Avec de la neige à profusion et des froids polaires qui se succèdent, ça fesse!
Une petite bronchite plus tard, alors que je m'enfonce en un spleen hivernal personnalisé je constate que je ne suis pas la seule à en souffrir. Tout le monde en a plein son sac!
Par les temps qui courent, parler de l'hiver c'est être certain d'être compris. Tous dans la même galère.
Ceux qui aiment les sports d'hiver sont les mieux lotis. Ils restent minoritaires. Les autres n'en peuvent plus à différentes nuances. Tout le monde rame.
Dans un sens c'est rassurant. C'est l'un des rares spleen humain que l'on peut partager de concert. En un même souffle. Ça soude. Je me suis dit toujours dit qu'il n'y avait rien comme un bon hiver pour faire ressortir le meilleur de l'humain au Québec. La solidarité est innée par grands froids. Instinctivement, personne ne laisse personne crever sur le bord de la route par -30. À force de se les geler, on a moins envie de se faire la guerre. On a juste le goût de cocoonner.
Et c'est d'ailleurs là où le spleen se faufile, au cœur du cocon, selon les ingrédients de chacun, il mijote. Le mien bouillonne...
Et c'est d'ailleurs là où le spleen se faufile, au cœur du cocon, selon les ingrédients de chacun, il mijote. Le mien bouillonne...
2 commentaires:
Aaahh chère Etolane, ton article résonne en moi... j'ai même envie de dire: "frissonne en moi"!!!
J'aime les expressions que tu as utilisées au début et qui illustrent complètement ce que beaucoup d'entre nous ressentent en ce mois de mars... québécois y compris!!
Il va falloir encore s'armer de patience pour sortir une bonne fois pour toute de l'hiver... courage, plus qu'1 mois et demi?!!?
Merci de ton commentaire qui me réchauffe le cœur. C'est déjà ça de pris! En te soufflant mes pensées chaleureuses. Un jour on repassera au dessus du zéro...
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