporer que le meilleur du Québec tout en ne gardant que le meilleur de mes racines jurassiennes. Ceci a permis un bon ménage intérieur. Puis en devenant bilingue j'ai approfondi ma perception humaine. Avoir deux langues est toujours mieux qu'une! Mon immigration précoce a définitivement façonné la personne que je suis aujourd'hui.

Et j'ai appris que je serai toujours une minorité audible en mon pays adoptif. Mais cela ne m'empêche pas de m'y sentir chez moi et de m'y épanouir. J'ai aussi appris de cette expérience de vie que le racisme est une illusion. Une illusion humaine générée par l'ignorance et la fermeture d'esprit. Une illusion qui se nourrit de peur et de bêtise humaine. Une dangereuse illusion qui peut mener à la haine et la violence...

Malheureusement la bêtise humaine est loin d'être éradiquée sur Terre. Elle reste quand même minime au Québec. Elle existe certes. Mais elle ne nuit pas trop à l'évolution de la mentalité ambiante. Quant à la peur, elle a en effet grandi ces dernières années au Québec.

D’après mes expériences il règne au Québec une gentillesse de fond qui amenuise la bêtise humaine. Il règne au Québec une ouverture d'esprit qui en fait la grandeur humaine. Et j'ai espoir qui si une contrée peut arriver, un jour, à transcender le racisme, c'est bien elle...

Transcender le racisme...

dimanche, mars 09, 2014

Cette année l'hiver est coriace. Il nous "rentre dans l'dash" comme un semi-remorque.

Avec de la neige à profusion et des froids polaires qui se succèdent, ça fesse! 

Une petite bronchite plus tard, alors que je m'enfonce en un spleen hivernal personnalisé je constate que je ne suis pas la seule à en souffrir. Tout le monde en a plein son sac!

Par les temps qui courent, parler de l'hiver c'est être certain d'être compris. Tous dans la même galère. 

Ceux qui aiment les sports d'hiver sont les mieux lotis. Ils restent minoritaires. Les autres n'en peuvent plus à différentes nuances. Tout le monde rame.

Dans un sens c'est rassurant. C'est l'un des rares spleen humain que l'on peut partager de concert. En un même souffle. Ça soude. Je me suis dit toujours dit qu'il n'y avait rien comme un bon hiver pour faire ressortir le meilleur de l'humain au Québec. La solidarité est innée par grands froids. Instinctivement, personne ne laisse personne crever sur le bord de la route par -30. À force de se les geler, on a moins envie de se faire la guerre. On a juste le goût de cocoonner.

 Et c'est d'ailleurs là où le spleen se faufile, au cœur du cocon, selon les ingrédients de chacun, il mijote. Le mien bouillonne...

Je spleen... Spleenes-tu?

jeudi, février 20, 2014

https://www.flickr.com/photos/etolane/146589266/in/set-72057594135089756
Penser à Paris en 1900 en suivant ce lien et penser à mon arrière-grand-mère Berthe. Elle avait 75 ans quand je suis née. Je n'ai jamais connu son mari Urbain. Mort avant ma naissance.

À 20 ans, mon arrière-grand-mère Berthe, née en 1898, s'est chicanée avec son père (en son petit village jurassien). Coup de tête mémorable où elle a pris ses cliques et ses claques pour Paris.

Une réaction peu commune à l'époque. Elle y est restée sept ans avant de revenir au pays, réconciliée, pour se marier, reprendre la ferme et faire plein enfants. Je ne sais pas si elle y a vécu heureuse mais je sais qu'elle y a vécu longtemps...

Je l'ai toujours connu antique. Sa peau, tannée comme un parchemin ancien, me faisait un peu peur. J'aimais cependant son caractère coriace.

Ma grand-mère l'a récupérée sur ses très vieux jours. Et parfois, en ses délires, elle se prenait un trip où elle revivait ses années folles à Paris.

En ses très vieux jours elle oubliait toujours mon prénom mais que je délirais toute seule à l'écouter parler de ce monde d'antan.

Quand j'étais au primaire, elle refusait que ses enfants lui installent un WC digne de ce nom dans la salle de bain de sa petite maison à la campagne. Elle vivait paisiblement en ce petit village à l'orée de la forêt de Chaux. Non loin de la ferme qu'elle avait léguée à son fils...

Et elle ne voyait tout simplement pas l'intérêt de changer ses habitudes. Elle ne voyait pas le problème d'aller faire ses besoins dans le cabanon, conçu à cet effet, dehors. Elle trouvait le concept tout à fait fonctionnel. Merci. Ce qui avait tendance à profondément m'interloquer.

Chez elle, j'ai pratiqué, en toute impunité, le pipi sauvage. J'ai toujours préféré le champs fleuri à la cabane de bois version WC. Faire pipi entre deux marguerites est toujours plus plaisant que dans la sombre cabane nauséabonde!

Les dimanches de mon primaire, j'allais régulièrement la voir avec ma grand-mère. Et même si je m'y ennuyais ferme, entre deux pipis dans le champ, je me régalais de la traditionnelle brioche qui ornait sa table de cuisine.

Pendant que je savourais ma tranche de brioche, les adultes jasaient et je laissais voguer mon imagination. J'essayais de l'imaginer jeune, en ce monde si différent de celui où je vivais ma vie. En ce monde révolu où l'on allait encore à l'école en sabots. Pour passer le temps, je voyageais dans le temps, une bouchée de brioche à la fois...

À force de raisons et de dimanches dominicaux, Berthe a fini par flancher. Passé 85 ans, il faut avouer un certain confort à ne pas aller pisser dehors. Mais je me souviens encore de combien sa volonté de fer sur le sujet illuminait son corps tout entier. La rajeunissait.

Et voilà que je pense à ma fille, qui ne connaît des dimanches familiaux que des activités parentales, ma fille qui vit dans un monde si différent de celui où j'ai grandi. Non seulement géographiquement mais aussi technologiquement.

Que penserait Berthe de ce monde numérique à saveur américaine où grandit son arrière-arrière-petite-fille? De ce monde si étrange dans lequel je vis, de l'hybride que je suis devenue? Un monde où l'ordinateur a remplacé le facteur et où les téléphones ne servent plus guère à téléphoner mais à se connecter les uns aux autres.

Morte et enterrée, elle n'est plus depuis déjà longtemps, un demi siècle dans la terre. Mais je suis heureuse de l'avoir en ma mémoire. Heureuse de l'avoir connue. En ce jeudi matin gris de février, je me souviens.

Et alors que je finis de transcrire ces mots, par la fenêtre, un rayon de soleil perce le voile de nuages pour venir m'éclairer le visage, il me réchauffe la peau. Et je souris au ciel en pensant à elle...

#Throwbacktuesday. En mémoire...

jeudi, février 13, 2014


Sur le sable rose de Horseshoe Bay Beach aux Bermudes...
C'est demain la Saint-Valentin et j'avoue rêver d'une nuit torride à l'hôtel avec mon homme.

Une nuit sans enfant où l'on ne serait plus parents, juste amants...

 Alors quitte à fantasmer un coup pourquoi ne pas se faire une petite liste d'hôtels à travers le monde où aller s'aimer en beauté?

À Paris,  l’hôtel le Bristol, situé rue du Faubourg-Saint-Honoré, est considéré comme l’un des plus prestigieux hôtels en France.

Cet ancien hôtel particulier construit en 1758 est un havre de luxe et volupté où vont se reposer les stars du monde entier. Doté d’un immense jardin et d’une piscine avec vue panoramique sur les toits parisiens et le Sacré-Cœur, c’est l’endroit rêvé pour filer le parfait amour.

Pour la confidence, mon ex (et premier amour) y fait un stage en notre folle jeunesse. Même s'il m'a brisé le cœur à Paris, en ce palace-ci, je n'aurais aucune peine à l'effacer de ma mémoire pour le plaisir d'y passer une chaude nuit avec celui qui l'a remplacé en ma vie.

Comment ne pas penser Venise lorsque l’on pense romance? Et, quitte à faire, autant choisir un hôtel où l’on peut accoster à la réception en gondole! L'hôtel Boscolo Venezia est situé non loin de la fameuse place St-Marc et offre une superbe ambiance vénitienne avec une façade historique et un jardin secret (le seul de Venise). De plus il propose de supers forfaits de Saint-Valentin avec une entrée gratuite au Spa et un dîner aux chandelles (sans oublier les chocolats, les fleurs et le vin dans la chambre).

Partons ensuite dans la célèbre baie d'Ha Long, située au nord du Vietnam dans le golfe du Tonkin, embarquons dans l’un des trois bateaux traditionnels Huong Hai Junks pour une croisière qui nous donnera l’occasion de nous en mettre plein la vue tandis que le soleil se couchera sur l’une des plus spectaculaires baies au monde.

Puis allons faire battre nos cœurs à New-York.  Histoire de bien profiter de ses charmes urbains et de son énergie sans pareille. Et quitte à croquer à pleine dents dans la grosse pomme, profitons-en pour aller s’aimer à New-York tout en admirant son iconique "skyline" du haut de l’une des spacieuses chambres de l’hôtel One UN. Pour en avoir expérimenté la vue en personne, je peux affirmer qu'elle est exceptionnelle!

Répondons ensuite à l'appel des Bermudes. À seulement deux heures d’avion de New-York, cette petite île aux plages de sable rose offre une atmosphère idéale pour faire vibrer l’amour en nos cœurs (et nos corps). Entre la gentillesse de sa population locale, ses eaux turquoises et ses paysages d’une beauté à couper le souffle, les amoureux batifoleront avec bonheur dans l’une des chambres de l’hôtel Tucker’s Point, niché en pleine nature.

Pour la petite anecdote, la dernière fois où j’y suis allée, malheureusement seule, j’ai pu entendre clairement un couple prendre son pied tandis que j’admirais la vue de mon balcon. Il y avait définitivement de l'amour dans l'air ce soir là!

Vue du balcon au Tucker's Point où j'ai eu l'occasion d'entendre des tourtereaux en pleine action...
Revenons au bercail pour prendre la direction de Québec et du château Frontenac. Au cœur du vieux Québec, avec une vue imprenable sur les glaces du fleuve St-Laurent, comment ne pas sentir battre la romance en son cœur? À noter que cette année l’hôtel fait l’objet de rénovations majeures mais une fois remis à neuf, nul doute que ce sera de nouveau un havre de paix pour tous les amoureux.

Et pour finir, qui n’a jamais rêvé d’aller voir les îles Fiji? En ce qui me concerne, j’en rêve souvent. Mais si je devais vraiment aller au bout de ce rêve alors je voudrais dormir en cet incroyable hôtel sous-marin en construction. Pour quelques dizaines de milliers de dollars d’heureux chanceux pourront bientôt profiter d’un forfait unique comprenant quatre nuits en bungalow sur plage et deux nuits sous l'eau (en plus d’expéditions en sous-marin). Et même si cet hôtel n’est pas encore fonctionnel, plus de 150 000 personnes se sont déjà inscrites dans l’espoir d’y réserver leur place. À noter qu’il n’y aura que 7200 réservations par année.

Ah! Qu'il fait bon rêver en couleurs! Et vous quel serait votre hôtel fantasmé, n'importe où dans le monde, pour une torride nuit en amoureux?

Fantasmes de St-Valentin...

mercredi, février 12, 2014



Soyons francs je préfèrerais prendre le volant pour aller voir à Key West si j'y suis plutôt que d'affronter l'hiver, ses monts de neige et ses vortex polaires. Mais comme on ne fait pas ce que l'on veut tous les jours, autant prendre l'hiver par le bon bout et s'amuser un coup...

Invitée par Telus, je prends mon "winterblues" en mains pour aller faire un tour du Carnaval de Québec dès son week-end d'ouverture.

Alors que je m'ouvre l'esprit pour mieux en effacer ses complaintes hivernales, je me laisse captiver par l'ambiance particulière de ce festival qui célèbre cette saison qui fait notre pays. C'est pas moi qui le dit, c'est Vigneault!


Sur les Plaines, je ne peux m'empêcher de comparer le contraste de mes multiples souvenirs de Festival d'été avec l'atmosphère polaire dans laquelle je erre. Entre les cris de bonheurs de ceux qui glissent gaiement et les couleurs multicolores de la grande roue, nous nous posons dans la zone d'enfance Telus où les petits (et aussi les grands) peuvent s'amuser à sculpter l'hiver... un bloc de neige à la fois...

Il fait doux en ce premier dimanche de Carnaval, un gros -5 qui repose les nerfs après les -30 à répétition des derniers mois. J'inspire les Plaines d'hiver et je sens la sérotonine vibrer en mes neurones. Je me laisse captiver par les bonheurs de cette rude saison. Par l'aventure qu'elle exhale en ses extrêmes. Je fonds peu à peu et mon cœur bat alors un peu plus fort quand passe Bonhomme...


Aller faire un tour de l'anneau de glace et apprécier l'incroyable vue sur les glaces du St-Laurent ou les lumières qui illuminent les Plaines. Se dire qu'on se prendrait bien une petite queue de castor en arpentant les différentes zones qui animent le cœur du Carnaval. Voir les sourires des gens qui réchauffent l'humanité givrée.

Miss Soleil déguste une tire fraîche avec enthousiasme et me voilà vendue. Je "carnavale"! Quelques glissades se suivent et la nuit est plus douce entre les enfants qui s'éclatent et les copains avec qui l'on se lance sur une tripe pour dévaler la butte en criant sa vie

L'on repart à la maison le corps en pleine forme et le cœur débordant de cette subtile joie qui fait la magie du Carnaval de Québec...


On y revient le mardi suivant entre 6 et 8 heures du soir pour faire quelques glissades sans devoir faire la file. Idem pour la grande roue! Les soirs de semaines, les Plaines sont si tranquilles que l'on peut définitivement en profiter au maximum. 

Dans la foulée on y découvre le coin de la pêche blanche et l'on revient à la maison avec deux truites fraîchement pêchées. Qui eut cru que l'on attraperait des truites sur les Plaines d'Abraham!!!

À noter que toutes ces activités sont gratuites une fois sur le site. Nul doute qu'il y a là de quoi mettre à profit son effigie...


Le dimanche suivant, on y retourne en fin d'après-midi avec la meilleure amie de Miss Soleil. Et c'est reparti pour des tours de Grande Roue multicolore. L'occasion d’apprécier les lumières de la ville (et de se geler un peu les fesses mais rendu là c'est pas comme si on était pas habitué).

Sans oublier d'aller faire un tour du château de Bonhomme puis de dévaler la glissade de glace! Et de dévorer une autre queue de castor...


Les filles trippent comme des folles. La vie est belle au royaume de l'hiver. Encore une fois la magie du Carnaval nous emporte. Le fun est définitivement de la partie! 

Tant et si bien que l'on en oublie le froid qui sévit. Prochaine virée pour le défilé...

Aller faire des tours de Carnaval...

lundi, février 10, 2014

Invitée à participer au Défi Walmart qui proposait à quelques blogueurs de dépenser 50$ sur le thème de la St-Valentin, je me suis laissée tenter...

L'occasion de se faire une sortie magasinage mère/fille et d'agencer la table de cuisine au goût de la fête. J'explique le principe à Miss Soleil et nous voilà parties! Nous rejoignons nos amis blogueurs à Walmart. Puis nous nous retrouvons en coulisses du magasin et Miss Soleil est réellement amusée de passer les portes interdites pour aller voir ce qui se cache derrière.

En une petite salle de conférence, nous recevons une carte cadeau et des chocolats ainsi que quelques informations sur le magasin. Le thème de l'heure étant de #propagerlamour.

Et c'est le temps de magasiner! La petite troupe que nous sommes se retrouve dans les allées dédiées à la St-Valentin. Une armée de peluches nous y attend. Commence alors mon deuxième défi, celui de contrôler les élans de ma puce!

Miss Soleil tombe sous le charme de l’une de ces peluches chantantes qui, même si marrantes, peut se révéler très irritante. Sans compter qu'au prix de 20 dollars elle explose mon budget. Et c'est sans parler de l'hypersexualition de fond qu'elle peut symboliser si on y pense trop fort. You're too young to whistle Baby! Elle me dit: "On craque?". Je lui réponds "Non" tout en sachant que je devrai le répéter plus d'une fois.

Bref, je réalise à cet instant précis que dire "Non" fera aussi partie de mon expérience du jour...

Avant de me résigner à instaurer la loi de la mère, je nous laisse quand même le droit de danser un coup dans l'allée. Une petite séance délirante qui amuse fortement Miss Soleil... 

À la base, je me suis donnée comme mission de dénicher de nouveaux napperons et des bougies pour embaumer ma maison. Même si je refuse d'acheter la peluche qui fait le bonheur de ma puce, j'accepte qu'elle nous accompagne. Je trouve facilement les napperons qui me parlent avant de chercher désespérément le coin des bougies. Trop peu fourni à mon goût. Miss Soleil en profite pour assigner la peluche que l'on traine comme testeuse d'odeurs.

Pour le plaisir de la puce, je la laisse scanner chaque item dans notre caddie en me rappelant combien j'aurais adoré faire la même chose à son âge. Ainsi l'on calcule. Cette séance de magasinage se révèle aussi un bon apprentissage pour ce qui a lieu à compter et respecter un budget. Il nous reste une vingtaine de dollars à dépenser, je calme les ardeurs de la Miss qui découvre multiples tentations. Je finis par lui octroyer un film pour enfant à 5$.


Mais je n'avais pas compté sur l'attitude de l'enfance choyée qui n'approuve pas du tout l'idée de devoir choisir entre deux films! Travaille la mère. La peine et la misère qu'elle ressent à ne devoir choisir qu'un seul film ne me serre pas le cœur. Je serre plutôt la vis de la discipline pour continuer l'aventure. Ma cervelle tourne dans le beurre. Aucune inspiration si ce n'est celle d'éduquer ma rejetonne. On finit par se se retrouver aux rayons de départ.

J'y vais pour une mignonne boîte de chocolat Lindt, cliché mais efficace. Puis en me retournant je découvre des plantes parfaites pour un centre de table. Mon inspiration reprend forme. J'avais presque oublié que ma mission était de décorer ma table!

Dans la foulée je tombe sur une rangée d'orchidées qui m'attire irrésistiblement. C'est exactement ce dont j'avais besoin! Difficile de choisir entre deux sortes. Alors que j'hésite, j'aperçois la troupe de blogueurs qui passe à la caisse. On file les rejoindre. Comme je ne peux insérer les chocolats dans mon budget, je les vire au profit de mon orchidée. La puce est déçue mais s'il y a des chocolats à profusion dans les magasins pour la Saint-Valentin, les orchidées à dix dollars sont pas mal plus rares!

Mais encore me faut-il choisir entre deux orchidées. J'en appelle au vote de la joyeuses troupe qui se range sur mon premier choix. Ainsi je réussis avec brio le #defiWalmart.


Mission accomplie, ma table est remise au goût du jour et j'adore ces fleurs d'orchidée qui enjolivent mon salon. Après tout y'a rien comme des fleurs exotiques pour apaiser les blues de l'hiver...

Sur le chemin du retour, Miss Soleil n'arrête pas de se demander qui l'on invitera à la fête alors que je m'évertue à lui expliquer que la Saint-Valentin est la fête des amoureux et que l'on y invite personne. Elle n'en finit pas de me poser toutes sortes de questions. Bon, j'avoue que les chips mexicaines et la salsa que j'ai aussi achetées portent à confusion. Mais cela va dans l'idée de faire une jolie table conviviale...

Alors que l'on roule dans la nuit noire, Miss Soleil me dit: "Je crois que je vais être obligée de dire à Thomas que je l'aime!" Ahah. L'expérience mère/fille mène à ces confidences qui s'évadent dans le train-train du quotidien. Je souris. S'en suit une intéressante discussion sur le sujet.

Alors que l'on discute des amours d'enfance qui se déroulent à l'école, elle me sort, avec grand sérieux, une citation attrapée dans un épisode de Martine (qui me laisse bouche bée): "Il souffrira s'il ne vit pas son amour." Je ne m'attendais pas à celle là!

L'enfance grandit et raisonne. Je lui propose d'offrir un simple cœur avec écrit Bonne Saint-Valentin à ce fameux Thomas. Histoire de marquer le moment sans trop s'impliquer sentimentalement. Elle approuve l'idée. Sans pour autant être sure qu'elle aura le courage de le faire. Mais rendu là, la balle n'est plus dans mon camp.

Alors que l'on roule dans la nuit noire, je prends le temps d'apprécier cette complicité mère/fille qui nous unit. Et je me dis que l'effort en vaut la peine. Car nul doute que mon expérience de magasinage aurait été plus simple sans ma puce en mes basques mais elle aurait été aussi moins riche en émotions...

Au coin de la St-Valentin...

samedi, février 08, 2014

Je n'ai jamais été sujette à l'eczéma. En fait, j'ai eu la première fois conscience du problème en même temps que j'ai connu l'une de mes premières angoisses maternelles.

Miss Soleil a fait de l'eczéma de nourrisson assez sévère pour que l'on finisse par aller consulter.

Voir ses petites joues se faire manger par l'eczéma me remplissait d'inquiétudes. La voir souffrir de ces petites pommettes si irritées me mettait le cœur à l'envers.

Et c'est ainsi que l'eczéma est entré dans ma vie....

En nouvelle maman que j'étais, j'ai appris à soigner mon poupon adoré pour cette affliction (qui peut se révéler très douloureuse sans traitement adéquat).

Une crème de cortisone sur ordonnance et une autre antibiotique ont fini par soigner les premières crises mais l'eczéma est resté à l'horizon d'un stress ou autre condition climatique. D'ailleurs, ses phases d'eczéma sont plutôt hivernales...

J'ai donc appris à reconnaître les premiers symptômes pour enrayer le problème avant qu'il ne devienne trop déplaisant. J'ai appris qu'il était bon de mettre de la crème hydratante même si cela ne lui plaisait pas car les démangeaisons causées par l'eczéma non traité lui plairaient encore moins. Quand on est maman il faut choisir bien des batailles.

Et lorsque j'ai eu l'occasion de tester les nouveaux produits Polysporin spécialement conçus pour les peaux sujettes à l'eczéma (à l'occasion de la campagne #EczemaEtMoi), en bonne maman louve que je suis, je me suis jetée dessus!

L'eczéma fait assez partie de la vie Miss Soleil pour qu'elle en reconnaisse aussi les premiers signes et elle est maintenant assez grande pour savoir qu'il vaut mieux supporter l'inconfort d'hydrater une peau qui s'assèche plutôt que d'en supporter les démangeaisons et picotements qui peuvent en découler.

Sans parler que je suis une adepte du Polysporin. Légèrement germophobe, je garde toujours un tube sous la main, en cas de besoin. On est jamais à l'abri d'une égratignure qui s'infecte. Aussi, en cas de doute, je sors le tube et je l'utilise gaiement pour aider à soigner le bobo.

Étonnement cet hiver est le moins rude pour Miss Soleil côté eczéma. Pourtant il est bien rude côté météo polaire! Il paraît que le problème peut s'estomper en grandissant et manifestement c'est le cas. On croise les doigts pour que cela dure. Car sa peau reste sensible et je reste alerte au moindre signe de sécheresse.

Il y a quelques jours, Miss Soleil se plaint que son bras la gratte, quelques petites plaques rouges sont visibles. Sans hésiter j'utilise la crème anti-démangeaison. Et après quelques applications seulement le mal disparait. Ce qui est bon signe.

Quelques jours plus tard, c'est l'homme qui se plaint de sa peau de visage sèche qui le grattouille. Le froid polaire a eu raison de sa peau nue. Sans hésiter je lui conseille d'utiliser la crème hydratante. Mi-figue, mi-raison, il s'y plie sans grande conviction. Mais vu comment sa peau se détend, il finit par approuver ma solution.

Je pense donc que je vais adopter cette nouvelle gamme POLYSPORIN® Eczema en ma pharmacie. On est jamais à l'abri d'une peau qui se dessèche, grattouille et démange....

 Nota Bene: Ce billet s'inscrit dans le programme de POLYSPORIN® Eczema EssentialsMD auquel je participe. Les opinions exprimées ici bas n’engagent que ma pomme des bois.

L'eczéma et nous...

jeudi, février 06, 2014

Je suis de ces mères qui emmènent leur enfant partout.

D'un côté parce-que je suis contre la ségrégation des générations et de l'autre parce-que je n'ai ni grand-parents ni gardiennes sous la main. Enfin le fait que je n'ai qu'une fille unique aide au principe...

Ceci dit, je crois qu'on peut traîner un enfant "poli" partout. Car c'est la nuance qui fait toute la différence. Un enfant qui sait se tenir en public peut suivre ses parents partout. 

Mais attention, un enfant qui se tient bien ne tombe pas du ciel! C'est le fruit d'une combinaison de facteurs qui vont de la personnalité de l'enfant à la poigne de fer de ses parents...

Sans discipline l'enfance s'éclate, c'est dans sa nature. Et il est du devoir des parents d'endosser l'uniforme de l'autorité qui veille au grain. Histoire que l'enfance ne s'éclate pas tant qu'elle implose...

Je n'aime pas faire la discipline enfantine mais je m'y plie pour le bien de la cause. Et en cette cause il y a la possibilité de pouvoir traîner son enfant partout si l'envie ou l'obligation s'y prête. 

Je discipline et c'est usant. La répétition et la fermeté que cela implique fatigue, irrite, c'est dur sur soi aussi. Je n'en tire aucun plaisir. Si ce n'est la satisfaction de savoir que si je raffermis le ton et lance de ces regards noirs, ma puce me prendra au sérieux. Je suis contre les cris et les coups mais je suis pour les regards remplis d'intensité parentale. 

Être parent c'est aussi marcher sur cette invisible ligne qui équilibre discipline et rébellion. Entre discipline et liberté il y a cette subtile harmonie parentale qui fait que la vie est cool. C'est là où je trouve mon bonheur.

Trainer son enfant partout c'est ne jamais lâcher la bride parentale. C'est garder le cap en tout temps. J'ai la chance de pouvoir emmener ma fille partout où je le souhaite. La discipline maternelle dans laquelle elle baigne me permet de le faire sans souci. C'est le fruit que je récolte de tous ces moments chiants qui font que la vie de parents n'est pas rose à chaque instant.

La loi de la mère...

mercredi, février 05, 2014



Je ne voudrais pas vivre à NY mais j'adore en picorer l'humanité exposée. Humans Of New York est le seul fil auquel je m'accroche vraiment. I am an HONY addict.

Sans ma dose d'HONY, je trouve Facebook plus plate. HONY et Facebook font la paire. Une belle paire. De celle que j'aime...

Facebook a eu 10 ans hier. Depuis plus de dix ans je blogue, depuis plus de six ans je "facebooke". Bientôt sept ans de Facebook et je trouve mon expérience de la chose plus positive que négative.

En cette dimension numérique, j'habite deux pièces distinctes. Deux atmosphères différentes en une même maison humaine. Un salon. Un bureau. Bref...

Dans le fond, Facebook, c'est juste une extravagante collection d'humanités partagées. C'est un espace où communiquent et s'exposent nos humanités. Un espace où se retrouvent le meilleur et le pire de notre race à deux pattes. Comme partout ailleurs sur Terre. Après tout, sans nos humanités pour l'animer, Facebook n'est rien que du vent.

D'après mon expérience, la clé du bonheur "facebookien" est dans l'utilisation que l'on en fait (et des gens avec lesquels on le fait). Sur Facebook comme dans la vie. C'est du pareil au même.

Et si, dans la vie, on a pas toujours le choix du meilleur ou du pire, sur Facebook on a le contrôle. Le contrôle de l'utiliser à bon escient ou à tort et à travers. Et sur Facebook comme dans la vie, j'aime en choisir le meilleur plutôt que le pire...

I am a Human of Facebook...

lundi, février 03, 2014

L'intelligence est l'une de ces qualités humaines que je trouve irrésistible. Tout comme la bêtise humaine me rebute... 

Et comme j'aime ce qui est beau non seulement à mon regard mais aussi à mes sens et à ma cervelle, je suis attirée par l'intelligence humaine comme un papillon vers la lumière.

Alors que j'absorbe cette entrevue de Chris Hadfield, je suis frappée par la beauté de son intelligence (et la pertinence de ses propos nourrissent mon âme). 

J'en retiens particulièrement cette pensée que je décide d'apprivoiser en mon être pour débuter cette autre semaine d'existence.

"If you view crossing the finish line as the measure of your life, you’re setting yourself up for a personal disaster. … Commanding a spaceship or doing a spacewalk is a very rare, singular moment-in-time event in the continuum of life. You need to honor the highs and the peaks in the moments — you need to prepare your life for them — but recognize the fact that the preparation for those moments is your life and, in fact, that’s the richness of your life. … The challenge that we set for each other, and the way that we shape ourselves to rise to that challenge, is life."

En mon fort intérieur, la sagesse c'est tout plein de petites choses intelligentes qui s'accumulent et forment ce tout qui guide la raison. Sans oublier l'inspiration qui élève la raison...

Bref, même si je sais déjà que ce n'était pas tant la destination qui compte que le voyage, je ne peux m’empêcher de ressentir une nostalgie interne lorsque j'atteins un objectif (une destination). Est-ce que ce but atteint sera le dernier? En viendra-t-il d'autres? Est-ce une fin ou un début? Et s'en suit une suite de pensées qui peuvent faire tanguer l'esprit à la dérive.

Mais en changeant la perspective intérieure qui me fait voir la vie non pas dans les objectifs à atteindre mais dans les leçons apprises en préparant ceux-ci,  je peux alors maîtriser l'angoisse qui vient avec leur réussite. J'inspire un nouvel horizon. Merci Chris.

Cet homme, astronaute de métier, représente, à mes sens, le meilleur de l'humanité et un subtil espoir en l'avenir. Un jour peut-être, l'un de mes descendants sera astronaute et une minuscule partie de qui je suis aujourd'hui voyagera dans l'espace.

En attendant, je vais prendre en compte cette vision de la vie pour continuer d'avancer en ce monde. En espérant y vieillir avec intelligence..


La sexyness de l'intelligence humaine