vendredi, novembre 07, 2008

Celui qui va jusqu'au bout de son coeur connaît sa nature d'homme. Connaître sa nature d'homme c'est alors connaître le ciel.
Mencius

L'esprit de l'homme accroît ses forces en proportion des difficultés que lui oppose la nature.
Bernardin de Saint-Pierre

Nous croyons regarder la nature et c'est la nature qui nous regarde et nous imprègne.
Christian Charrière

nature...

jeudi, novembre 06, 2008

Cette semaine je découvre une expression qui avait toujours échappée à ma compréhension. Évidement avec la comptine traditionnelle, je m'étais toujours plus ou moins demandée le rapport de ce que je croyais être le dernier couplet! Dans ma tête de linotte, la comptine s'arrête à "on bat le criquet". C'est que j'ai pas mal chanté cette célèbre ritournelle durant les trois dernières années. Aussi en même temps que s'éclaire cette expression en ma conscience, j'en découvre la fin de cette chanson! Et je tombe un peu des nues...

EXPRESSION via Expressio.fr
« Battre le briquet »

SIGNIFICATION
Heurter la pierre à briquet pour en tirer une étincelle. Faire la cour à une femme. Avoir des relations sexuelles. Se cogner les jambes en marchant.

ORIGINE

Vous avez tous été enfants et avez presque tous probablement eu l'occasion d'apprendre et chanter "au clair de la lune", chanson enfantine par excellence. Mais avez-vous remarqué que, sous ses dehors très sages, il s'agit en fait d'une chanson paillarde ? Certes, nettement moins explicite que "le père Dupanloup" ou "allons à Messine", mais...

Le premier sens de battre le briquet est parfaitement naturel. Le briquet ne pouvait qu'être équipé d'une pierre à briquet, pierre qu'il fallait battre ou gratter pour provoquer une étincelle susceptible d'allumer un feu. Le second, qui date du XVIIIe siècle, est une métaphore qui découle du premier sens, puisqu'un homme qui fait sa cour et déclare ses sentiments ne peut "qu'enflammer" la jeune et naïve donzelle qui ne ne demande qu'à le croire, aussi facilement que l'étincelle du briquet allume l'amadou. Et le troisième découle du second, puisqu'une fois que la donzelle est tombée dans les rets du beau parleur, le couple passe au lit pour y accomplir l'inévitable rituel d'accouplement. Enfin, le dernier vient de la comparaison entre le cognement régulier des jambes pendant la marche avec la manière ancienne de battre le briquet, comme si les genoux ou les chevilles qui s'entrechoquent allaient provoquer une étincelle. Venons-en maintenant à notre chanson enfantine:

Au clair de la lune, mon ami Pierrot
Prête-moi ta plume, pour écrire un mot.
Ma chandelle est morte, je n'ai plus de feu.
Ouvre-moi ta porte, pour l'amour de Dieu.

Au clair de la lune, Pierrot répondit :
- « Je n'ai pas de plume, je suis dans mon lit.
Va chez la voisine, je crois qu'elle y est
Car dans sa cuisine, on bat le briquet. »

Au clair de la lune, l'aimable lubin
Frappe chez la brune, elle répond soudain
- « Qui frappe de la sorte ? », il dit à son tour
- « Ouvrez votre porte pour le Dieu d'Amour »

Au clair de la lune, on n'y voit qu'un peu
On chercha la plume, on chercha du feu
En cherchant d'la sorte je n'sais c'qu'on trouva
Mais je sais qu'la porte sur eux se ferma.

Il est très probable que, dans la version originale, on parlait de 'lume' (la lumière nécessaire pour pouvoir voir quand la chandelle est éteinte) et non de 'plume', même si, pour écrire, il fallait bien une plume. Mais, sachant que le 'lubin' (troisième strophe) désignait un moine dépravé, sachant qu'on évoque ici une 'chandelle' dans un état désastreux et qu'il suffit d'aller chez la voisine qui bat volontiers le briquet pour s'enfermer avec elle et rallumer le feu, croyez-vous toujours que cette chanson, si pleine de sous-entendus, est si innocente que ça ?

Battre le briquet

lundi, novembre 03, 2008

Superstitions et élections

En 1992, j’écrivais des histoires surnaturelles. L’an 2000 approchait à grands pas, ceci faisait courir les imaginations. Je décidai de creuser le sujet. Je fis donc toutes sortes de recherches plus ou moins ésotériques. À l’époque Internet n’existait pas, j’ai donc fait le tour des bibliothèques et des bouquineries montréalaises. J’ai trouvé toutes sortes d’informations plus ou moins sérieuses. Je me suis gavée de multiples prévisions extraites de plusieurs cultures et continents. L’idée était d’en dégager les grandes lignes, celles qui revenaient fréquemment, celles qui se recoupaient malgré les distances et les traditions différentes. C’est comme cela que j’ai appris le concept de la fin du monde en 2012.

À l’époque j’avais 19 ans, alors 2012 me semblait si loin que cela ne m’inquiétait point. À cet âge là, s'imaginer 20 ans dans l'avenir c’est un peu comme s'imaginer l'éternité! J’étais donc rassurée qu’il ne se passerait rien de radical pour le changement de millénaire. Cela me suffisait. Comme prévu, l’an 2000 est passé comme une lettre à la poste. Et puis les années se sont écoulées et finalement 2012 est au coin du futur, plus il s’approche et plus je commence à frissonner…

À savoir si en décembre 2012 la fin du monde sera globale ou si cela sera juste la fin du monde tel qu'on le connait, ceci reste un mystère entier. Je prie le ciel pour que les prophètes de malheurs soient dans le champ! Cependant avec un mari diabétique insulino-dépendant, si le monde tel qu'on le connait disparait et qu'il emporte avec lui les usines à insuline, ce sera la "cata" familiale. Même si l'on survit à ce choc de civilisation, Juan ne pourra pas vivre plus d'une année sans sa drogue bénéfique. Ceci m'inquiète plus que tout le reste. Mon coeur vacille à l'idée de le perdre. Inutile de dire que je m'efforcerai de faire quelques réserves et que le 21 décembre 2012, je resterai bien au chaud de ma maison en compagnie de mes amours.

Dans les prévisions que j’avais dégagées de ces recherches, voici les points qui se sont incrustés dans mon esprit :

- L’on contrôlerait les images pour les manipuler à notre guise.
- Des conflits jailliraient des contrées arabes et affecteraient l'occident.
- Les femmes porteraient le pantalon et auraient le même pouvoir que les hommes.
- Un président noir serait élu en la puissance américaine.

Demain l’Amérique votera. Intellectuellement je serai heureuse de voir Barack Obama gagner. En mon fort intérieur je prédis même sa victoire. Superstitieusement, s’il gagne sa bataille électorale, je vais commencer à m’inquiéter sérieusement de notre sort. Si Barack gagne les élections demain, je vais me poser de graves questions. Et je vais regarder venir 2012 d’un œil suspect…

Supersitions et élections

vendredi, octobre 31, 2008

Humeur du jour

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Après une matinée halloweenesque pour ma pomme en vadrouille urbaine, je reprends mes esprits solitaires. Docteur. Radios. Antibios. Brûlure d'azote liquide. Un cocktail matinal avec une petite saveur d'horreur. J'avale mes douleurs. J'erre dans quelques commerces pour préparer l'anniversaire de mon petit brin de fille. Je prends un thé dans un café Internet. Puis je file attraper mon homme. Ensuite l'on ira vite chercher ma petite blanche neige pour courailler les maisons ouvertes aux monstres en tout genre! Ce soir les citrouilles illumineront la nuit tandis les enfants récolteront assez de bonbons pour de multiples indigestions!!! Joyeuse Halloween aux petits comme aux grands...

Humeur du jour

jeudi, octobre 30, 2008

Neige précoce

Chez moi l’hiver est arrivé sans crier gare. Le coquin semble même avoir décidé de s’installer en nous faisant un pied de nez! Les enfants ont des sourires jusqu’au oreilles tandis que les adultes grommèlent. Ce matin, deuxième réveil blanc. Après avoir neigé toute la veille, une bonne dizaine de centimètres de neige lourde et collante recouvre le paysage en son entier! Juan regarde par la fenêtre :

- Mais dis, la neige là, elle reste-tu…..


Dans le jour qui se lève, il laisse flotter sa question en suspension. Je marmonne

- Yep, y’en a quand même beaucoup pour dire que ça va fondre en un ou deux jours, va falloir qu’il fasse sacrément soleil…


Ce matin, on se sent vraiment en plein hiver! Les prévisions parlent d’un réchauffement qui fera fondre les flocons. Espérons qu’elles ne se trompent pas! En cours de matinée une amie vient nous chercher avec ses petits. Du haut de ses deux ans et demi la plus vieille est aux anges. Voir la neige la ravit. Sa maman partage modérément ce joyeux sentiment. Elle n’en revient pas de voir la blancheur de mon quotidien. Elle qui habite en bas de ma montagne, à quelques vingt kilomètres d’ici, ne s’attendait pas à trouver tant d’hiver en arrivant chez moi. L'on soupire en choeur. Rassurée je suis de la voir en phase avec mes impressions mélancoliques. Elle me dit :

- Nan, mais j’en reviens pas! D’un coup, sur la route pouf la neige est apparu!!!

Dans le sens contraire, tandis que nous descendons la montagne, d’un coup la neige disparaît de ma vue. Je m’exclame :

- Mais c’est vrai y’a pas de neige chez toi! Dis, y’a même des feuilles aux arbres!!!

Cela fait plaisir de changer de climat en vingt minutes! Lorsque quelques heures plus tard, elle nous ramène en nos pénates. J’espère secrètement que la neige aura fondu. Niet! Mon rêve n’est point devenu réalité. L’hiver n’a point laissé la place à l’automne...

Si l’hiver s’y met dès maintenant, il risque d’être bien long une fois rendu en mai! Ce qui est difficile en notre hiver, ce n'est pas tant la rigueur des températures que la longueur de la chose. Ne voir que du blanc des mois durant, cela peut finir par être bien monotone (pour ne pas dire étouffant quand on dépasse les 5 mètres de précipitations!). Cela reste toujours joli mais bon... Ici il n’est pas rare d’avoir de la neige jusqu’à la mi mai. Certains disent que l'on habite un micro-climat. Que nous avons de la neige à profusion. C'est un fait certain. Mais quand elle démarre à la fin octobre, cela nous donne plus de six mois d’une même saison froide...

En milieu d’après midi, les sapins sont encore blancs comme des meringues. Même s’il en reste un peu moins qu’au réveil, le soleil se couchera ce soir sans avoir réussi à faire fondre le manteau de neige qui recouvre la forêt. Meilleure chance demain…

Neige précoce

mercredi, octobre 29, 2008

Expression au quotidien

En cette journée aux subtils airs de tempête, les flocons n'en finissent plus de blanchir le paysage dénudé. J'écoute des airs de jazz. Onctueuse atmosphère lunaire. Les branches des arbres ploient sous la neige qui s’y colle. Tout est blanc. Immaculé. Silencieux. Une bonne bordée d’octobre...

J’en profite pour choisir mon expression de la semaine. Au Québec l'on dit plutôt que l'on est cassé lorsque l'on est fauché. Dans tous les cas de figure ne pas avoir un sou en poche est la même chose pour tout le monde! C'est mon cas présent. Je vis trop souvent d'amour et d'eau fraîche. Je ne suis guère matérielle. Certains me l'ont reproché. Je n'en ai cure. J'ai de spirituelles ambitions. Je crois plus en l'amour qu'en l'argent. Je ne possède aucun investissement. Je n'ai pas d'épargnes personnelles. J'ai du savoir et de l'éducation. Je sais très bien qu'être pauvre dans un pays riche comme le nôtre n'a pas la même valeur qu'être pauvre au tiers monde! Insouciante devant la crise financière qui fait frissonner ceux qui ont de l’argent. Je me préoccupe davantage du sort de ce grand lac qui s’endort maintenant sous l’assaut brutal de la prochaine saison…

J’investis simplement dans le futur de ma fille. Avec l'aide de mon homme, je lui construis un cocon familial. Je veille à son épanouissement. Tous les mois, l'on dépose quelques petits sous dans un régime épargne pour ses études. Tous les jours, je travaille à son bien-être physique et moral. À cette tâche, Juan m'est d'un soutien inestimable. L'enfant grandit. Elle passe trois jours de la semaine en garderie. Je me rappelle certains droits individuels. Je concentre mes énergies. J'espère prochainement atteindre un roulement de piges qui me donnera quelques salaires. Ceci fera ma douce fortune (et allègera ce poids qui pèse sur ses épaules masculines). En attendant, je fignole mon curriculum vitae, je choisis mes rondes où le faire tourner. Je prépare des dossiers. Je macère des idées. Par dessus l'océan, je négocie les paiements de mes piges effectuées durant le mois dernier. Je m'habitue à ce nouvel équilibre sans elle. Ma toute petite fille qui aura bientôt trois ans et qui nous demande un jour sur deux : « C'est-tu ma "bonne fête" aujourd'hui? » avec les yeux plein d’espoir que l’on confirme le grand jour. Cela s’en vient ma fille, cela s’en vient…

J’en profite pour retrouver les chemins de mes inspirations. Dernièrement j’ai retravaillé un tout petit texte que j’ai déposé là-bas plutôt qu’ici. Je travaille à ces phrases qui archivent cette petite enfance que je dévore du bout de mon esprit. J'aiguise ma plume. Je pense à me recueillir en un nouveau manuscrit. J'ai quelques nouvelles à terminer. Je pense à ces idées de romans laissés en plan depuis trop longtemps. L'écriture n'enrichit guère le travailleur qui peine à son service. L'écriture nourrit l'invisible qui nous relie..

EXPRESSION via Expression.fr
« Fauché (comme les blés) »

SIGNIFICATION
Très pauvre, ruiné.

ORIGINE
"Fauché", à l'origine participe passé du verbe 'faucher', est une simple métaphore qui assimile l'état du portemonnaie de la personne totalement démunie à celui du champ complètement fauché (il n'en reste rien). Selon Gaston Esnault, elle date de 1877. Quant à son extension avec "comme les blés", elle serait apparue en 1899. Si cette comparaison coule de source (le destin d'un champ de blé est d'être fauché), il faut aussi y voir une certaine malice, puisqu'en argot, le "blé" désigne l'argent. Et si la métaphore parait évidente, on peut tout de même noter qu'au XVIIe siècle, à une époque où les gens se promenaient encore avec des espèces sonnantes et trébuchantes dans des bourses pendues à la ceinture, le voleur "fauchait" lorsqu'il coupait la bourse et l'emportait (pas les bourses !). On retrouve un lien avec deux des sens argotiques de "fauché" puisque celui à qui on a "fauché" (volé) sa bourse est sans le sou (il est donc fauché).

EXEMPLE
« Sur les épouvantables billets de banque, on voit le travailleur
éclatant de santé
dans un ravissant paysage d’été
et fauchant en chantant alertement les blés
mais on ne voit jamais
l’image simple et vraie
le travailleur en sueur et fauché comme les blés. »
Jacques Prévert - Paroles

Expression au quotidien

L’hiver s’enchaîne au présent.

Poids de saison

Ce matin, je me suis réveillée avec de la neige plein les yeux. Entre deux flocons dodus, l'atmosphère hivernale à souhait appelait Noël à plein vent...

L’hiver s’enchaîne au présent.

lundi, octobre 27, 2008

Chroniques de Shni,

Hantée par la bordelitude de mon bureau, Halloween me pousse le derrière des pensées. Je me secoue les idées. Je croise Shni au coin de la cuisine à ranger. Le minuscule génie du ménage me fait la moue. Je m’arrête et l’apostrophe :

- Quoi? Tu as quelque chose à me dire?

La bestiole cligne des yeux. Sa peau se nacre. Il penche la tête et étudie ma robe de plage en coton confortable.

- C’est ton nouveau pyjama?
- Mais de quoi je me mêle! T’es pas supposé me faire une remarque sur le bordel qui règne? Tu vas pas me faire la conversation non plus!

Il soupire bruyament. Un voile terne teinte sa peau surnaturelle.

- Tu es bien insolente ce soir. N’avais-tu point remarqué que cela fait plusieurs mois que je n’étais pas venu te rendre visite? Tu ne te demandes pas pourquoi je suis de retour?
- Non, je ne me pose pas de questions sur ton existence. Tu vas. Tu viens. Tu es. Depuis le temps que tu t'articules devant moi, je te connais. Je te considère même en mon subconscient imaginaire. Je t’accorde ta raison. Mais je sais bien que tu ne peux apparaître que lorsque ma roue domestique déraille. Tu es bien plus à ma merci que tu ne le penses…

Le petit être clignote de surprise tandis que je me désintéresse de son sort. Il virevolte quelques secondes au dessus de mon épaule avant de se désintégrer dans un courant d’air. Je m’assois à mon bureau débordé de trucs en pagaille. Un tube de mascara devenu propriété de Lily. Le bulletin municipal. Des dizaines de feuilles en liberté, notes éparses, gribouillis en tout genre. Un appareil photo renversé. Une bouteille de monoï. Des crayons de couleurs. Une paire de chaussettes taille fillette. Une carte de visite déchirée en un coin. Un bracelet. Une canette vide. Un élastique à cheveu. Mon portefeuille vide…

Chroniques de Shni,

vendredi, octobre 24, 2008

En reconstruction...

Après des années de blogue sur fond de lac. J'abandonne mon template vintage (fait avec amour par Juan) avec un petit serrement de cœur. Celui-ci fonctionnait de plus en plus mal. Il fallait agir ou dépérir! Je finis donc par prendre donc une grande respiration et... schpouf! J'ai appuyé sur le bouton qui efface l'ancien et laisse place au nouveau. Juan, de ses talents informaticiens, m'aidera à reconstruire une nouvelle forme de blogue. C'est donc maintenant le temps de rénover ces quartiers de Toile. À suivre dans les jours à venir...

En rénovation

En sa pureté je me fonds...

L'enfance s'épanouit au cœur de la vie...

My ray of light

Elle est le rayon d'enfance qui illumine mes émotions,
confronte mon cœur et fait grandir mon existence...

En sa pureté je me fonds

mercredi, octobre 22, 2008

Soupçons d'hiver

Huit heures du matin, mal réveillée, je regarde par la fenêtre. Le toit du voisin est si blanc que je m’exclame :

- Whoo, y’a eu du givre cette nuit pas à peu prés!!!
- Etol, c’est pas du givre, c’est de la neige!
- Noooonnn....

Estomaquée, j’y regarde de plus près. Mon regard accroche la cime du sapin devant ma maison. Celui-ci est tout blanc! Déjà? Non! Je peine à y croire et pourtant alors que cette réalisation se fraie un chemin dans mon quotidien, j'aperçois de minuscules flocons tomber du ciel d'ivoire. Il neige...

Soupçons d'hiver

mardi, octobre 21, 2008

Vidéo matinée

En passant par chez Patrick, j'accroche cette humeur vidéo (Une collaboration musicale entre Patrick Watson et le Cinematic Orchestra) qui reflète bien la saveur de ce jour de pluie. Grise Atmosphère. Larmes d'automne. En musique je fuis...


To build a home,
Vidéo dirigée par Judith Holzer et Rainer Kohlberger
en soumission pour le Radar Music Video Festival 2008.

Humeur Vidéo